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[RP secret]Le ciel s'obscurcit
#1
Il est à peu près 20h30, le ciel est clair au-dessus d'Immac en ce 22 février 2009. Noémie Bocquet, agent de police de son état, patrouille dans sa voiture, non loin du centre-ville.

Au même moment, Jeanne, Louis et Henri, 3 lycéens, force la porte d'un magasin du quartier, armés et l'air totalement fou. Des gens sont à l'intérieur malgré le fait que le magasin soit fermé. En effet, la patronne de mode était restée là toute la journée, afin de remplir divers papiers administratifs, en compagnie de son employé. Ce dernier, voyant les jeunes arriver semble plus que surpris:


Mais que faites vous là?

La fille du trio, avale une pilule et lui crie:

Ta gueule! On veut la caisse!

Apeuré, il recule alors que la vendeuse et patronne va à la caisse et leur tend l'argent. Son employé en profite pour tenter de s'approcher de la porte. Un des garçons le voit et ouvre le feu, le touchant au ventre avec son pistolet. L'homme s'effondre dans une marre de sang, sa vie s'échappant déjà de son corps mortellement blessé. Le gamin rit.

Bordel, c'est trop fort ce truc! T'appuies sur la détente et paf! Le mec il meurt, trooooop top. Je savais qu'on avait bien fait de voler la carte bleue de mon père, maintenant, on est des dieux!

Ses camarades approuvent et l'un des garçons sort du bâtiment, pendant que la fille prend l'argent, et que son camarade la couvre.

Au même instant, l'agent de police entend la détonation, arrête son véhicule et saisit la radio


-Bocquet à Central, Bocquet à Central. Je viens d'entendre un bruit ressemblant à un coup de feu près du magasin de mode du CV, je sors pour investigation.

- 10-4. Soyez prudente.


L'agent sort alors, arme au poing et aperçoit un jeune homme, l'air un peu perdu, avec un colt dans les mains. Doucement, elle s'approche de lui et crie:

Police lâche ça!

Le jeune pivote, l'air toujours autant perdu et machinalement, lève son arme tirant le premier du fait de l'effet de surprise.

L'agent de police sent soudain quelque chose de froid au niveau de son thorax, plutôt au milieu, ça lui fait mal. Elle aimerait presser sur la gâchette mais n'en a plus la force. Elle s'écroule alors que le jeune éclate de rire et menace une patiente, l'air totalement fou.

On peut encore entendre la radio crépiter:


Bocquet, ici Central, vous nous recevez? Bon sang, c'est pas vrai! 10-99, je répète 10-99. Un de nos agents ne répond plus en CV, au niveau du magasin de mode, foncez!

A peine le message terminer, les hommes du GIGN cesse leur partie de belotte, monte dans le véhicule et parte en trombe. Ils seront bientôt là mais il est déjà trop tard pour leur pauvre collègue, qui entend Bob Dylan chanter "knocking on heaven's door".

A suivre...
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#2
20h45, le van du GIGN arrive dans un crissement de pneus. A l'intérieur de la boutique, les dingues ont dégommé la vendeuse et une autre employée, venue chercher ses clefs. Le chef du commando saisit sa radio et braille:

Alpha à Central, alpha à Central, ça chauffe dur ici! On a un officier à terre! Je repète, officier à terre!

C'est alors qu'il aperçoit un jeune, arme au poing qui le dévisage, lève son arme mais trop tard, l'agent est plus rapide et l'abat d'une rafale. Le jeune touché en plein torse titube mais parvient à sourire à l'agent et même à lui dire, malgré le sang qui lui coule de la bouche:

Trop trippant...

Il s'écroule, mort. Ses deux camarades sortent de la boutique, le voient, lèvent leurs armes, mais meurent également, criblés par les balles. La fille, touchée d'abord au bras, se marre et crie à l'agent qui vient de lui arracher le bras:

C'est tout ce que tu sais faire???

Avant qu'une rafale bien placé ne lui explose la tête.

Les agents descendent du véhicule, se précipitant vers leur collègue, mais il est trop tard, beaucoup beaucoup trop tard... Résigné, le chef saisit sa radio et annonce, d'une voix atone.


-Alpha à Central, envoyez moi toutes les ambulances possibles... Charlie éliminés. On a de nombreuses victimes.

- 10-4. Les secours arrivent et notre collègue?

*Court silence*

-Décédée.

La phrase semble créer un malaise alors qu'au loin, on entend la sirène d'une ambulance...
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#3
21h00, les corps des victimes arrivent à l'hôpital, la médecin cheffe,Madame Delafaille, se charge de l'autopsie des trois jeunes, sachant qu'elle va d'abord devoir chercher des traces de drogues, elle effectue des prises de sang et stresse le labo pour l'analyse. A 21h15, elle reçoit, en pleine dissection, elle reçoit le rapport et le lit:

Merde, c'est pas vrai!S'exclame-t-elle bruyamment en lisant le résultat.

Elle prend le rapport d'autopsie des 3 jeunes gens et note dans chacun, tremblante: "Positif à l'héroïne."

Elle n'en revenait pas, ils étaient si jeunes... Elle poursuivit son autopsie après avoir transmis les résultats au Capitaine de police.
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#4
Le lieutenant venait de rentrer au commissariat, il s'assit et commença à taper son rapport:

Quote:Après avoir mené mon enquête, j'en suis arrivé à la conclusion que la seule piste valable pour la diffusion de cette drogue était la piste médicale. Présomption renforcé par l'apparence plus qu'atypique de l'homme chargé de récupérer les médicaments usagés de l'hôpital. Je l'ai suivi et je l'ai vu remettre son sac à une femme, près de la station de métro de la plage. J'en suis donc arrivé à la conclusion que la directrice de l'hôpital était au courant. J'ai coffré tout ce beau monde, mais je ne pense pas tenir les vrais responsables pour autant. Qu'importe, pour l'instant, la drogue ne circule plus, c'est l'essentiel.
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#5
La directrice en avait marre de sa cellule. Elle ne savait que penser de son attitude dans cette sombre histoire. En un sens, elle se sentait coupable, mais d'un autre côté, elle n'avait pas eu le choix. Enfin le Capitaine vint la voir. Il la questionna longuement, notant attentivement le moindre de ces propos, puis finalement lui dit:

Vous avez agi sous la contrainte, pour préserver votre image, on vous a fait chanter. Nous retrouverons les coupables. En attendant, je me dois de vous inculper. Toutefois, l'Ordre des médecins ne compte pas vous radier. Vous serez donc jugé prochainement, en attendant, vous êtes libre et sous contrôle judiciaire.

Elle était soulagée qu'il comprenne, mais le problème restait entier, puisque le maître-chanteur n'avait pas été arrêté. Quant à ses complices, eux aussi attendaient le procès, qui devait s'ouvrir prochainement, dans moins d'un mois probablement. Tout se jouerait là pour eux.
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