03-08-2011, 11:05 AM
Galila adresse un sourire franc au serviteur de Laurent.
- Oui, Chance, c'est exactement cela, nous sommes en guerre. Et nous avons besoin de soldats, de combattants, pour la mener à bien, pour ne pas céder de terrain au camp d'en face. Nous avons besoin de vous pour aller de l'avant, balayer les doutes et les contretemps sentimentaux. Besoin de vous également pour faire rempart à ceux qui n'ont pas le force de résister à la puissance des Démons. Vous êtes notre fer de lance, notre bouclier, nos bataillons.
La voix de l'Ange de Novalis n'est pas moins exaltée que celle du grand gaillard. Et comme toujours la sincérité est l'une des cordes vibrantes de son discours.
- Mais les guerriers ont besoin de leur foyer pour se ressourcer et savoir pourquoi ils se battent, comme ils ont besoin des bras de leurs proches lorsque la force ne suffit plus et que le courage devient résignation et se dilue dans les souffrances accumulées. De même les peuples qui ne veulent pas se perdre et devenir des organismes assoiffés de sang ont besoin de ceux qui voient tomber les braves, de ceux qui gardent la mémoire et le souvenir de toutes les peines et de toutes les horreurs endurées, juste pour ne pas oublier.
Galila fait une pose et boit quelques gorgées en fermant les yeux. Lorsqu'il les rouvre, ses prunelles dégagent une telle lumière qu'elles sont difficilement supportables en face.
- Bien sûr que le Grand Jeu justifie toutes ces pertes, Chance. Bien sûr... mais si les Anges étaient tous calqués sur le même modèle, si nous, pacifistes et humanistes, n'avions pas voix au chapitre, combien de victimes compterions nous bientôt sur Terre au nom de ce Grand Jeu ? La question est rhétorique, ne t'inquiète pas. Je voudrais simplement que tu saches que si nous souhaitons tous la défaite du camp adverse, nous ne participons pas tous au Grand Jeu de la même façon, conclut le Novalis avec un sourire d'une grande douceur.
- Oui, Chance, c'est exactement cela, nous sommes en guerre. Et nous avons besoin de soldats, de combattants, pour la mener à bien, pour ne pas céder de terrain au camp d'en face. Nous avons besoin de vous pour aller de l'avant, balayer les doutes et les contretemps sentimentaux. Besoin de vous également pour faire rempart à ceux qui n'ont pas le force de résister à la puissance des Démons. Vous êtes notre fer de lance, notre bouclier, nos bataillons.
La voix de l'Ange de Novalis n'est pas moins exaltée que celle du grand gaillard. Et comme toujours la sincérité est l'une des cordes vibrantes de son discours.
- Mais les guerriers ont besoin de leur foyer pour se ressourcer et savoir pourquoi ils se battent, comme ils ont besoin des bras de leurs proches lorsque la force ne suffit plus et que le courage devient résignation et se dilue dans les souffrances accumulées. De même les peuples qui ne veulent pas se perdre et devenir des organismes assoiffés de sang ont besoin de ceux qui voient tomber les braves, de ceux qui gardent la mémoire et le souvenir de toutes les peines et de toutes les horreurs endurées, juste pour ne pas oublier.
Galila fait une pose et boit quelques gorgées en fermant les yeux. Lorsqu'il les rouvre, ses prunelles dégagent une telle lumière qu'elles sont difficilement supportables en face.
- Bien sûr que le Grand Jeu justifie toutes ces pertes, Chance. Bien sûr... mais si les Anges étaient tous calqués sur le même modèle, si nous, pacifistes et humanistes, n'avions pas voix au chapitre, combien de victimes compterions nous bientôt sur Terre au nom de ce Grand Jeu ? La question est rhétorique, ne t'inquiète pas. Je voudrais simplement que tu saches que si nous souhaitons tous la défaite du camp adverse, nous ne participons pas tous au Grand Jeu de la même façon, conclut le Novalis avec un sourire d'une grande douceur.