22, v'là les flics !

[Inata]

Quelqu'un tambourine méchamment à la porte métallique de l'usine, en gueulant, qui plus est.
Pour l'instant, difficile de savoir précisément ce qu'il est en train de dire...



(Hrp : oui oui, même si y'a personne physiquement en jeu... ^^
Ceci dit, seules les personnes présentes à l'usine actuellement peuvent réagir.)

[Jose Speraie]

La voix suave de la demoiselle typée africaine résonne dans l'usine vide.

oui j'arrive ... c'est pour quoi ?

"Bordel c'est qui ça encore !"

José était en train de ranger les derniers paquets sortis de la voiture, et c'est les bras chargés qu'il sursaute ainsi quand on tambourine a la porte. Il pose tout cela derrière la grosse machine abandonnée avec le reste du matos, et contourne l'antiquité pour aller ouvrir.

Il se tape sur le front ! "merde !"

Aussitôt la jeune femme sort une veste de tailleur qu'elle enfile, ainsi qu'une paire de chaussures de luxe. Elle se regarde les jambes pour voir si elle est "sortable" et soupire.

"Et bon ! Un jour c'est ma tête que j'oublierais ..." Se dit José en stoppant son pouvoir d'invisibilité.

La jeune femme entrouvre doucement la porte, pour se laisser le temps de voir qui est derrière, afin de s'y préparer au mieux.

Bonjour !?

HRP oui oui bien sur j'avais bien compris l'utilité du forum RP autre que "juste pour nous organiser" ^^
Enfin bref je suis seul(e) a l'usine actuellement /HRP

[Inata]

La personne a l'extérieur qui tape contre la porte en métal a une allure de clodo.
En tout cas, l'odeur qu'elle dégage semble confirmer cette théorie, surtout quand elle parle. (Relent de vinasse.)



"Bah 'lors 'po'r'quoâ l'est fe'mée cet' p'tain d'port' d'merde lÔ ? Kè'kcé kc'bordèleuh lô spa possib' ?!"

Ah, et en plus elle parle fort, la personne.

[Jose Speraie]

Sourire en coin et soupir mental de soulagement.

héhé salut mon bon homme !
que faites-vous donc par ici ? Vous êtes perdu peut-être ?

et cette porte est fermée pour que les gens cessent de s'introduire dedans ... la municipalité va prochainement la rénover et l'utiliser a d'autres escients ...

A "bon" escient j'entends !

[Inata]

"Mâ j'm'EN FOUS MOÂ d'ton essence ! S'ma piÔle moâ lÔ et j'veuh pioncer maint'nant !
T'vas keumême pas m'faire chiay toi heing ?"

Tel l'ours brun d'Afrique, notre bon ami essaye de se faufiller à l'intérieur par ... euh, ben la demie ouverture dans laquelle se trouve la femme noire.
Avec une agilité et une dextérité hors du commun pour un mollusque des pyrénées, il pose une main sur le cadre de la porte, probablement pour éviter de se casser la gueule, mais aussi pour rentrer.

[Jose Speraie]

Justement mon bon monsieur ! C'est exactement ce que nous allons faire ! en pointant un doigt vers l'homme vous devez être devin, car bientôt cette vieille usine inutile deviendra un centre d'accueil des SDF ! "hé hé hé" pense t-elle

Par contre pour le moment vous ne pouvez entrez j'en suis fort marri ! Il va vous falloir trouver une autre terre d'accueil pour quelques nuits mon cher monsieur ...

Elle fait un moue contrite a l'adresse de l'homme, tout en se positionnant de manière a l'empêcher d'entrer plus avant.
Heureusement que rien n'est en vue depuis l'entrée de l'usine.

[Inata]

"Heing ? T'tRouv' çÔ mÔrrant tÔA ? T'fous d'MA GUÔLEUH en plus ? Pourr'tur capitÔlist' d'merde vÔ !"

Notre chaleureux personnage, que nous appellerons désormais Jean-Claude, essaie de rentrer, comme sus-mentionné.
Mais la femme noire ne l'entend pas de cette oreille, aussi ne bouge-t-elle pas, bien décidée à défendre son territoire.
Du coup, JC se heurte à elle, lui permettant d'apprécier l'odeur affinée qu'il dégage (oui oui, affinée... comme pour un fromage).

... Mais c'est qu'il est lourd l'animal ! Il doit bien peser pas loin de deux quintaux. D'un mouvement de bras, il repousse la femme sans trop de mal et pénètre à l'intérieur de l'usine, en zigzaguant légèrement.

[Jose Speraie]

Bon écoute mon gars ... visiblement courroucée. J'ai un truc pour toi ! ça te permettra de passer la nuit ailleurs ! "au bar quoi" a l'hôtel !

La femme farfouille dans sa poche et en sort un billet de cinquante, qu'elle agite devant sa tronche comme si c'était un chien savant.

Alors tu le veux hein ? tu le veux ?
oh oui tu le veux ... oh oui !

VA CHERCHER !!! En le froissant et en le balançant bien loin dehors.

Avant que "Jean claude vla l'drame" ne fasse quoi que ce soit, elle sort un papier de sa poche et note un truc dessus.

[Inata]

"Huuuu ?"

JC se met à suivre le billet du regard. Il reste un instant à se demander si ce qu'il croit avoir vu et compris est bien vrai, puis finalement il se décide à bouger.
Il ressort de l'usine et s'approche assez rapidement du billet qui est par terre, en tanguant un peu.

Il se met à rire doucement.

"Héhéhéhéhé... viôn pôr 'ci toi, mimignoon...
Viens popoche à papapapa... AHAH !"

Il se redresse avec difficulté, le billet dans les mains... Il le range rapidement dans sa poche.

"OUAAAAAAAAAAIS !
Allaye ! Merciiiih ma gross' et JOYEUX NOËËËËËL !"

Oui oui, on est en février.
JC commence à s'éloigner vers la sortie de la cour de l'usine en chantant un truc qui ressemble à vive le vent.
Pour l'instant, il semblerait qu'il ait décidé de se barrer.

[Jose Speraie]

attends mec !

En courant derrière lui.

Tiens prend ça ...

Elle lui tend un billet ou il est inscrit un numéro de téléphone et un nom.

Tiens appelle ce numéro il te trouvera un coin douillet ou dormir ce soir !
Ou les autres soirs ... 'fin tant qu'il y aura des travaux quoi ! Et tu auras même plein d'autres billets comme celui-ci !

Dit lui bien que tu appelle de la part de Jojo ! ... attends je vais le rajouter même ... En griffonnant d'une main précise sur le bout de papier.

Mme Delarge jessy
n° de tel 2596

Précisez que vous êtes SDF, humain et que Jojo vous as conseillé d'appeler ce numéro pour trouver un endroit ou dormir.

Puis s'il prend le papier, elle se détourne en rigolant intérieurement a la double bonne blague qu'elle vient de faire.
Lorsqu'elle passe la porte de l'usine, elle la referme complétement.

HA HAHAHA Rama va être fou ! haha hahaha