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Le Beau Bar à Brian
Brian ressert Ayla, les yeux pleins d'incompréhension. La question de Silver finit de le dérouter.

Bon, ça va !! J'ai ripé et j'ai failli me casser la gueule derrière le bar. Vous avez décidé de vous foutre de ma gueule ? je vous avertit, c'est pas une bonne idée!!
Oh mon dieu ! Mais c'est que le verre de Léo est encore plein ! Il a faillit l'oublier avec tout ce bordel !

Rapidement il corrige ce manque de respect vis-à-vis de cet humble liquide et manque de s'étouffer à la révélation supranormale de Brian (oui, supranormale, ça ne veut rien dire pour un ange).

Mais c'est quoi ces conneries encore ? ça lui arrive souvent ?
Bien peu de temps c'est passé depuis le départ, un poil mélodramatique de Victorious. D'ailleurs, Yvain se plaint peut être toujours du fin fond de ses toilettes, et les débris de la fleur, écrasée sans pitié par les sortant, jonche sans doute toujours le sol.

Bon faut dire que Brian passe pas forcément souvent le balais. Mais les débris sont presque frais quoi...

Victorious est donc de retour, une radio à la main. Dans l'immédiat, une chronique d'un critique littéraire quelconque. Visiblement, il se fout éperdument de ce qui se diffuse, mais il semble tenir à garder une radio à portée de main.

Inconscient du drame de Brian, Victo' s'installe à une table à l'écart.


Heu... Je vais zoner un peu dans le coin.

Dit t'il avec un air d'excuse, comme s'il rompait là quelques contrats tacites.
La créature semblait paniqué depuis la manifestation bizarre de Brian. Une peur irrationnelle qu'il aurait été bien incapable d'expliquer. L'arrivée de Victorious sembla le rassurer et il alla se placer à ses cotés sans quitter des yeux Brian.
Un peu surpris par l'affection de l'Uphir, le démon observe Brian, qui du reste est le point de mire de beaucoup de monde.

Il se penche vers le Todd et lui chuchote:


Y a moins de monde que tout à l'heure. C'est quand même pas lui qui les as virer? Je le sent énervé.
Un type encapuchonné entre dans le bar.
Et quand je dis encapuchonné, je veux dire : avec une grande cape comme dans l'temps, pour se protéger du mauvais temps notamment. Mais même à l'intérieur, il garde son manteau.
Après un rapide coup d’œil circulaire, il baisse les yeux et se rapproche prestement de Léodagan.

Arrivé à la hauteur du serviteur de Joseph, il le regarde, droit dans les yeux. Ce dernier (ainsi que les autres personnes à côté) peut voir qu'il n'a pas l'air content du tout.


Bon sang mais qu'est-ce que vous foutez là ?! Ça fait deux plombes que j'vous cherche partout !
Vous allez m'faire le plaisir de remballer vos cliques et vos claques, de récupérer les deux autres glandus, et de sortir d'ici tout d'suite ! Maintenant !
Autant Yvain sait (sisi ça lui arrive) que demander de l'aide à Léodagan est inutile, autant son visage s'éclaire en reconnaissant la silhouette de l'encapuchonné.

Sire ! Sire ! Fort heureusement vous voilà ! Je suis fort gêné car en manque de papier hygiénatique. Sauriez-vous m'aider à en quérir ?

Vous pouvez pas vous essuyez avec ce que je vous ai donné?

Y'en a plein de papier dedans.
Le Perceval était tranquillement à regarder les anges et les démons se mettre sur la tronche par syllables interposées.

Son teint avait pris une rougeur étonnante. Je ne précise pas qu'il avait mais alors rien compris


Ca m'rappelle les repas d'famille où y avait ma grand mère qui détachait son dentier pour l'tremper dans l'armagnac le temps qu'on lui prémache les p'tits pois.
C'était dégueulasse. Et ça gueulait et ça gueulait. Du coup, moi et les frangins, on foutait l'feu au verre .

Quelqu'un veut faire un cul d'chouette?

Il se sentait visiblement bien dans c'bar le connard de service.

Braianne ! T'as des artichaux ?
Arthur ne réagit pas aux propos de Yvain, en dehors de devenir un peu plus énervé et plus rouge.
Il regarde Léodagan encore plus fixement, et on pourrait croire que ses yeux vont bientôt sortir de leur orbite.


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