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Où l'on parle de fin du monde...
#1
Un bar un peu chic perdu quelque part en banlieue d'une ville.


Un homme d'un certain âge pénètre dans l'établissement d'un pas alerte, un journal à la main. Il est vêtu d'un costume trois pièces, à l'ancienne, et porte une paire de mocassins en cuir rendant impossible toute approche discrète, de part le couinement généré à chaque pas. Néanmoins, la chose qui marque le plus quand on observe cet homme, c'est son visage qui parait très marqué par la vie, et surtout ses yeux verts, incroyablement expressifs.

Parcourant la salle du regard, il s'interrompt en voyant un homme seul au bar. La trentaine, cheveux courts, vêtu d'une veste noire, d'une chemise blanche et d'un jean, il semble attendre en sirotant un cognac.
L'homme en costume sourit et se dirige vers le bar, prenant la chaise la plus proche de sa cible.
Il adresse un bref signe de la main au barman, et commande la boisson qui avait été convenue.


- S'il vous plait ?
Un whisky, sans glace je vous prie...


Sa voix plutôt rauque et l'expression générale de son visage aurait pu faire croire qu'il s'agissait d'un ancien criminel... Ou d'un criminel encore en exercice et qui aurait réussi. Aussi le barman s'empressa de le servir et s'éloigna tout aussi rapidement.

Sans regarder l'homme à sa gauche, il pose le journal sur le comptoir entre eux. Les gros titres parlent d'une descente dans une des associations d'Immac.


- Il semblerait que ça ait commencé.

Le jeune homme qui faisait tourner son verre, perdu dans ses pensées, ne jette même pas un regard sur la feuille de choux.

- Je vous l'avais prédit, non ? Preuve en est que vous pouvez me faire confiance...
Les évènements s'accélèrent. Bientôt, ils devront se confronter les uns aux autres. Ce sera le moment de vérité.


- Vous êtes tellement sûr de vous. Vous savez bien que les "habitants" de la ville sont... parfois un peu déroutants, et que rien n'est gagné d'avance.

- Nous verrons bien. Le plan est finement mené pour le moment. Bientôt, la ville entière leur échappera.


Le barman revient poser une coupe de cacahouètes et le silence s'impose de lui même. Pendant quelques secondes, les deux hommes ne semblent plus se connaître. L'atmosphère devient pesante et le barman semble comprendre que sa présence n'est pas souhaitée. Il recule donc et retourne de l'autre coté du bar.

- Et Elle ? Que sait-on de sa réaction? Qui sait ce qu'Elle fera ?

- Il paraitrait que seul un archange du nom d'Yves pourrait le savoir. En attendant, profitons du spectacle. Nous allons sur des jours difficiles.


Il tend son verre vers le vieil homme et celui-ci trinque d'une façon forte.

- Et bien... aux derniers jours d'Immac, alors.
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#2
Le même endroit, un peu plus tard...


Enfin... L'ange qui était entré par hasard dans le bar avait décidé de s'en aller.
Les deux protagonistes, muets depuis près d'une demie-heure, s'échangèrent un regard.


- Venons-en directement aux faits, avant d'être à nouveau dérangé par un autre importun.
Où en sont ils ?


Un soupir satisfait se fait entendre de la part du plus jeune, devant l'empressement dont fait preuve son interlocuteur.

- Droit au but, mhh ? Je n'en attendais pas moins...
Pour faire simple, disons simplement qu'ils doivent être en avance par rapport à vos expectatives. Ils approchent tout doucement du loup.


- Vraiment ? Vous avez donc réussi à dénicher sa planque...

Le jeune homme secoue la tête positivement.

- Ça n'a pas été bien difficile !
Je suis même étonné que vous ne l’ayez pas découvert de votre propre chef.


Après une petit soupir de frustration, l'homme plus âgé se renfrogne.
Il termine son verre de whisky d'une traite, et finit par reprendre la parole après une dizaine de secondes.


- J'ai fait quelques recherches de mon côté... Afin d'entrer en contact avec Elle. Ou, à défaut, de pouvoir anticiper sa réaction...
Mais pour l'instant, ça n'a rien donné.


Le jeune homme fait tourner le liquide ambré dans son verre. Il a visiblement la tête ailleurs.

- Elle n'est jamais vraiment intervenue. Les termes du contrat sont clairs : La déranger serait suicidaire. Espérons que nos troupes n'auront pas besoin d'Elle.
... Ou qu'ils ne La trouvent pas avant nous...
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#3
Dans un autre rade, un autre jour...

Le jeune homme entre dans le bar, trempé par la pluie. Sans même faire un geste pour s'égoutter ou s'essuyer, il se rapproche du vieil homme déjà assis au bar.

- Avez-vous entendu les informations ?

- Bonjour, je vais bien et vous-même?

- Comme si il était nécessaire d'être courtois...
Elle est rentrée en résistance, visiblement. Elle aurait même demandé de l'aide chez Brian, à ce que j'ai entendu dire.


Le vieil homme avale une gorgée de whisky.
Le plus jeune passe une main dans ses cheveux pour les recoiffer.


- Je suis au courant. Anges et démons ont raté une belle occasion d'ailleurs, sur ce coup-là.
On peut voir cela comme une bonne nouvelle, non?

- Certes. Une alliance aurait été difficile à assumer.
Et notre intérêt ne s'y prête pas.


- Je pense qu'il est quasiment certain qu'ils ont tous des vues sur la propriété maintenant. Mieux vaut tard que jamais. Disons que cela prend toute leur attention, j'ai l'impression.

- Le tremblement de terre signifie que les opérations ont commencés. Il faudra vérifier l’amplitude des prochains. Combien de temps faut-il pour qu'elles arrivent à leur terme ?


Le vieil homme regarde sa montre.

- Si nos calculs sont exacts ... il faudra environ deux semaines. Peut-être plus si les objets sont retrouvés.
A moins que nous ne nous en mêlions personnellement...

- Exclu pour le moment. Nous avons des troupes et notre implication doit être la plus discrète possible.


Le silence s'installe alors que le barman sert un verre au jeune homme.

- Ne trouvez-vous pas cela excitant ? Cette part d'incertitude qui fait que rien n'est gagné d'avance ? L'idée que nous pourrions La rencontrer très bientôt ?

- J'en suis tout émoustillé.
Mais nous ne pouvons nous réjouir pour le moment car nous n'avons aucune idée de ce qu'Elle fera une fois sur place.

- C'est pas faux. Et bien trinquons alors... Pour Elle.


Le jeune homme claque son verre contre celui de son ainé.

- Pour Elle !
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#4
Le café coulait doucement dans la cafetière, parfumant l'appart de son odeur vivifiante.

Erwan n'était pas du matin. Se lever aux aurore pour un boulot de merde payé une misère, ca ne l'aidait pas à enchanter ses matins. Surtout avec le gosse qui pleure et sa femme qui lui crie dessus. En plus, il dormait mal en ce moment. Peut être pensait il un peu trop à Michelle, sa nouvelle collègue qui avait un cul d'enfer.

*CLING*

Et merde, il avait du poser sa tasse trop prés du bord de la table. heureusement qu'elle était vide, tiens ... L'homme se lève pour prendre une autre tasse et se fige soudainement. Dans le meuble, les tasses semblent bouger toute seule, tout doucement. Et soudain une secousse plus importante.

*Cling CLING cling*

Trois secondes seulement, mais la terre a clairement tremblé cette fois. Erwan se force un peu à sourire. Une fausse alerte, se dit il....
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#5
Hé chéri! Tu veux pas monter un peu ?  ... Hé lapin! Je te cause !! GHé ? Hé ? ..... Va te faire foutre, puceau !! Impuissant !! ... SPORTIF !

Ronda crache un gros glaire sur le sol. Saleté de toux. Encore un client qui la délaisse pour une de ces jeunes filles juste arrivée. Dire qu'elle fut la plus belle, Ronda. Elle en a fait tourné des têtes, la gironde et elle a dépucelé la moitié du lycée, y'a trente ans. mais la rue, l'alcool, la drogue et l'âge .. maintenant Ronda ressemble à un mélange entre un bouledogue et balladur qui aurait pris 100 kilos... Ça aide pas à attirer les clients. En titubant a cause de son pied Bot, elle décide de rentrer chez elle. C'est pas son soir et y'a encore une bouteille de Villageoise qui l'attend.

La secousse la déstabilise et Ronda s'écrase sur le sol de toute sa masse, sa perruque allant glisser sur la chaussée. Relevant sa tête chauve, Ronda ouvre grand les yeux, affolée. La ville toute entière tremble.

A l'église, le pére Thisquen fait un rapide signe de croix et fonce tenter d'empêcher de tomber les cierges  et les statuettes de la vierge.  Un jésus sur la croix se brise sur le sol alors que le père  a du mal à tenir debout.

Dans la discothèque, les lustres balancent de droite à gauche alors que les bouteilles du bar vont toute s'écraser sur le sol. Lucie peste en s'éloignant pour ne pas se blesser. Elle puise peu de satisfaction devant la panique des humains qui dansaient. Son commerce va avoir du mal à s'en remettre.

La secousse dure 40 secondes et provoque nombre de dégâts dans la ville, mais heureusement, uniquement des blessés légers. L’hôpital fera son maximum pour absorber la masse des blessés.


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#6
Nouvelle journée, nouveau bar.

Comme la dernière fois, le vieil homme était en avance. Plongé dans la lecture d'un magazine à une table éloignée du bar, il ne vit pas celui qu'il attendait entrer dans le bar. Celui-ci se dirigea immédiatement vers lui après avoir poussé la porte, ne prenant le temps que de commander un café au passage.

- Hé bien, il semblerait que les chaines aient toutes été détruites. Quelle quantité d'énergie a été récupérée du rituel ?

Le vieil homme baisse son magazine, dévoilant des traits un peu tirés par la fatigue.

- J'ai vu... ou plutôt, je l'ai ressenti. La quantité est plutôt limitée, je le crains. Assez pour La bloquer ici, pas assez pour La maîtriser. Les premiers artéfacts ont été détruits très rapidement. Ceci explique cela.

- Elle n'est pas maitrisée ? Mais où est-Elle alors ?

- Sûrement cachée quelque part dans la ville... je vous l'ai dit : Elle est bloquée.

Le jeune homme passe une main dans ses cheveux mi-long. Il semble réfléchir.

- Pour le moment, il y a de fortes chances qu'Elle essaye de récupérer des forces. Vu Son origine, ce devrait être rapide.

- Deux semaines, à peu près, si mes calculs sont bons. Après, je ne sais pas trop comment Elle réagira. Tout dépendra de ce qui a été placé dans Son esprit lors du rituel. Elle peut se montrer reconnaissante... ou être très en colère.

Un soupir agacé.

- Encore de l'attente, en gros...
J'aurais aimé que nous passions à l'action, pourtant. Il était temps de frapper un grand coup !


- Patience, mon ami... Patience. La fin du monde n'est que repoussée. Il faudra juste La retrouver une fois qu'Elle aura récupéré.
Patience...
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#7
Dans un petit bistro, quelque part dans les Marches...


L'endroit était pratiquement désert. Il faut dire que l'heure tardive - ou très matinale suivant la manière de considérer l'horloge - venait d'avoir raison de l'ultime vieux soulard qui était parti en titubant.
Il ne restait plus que deux hommes, en plus du patron. L'un des deux semblait avoir la trentaine, le second était bien plus âgé et marqué par le temps.


- Je suis désolé messieurs, mais je dois fermer.

Le jeune homme élégant regarda alors fixement le propriétaire rondouillard, un instant.

- En fait, je crois que nous allons rester un peu plus longtemps et que vous allez partir vous coucher.

Le patron sembla hésiter un instant. Puis il fit demi-tour et quitta le bar à son tour, sans rien dire de plus.
Söze commenta l'action sur un ton un peu sarcastique.


- Impressionnant... Personnellement j'ai tendance à préférer les méthodes plus... naturelles.
Je trouve ça plus gratifiant.


- Une perte de temps.
L'esprit des races inférieures est faible : il est facile de le surcharger et de le contrôler.


En guise de conclusion à sa brève réponse, le jeune homme avala son verre d'un trait.

- J'imagine que nous approchons du dénouement ? Le manoir est détruit et la majorité des réceptacles ont fini en cendre. Qui aurait cru que les anges auraient usé de telles extrémités ?

- J'en suis le premier surpris. Une telle brutalité n'est pas pour me déplaire mais de nombreuses vies ont étés perdues.

- Nos derniers espoirs reposent donc sur Elle ? Utiliser Dariel comme messager n'a pas eu que des avantages. Elle a résisté au rituel grâce à la rapidité des anges et des démons mais elle ne doit pas se balader à Immac sans contrôle.
Si Elle voyait tout ce que nous faisons... Elle n'aurait pas de pitié pour nous.


Le silence s'installa quelques secondes. Les deux hommes ne se regardaient pas, ils fixaient un point imaginaire devant eux.
Peut-être étaient-ils en train d'imaginer ce qui pourrait se passer.

C'est Söze qui finit par reprendre la parole le premier.


- Je vais lancer mes hommes à sa poursuite. Il faut la récupérer et, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je préfère que ce soit les miens plutôt que les vôtres.

- Sage décision mais il n'est pas temps de faire une course. La retrouver est notre priorité absolue. Mes sbires iront, eux aussi.

Le vieil homme haussa les épaules.

- Bien... Je pense quitter la ville quoi qu'il arrive de toute façon.
Mais je n'aimerais pas partir sur un échec.


Il se leva et prit son chapeau.

- Adieu donc ! Je crois que nos rencontres ne seront plus nécessaires.

Alors qu'il faisait volte-face pour se diriger vers la sortie, la main du jeune homme se posa fermement sur son épaule et le tira brusquement en arrière.
Déséquilibré, surpris, Söze protesta :


- Qu'essayez-vous de faire ?! Vous savez bien que vous ne pouvez pas...

Et le vieil homme se tut.
Le jeune homme, un peu plus grand, le tenait doucement mais fermement dans ses bras. Il plongeait son regard dans le sien.
Söze se mit à rougir malgré lui, alors que le charmant jeune homme approchait doucement son visage du sien. Il lui murmura :


- Je crois que, suivant les conventions sociales, il serait plus approprié que vous apparaissiez enfin telle que vous êtes. Ce déguisement n'est plus nécessaire...

Lentement, les traits de Söze se raffermirent en même temps que ses cheveux s'allongèrent. Il obéissait sans trop savoir pourquoi.
Bientôt, à la place du vieil homme se tenait une superbe femme, flottant allègrement dans des vêtements trop grands.
Elle laissa échapper un petit souffle. Elle ne pouvait plus bouger, comme hypnotisée...


- Ne... Ne fais pas ça...

Mais la supplique resta lettre morte et les lèvres des deux alignés se joignirent. Les yeux fermées, elle se laissa aller à cette douce récompense...
Quand le jeune homme relâcha son étreinte, néanmoins, elle ressentit une certaine frustration. Le baiser était froid et mécanique, sans émotion.


- Veuillez accepter mes excuses, j'ignore pourquoi mais il fallait que je le fasse.

Elle essuya distraitement ses lèvres, évitant le jeune homme du regard.

- Cela est interdit par nos statuts et notre essence même...
Vous êtes dépourvu d'émotion m'a-t-on dit. Ce baiser est donc... surprenant.


- Une partie de moi le désirait plus que tout. Ma mémoire... semble défaillante sur ce point.

Elle remit son chapeau, ne prit pas le temps de changer de nouveau de forme et se dirigea précipitamment vers la sortie.

- Votre mémoire vous reviendra quand vous aurez enfin le grade que vous méritez, Capitaine Berney. Hélas pour vous, je serai déjà partie.

- Je comprends, Maitre Neven. Adieu donc.

Elle sortit enfin, laissant le démon à sa solitude. Lui pourrait jurer qu'un instant, il avait vu ses yeux briller...
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#8
Dans un wagon première classe d'une TGV ayant quitté Immac il y'a un moment.

Seul dans sa rame, un homme chaussé de petites lunettes rondes attend devant un écureuil empaillé. Une vois l'interpelle.


Professeur? Des nouvelles?

Un homme particuliérement costaud vient de rentrer dans le wagon, il vient s'asseoir en face du Professeur.

En effet, Aurélien vient de réintégrer son réceptacle. Il désigne l’écureuil. Il a donc échoué à prendre contrôle de Gaîa, comme nous le craignions.

Echec sur toute la ligne alors ? Dois je reprendre contact avec la secte ?

Non non laissez les. Nous n'avons plus besoin d'eux. Qu'ils se débrouillent. Avec un peu de chances, les anges feront une bavure et finirons de se décrédibiliser.

Que va faire Gaïa maintenant? Elle doit être très en colère, non?

Certes, mais sa promesse faite aux deux frères l'empêchera surement de verrouiller Immac. Elle prendra certainement une compensation, par contre. Je n'aimerais pas être à la place des Administrations respectives des deux camps.

Pourquoi le rituel n'a pas vraiment marché? Nous avions accumulé  telement d'énergie avant que les anges et les démons ne nous découvrent...

Un partie de cette énergie semble s'être volatilisée. Nos réceptacles ne devaient pas être bien conçu. Ou alors ... 

On abandonne Immac alors ?

Certainement pas. Les anges et démons vont prendre conscience de la réalité d'Immac petit à petit ... Nous profiterons de leurs hésitations. Croyez moi, rien n'est fini.

Mais nous avons rapatrié presque tous le monde!

Presque ?

Oui, nous n'avons pas réussi a contacter Litigium.

----------------

Un laboratoire quelque part.

Un homme rentre visiblement excité.

Alors ? Ou est il ? Ou est il ?

Un homme en blouse blanche l'acceuille.

Il est la monsieur Litigium. Nous l'avons isolé dans cette pièce.

Litigium se colle à une vitre, tout souriant. A l'intérieur, un enfant semble être en train de dormir.

Qu'il est mimi !! Il sait qui il est ?

Oui, Monsieur. Il avait marqué les rêves de toute la ville et ceux de la secte lui ont apporté beaucoup. Sans compter l’énergie du rituel que vous avez détourné.

Si le Professeur l'apprenait ... Hé hé hé !!


En tout cas , il grandit très vite. Il a déjà l'apparence d'un garçon de 10 ans.

Bien, bien !! On va se faire discretun moment ... Le temps qu'il prenne des forces. Et aprés ... on reprend ce qui nous appartient.

Le scientfique acquiese et s'éloigne. Litigium caresse la vitre sans quitter le gamin des yeux.

Bienvenue chez toi, Marcus.. On attendait tous ton retour ....
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