"Chez-Jules", salle de pause du Café des Anges (2)

[Oniriel]

Oniriel fait son entrée dans le café, il s'arrête sur le pas de la porte voyant qu'il y a ici beaucoup de monde. Il aperçoit aussi Silver puis ensuite Neven. Un brin d’inquiétude passe dans son regard, cependant il réalise vite que cette réunion n'a rien de formel.

Il glisse donc discrètement vers le bar pour prendre un thé glacé.

[Galila]

  Toujours amusé, le Novalis observe la réaction de la Dominique. Mais l'arrivée du jeune Blandine le détourne de ce divertissement et il repart quelques instants sous les branches du sapin pour y chercher un paquet. S'approchant alors d'Oniriel, il dépose un baiser sur sa joue et il lui tend son cadeau.

[Oniriel]

Oniriel est d'abord surpris puis un large sourire traverse son visage.

Merci Galila.

Il ouvre alors le paquet qui contient une pile de dvd : Au-delà de nos Rêves, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, L'Imaginarium du Docteur Parnassus, Le Labyrinthe de Pan, The Foutain, Inception, L'Etrange Histoire de Benjamin Button.

Il prend Galila dans ses bras pour lui faire un calin.

[Enkeli]

Quand il faut y aller, faut y aller. L'ange d'Ange avait fait de nombreux efforts, mais il avait toujours malgré tout de nombreuses difficultés à s'insérer socialement. Il se sentait toujours en terre étrangère ici, comme rejeté, et il ne faisait dès lors aucun effort pour s'intégrer d'avantage, ce qui renforçait son sentiment de rejet. Mais pour cette fois, il avait décidé de faire l'effort de passer en ces lieux où l'on parle non pour atteindre des objectifs, mais pour se détendre. Discret, comme à son habitude, il se faufile dans la salle de pause, ombre parmi les ombres, afin de regarder les divers échanges de politesses et remises de cadeaux qui se faisaient en ces lieux. Il finit par sortir de son coin, mais sans oser faire d'avantage, étant agité par des sentiments ambivalents: se faire remarquer, ou rester discret... Là était réellement la question.

[silver]

Silver, vautré dans son fauteuil, remarque l'arrivée discrète d' Enkeli. Au bout d'un effort sur-divin Silver s'extirpe du siège et se dirige vers l'ange d'Ange.

Wrouaaafffs'exprime Le Chauve.Bonjour Enkeli. Je suis conscients que nous n'avons pas prit un bon départ lors de notre dernière rencontre.Je m'en excuse. Soit le bienvenue parmi nous. Viens donc t'installer avec nous tous. C'est ma tournée et que tous se désaltèrent.

Le ton est calme et amical et les paroles sincères.

[Chance]

Le Maître étant passé à autre chose, Chance en profite pour se diriger vers la chaine hi-fi et baisser le son pour sortir de l'ambiance discothèque, puisque de toutes façons plus personne ne danse. Il laisse néanmoins la musique en fond, faut pas déconner, on parle de son groupe préféré quand même...

Ne sachant pas trop quoi faire, vu que tous semblent occupés, entre les différents cadeaux et les différentes conversations, il va au bar, se commander un truc à boire. Une boisson sans alcool apparemment, c'est un autre changement qui semble s'être fait en lui. Une fois servi, il fait le tour de la pièce, comme s'il s'intéressait réellement aux décorations et autres ajouts temporaires, non qu'il n'en ait rien à faire, mais ce n'est certainement qu'une façade pour masquer le fait qu'il ne sache pas trop quoi faire. Ou alors il cherche à attirer l'attention en faisant ça... Enfin, ça serait bizarre quand même !

[Galila]

  Galila profite du câlin avec Oniriel, fermant les yeux et souriant d'aise. Lorsque ses paupières se relèvent, il aperçoit Enkeli, si rarement visible au Café, et voit le manège de Chance qui ne semble pas le plus à l'aise. Prenant son temps, le Novalis se détache du jeune Blandine et va se servir une nouvelle tasse de chocolat, regardant un peu tout le monde entre deux gorgées, sans cesser de sourire. Il va chercher un paquet assez important et d'une forme étrange, à côté et non sous le sapin, avant de se diriger vers Silver et Enkeli.

- Voici pour vous, mon ami, dit Galila en posant le présent devant l'Ange d'Ange. Qu'elles ornent les lieux qui vous sont chers.

  Laissant là ses deux collègues, il repart un peu plus loin. Ses pas le mènent dans le sillage d'un autre aligné, le Laurent, qu'il n'aborde pas tout de suite. Il l'observe un peu, sirotant sa boisson chaude, puis se décide à approcher un peu plus.

- La décoration serait-elle à ton goût ? s'enquiert le Novalis avec un sourire en coin.

[Beretta]

L'ange de Dominique hausse un sourcil et fait le lien avec le cadeau. Le premier. Pas le second.

Ah oui, c'était quoi les cadeaux déjà ?
- un inhalateur qui simule le gout des aliments.
- un livre et une arme à feu de collection, un vieux flingue (Beretta 1934 pour les connaisseurs à 1 & +)

Elle finit par répondre au Maitre avec un air neutre, genre "je débarque, faut pas trop m'en vouloir"

Je pense qu'il y a de tout au comptoir, ça doit donc inclure le chocolat.

Instant de réflexions. Plusieurs idées lui traversent l'esprit, certaines lui demandant de garder son calme et de cligner des yeux quelques instants afin de les chasser et de revenir à l'instant présent. Soudain, elle se précipite comme un fauve et commence à préparer du chocolat ... avec un sourire. Style "oups, j'ai pas réagi assez vite, je m'en occupe de suite !"

[Chance]

Alors que le Novalis l'interpelle, c'est tout naturellement qu'il lui répond.

"Ouais, c'est sympa. Je ne me souviens plus de quand date la dernière fois que j'ai participé à une fête de ce genre, alors c'est vrai que j'ai pas vraiment de comparatif..."

Il sourit également. Manifestement, avoir attité l'attention de Galila devait être satisfaisant. Il avait un sourire en coin qui laissait à penser qu'il avait une idée derrière la tête. Mais comme il ne disait rien pour le moment, ceux qui le connaissent bien peuvent imaginer qu'il ne sait pas si elle serait de bon ton.

[Neven]

- Je te remercie Beretta.

Le sourire de Neven semble sincère, quoiqu'un peu fatigué.
Elle vient s'assoir au comptoir, près de l'Ami de Dominique.

Elle repousse son chapeau en arrière, s'allume une cigarette, et souffle un coup.
Prendre deux secondes à ne rien faire, par moment ça fait du bien.