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La taverne des Anges et des Déchus
La respiration d'Eleha s'etait perceptiblement accelerée, sa temperature augmentait, ses yeux mis clos en disait long, tres long sur ce qu'elle ressentait dans les bras d'Haagenti. Elle redescendit ses mains sur le bas du dos du demon, continuant a le carresser avec le maximum de sensualité et de chaleur qu'elle pouvait. Elle sentait entre ses jambes, le corps du demon repondre a ses questions tactiles. Ils etaient la, au milieu de tout ce monde, c'est la seule chose qui pouvait arreter Eleha, qui etait certanement plus sage que ses actes le laissait penser.
Les yeux de la succube se riverent a nouveau sur le couple. Puis pétillant de malice, ils semblerent soudain s'etirer, et changer de couleur... la peau doucement palit, les cheveux ondulerent, se detacherent... Et ce fut comme si soudain l'image meme de cette femme devenait flou... Une demi-seconde apres, elle était a nouveau nette, mais la jeune Noire n'etait plus la. A sa place, le double exact d'Eleha regardait les ebats des deux démons avec un sourire cynique.
(désolée miss j'ai plus ta description en tête.)
*La nouvelle venue remarque le couple et prend un air boudeur, puis se raproche du bar et de Xialine en frappant bien le sol des talons de ses grosses chaussures de sport, visiblement en colère d'avoir raté son effet*
C'est ça, m'attendez pas pour vous amuser... Comme dirait Eve, ce soir la conso, c'est encore pour ma pomme... Tu parles d'un accueil!

*A Xialine*
Salut soeurette, pas folichon ici ce soir hein? Je sens qu'on va encore s'ennuyer... Tiens, paies moi un verre... *a voix basse*... et mets ça sur le compte de ton alter-ego qui se fait tripoter, ça lui apprendra à pas faire profiter les copines.
Haagenti stoppa net son baiser...

Il glissa quelques mots dans l'oreille d'Eleha puis, il regarda la polymorphe...


Dit moi beauté...si tu pouvais me laisser jouer avec ma friandise...
Si tu veux, un peu plus tard, on jouera ensemble...mais pas avec un clone, ni un clown...toi et moi...

en attendant...va t'echauffer...

Haagenti sourit et prit la tete de la vrai Eleha entre ses mains et l'embrassa langoureusement a nouveau...

Haagenti pensait pour lui meme
Rho c'est chaud ce coin, y a plein de copine avec qui y a moyen de prendre du plaisir...rho que c'est bond 'etre un démon...
Eleha, contrairement a ce que les autres auraient pu penser, sourit a la remarque d'Haagenti. Elle se laissa emporter dans ce baiser. Mais elle avait de plus en plus de mal a se concentrer sur leurs gestes, surout sous les regards accérés de cette femme qui avait pris son apparence.
la jeune femme, ne répondit pas de suite a Kanya. A la remarque d'Haagenti, un rire clair éclata, tandis que l'image se troublait à nouveau pour devenir celle d'une petite irlandaise de 6 ans, perchée sur le tabouret. A ce moment seulement, la polymorphe parla.

le défaut des Polymorphes, c'est justement de n'avoir aucune apparence bien a eux.... Y aurait il des limites à ta perversité, Démon, pour t'offusquer d'un reflet ? ... Tssss... Un démon qui s'offre en spectacle mais qui refuse que l'on regarde... les traditions se perdent...

Puis se tournant vers Kanya avec un sourire enfantin, elle sauta a bas de son tabouret, fit un pas vers elle... Et quand ses deux pieds se rejoignirent, elle ... enfin... il était un tres beau jeune homme brun, la peau mate, aux yeux bleux. Que puis je vous offrir, Mademoiselle ?
Haagenti se leva portant Eleha dans ses bras...

Polymorph...je suis un démon pudique...mais il y a de jeunes gens ici, je ne suis pas la pour choquer, juste pervertir, ce que je fais ensuite ne regarde que moi...

Haagenti sortit du bar, Eleha dans ses bras
Un rire moqueur et masculin accompagna Haagenti jusqu'a la porte..
Et quand la porte se fut refermée, un murmure franchit ses levres, constatation mélancolique, que personne a part kanya ne put entendre...


C'est la ou tu te trompes, démon... Il n'y a ici que des âmes vieilles de milliers d'années... Un Démon pudique... Tsss... Tu as encore bien des préjugés à oublier...
Huuuuuum, voyons voir... Tu pourrais pas m'offrir un truc avec pas mal d'alchools mélangés qui fasse chaud partout et porte un nom bizarre?
Si c'est bon en plus et que y'a un petit parasol dedans, ça sera parfait.

Au passage, ils plaisante pas, il est vraiment pudique... C'est quand même un sacré handicap. Ca me rappelle un collègue qui servait Baal, ben il supportait pas la vue du sang, t'imagines ça toi? Il était obligé de se battre à l'aveugle et...
Heu tu m'écoutes? Donc j'en étais où?... Parce que moi j'ai oublié...

*Elle saute sur un tabouret de bar, croise les bras devant elle sur le comptoir avec une moue boudeuse, et pose sa tête dessus*

Enfin... *Elle pousse un gros soupir exagéré* De mon temps, on partageait nos jouets entre nous, c'est toujours plus convivial à plusieurs!
L'idée lui vint brutalement à l'esprit. Troublante, choquante, brûlante, elle entamait déjà son effet dévastateur dans les remouds de son esprit d'habitude si paisible. Il ne pouvait résister. Le désir est une vibration, et elle l'emplissait déjà de ses atours aguicheurs. Ses yeux, figés sur l'objet de la tentation, semblaient à la fois contempler la plus belle chose qu'ils n'avaient jamais pu entrevoir et fléchir devant l'appréhension face à la vague de désir qui les submergeait déjà. Le pantin de cire se brisa soudain : le désir devait se matérialiser pour ne pas le détruire. Il avanca doucement sa main. Fébrile, il se forcait de ne pas trop trembler, pour ne pas briser cet instant délicieux. Son membre incertain atteint enfin son objectif, et le contact de la douce cible le surprit. Elle était d'une douceur moite, d'une fraîcheur incroyable. Ce contact n'avait encore rien de très intime, mais le lien était bien formé. Plus rien ne les séparerait désormais...

Il laissa doucement glisser sa main sur les si charmantes formes rondes qui se profilaient devant lui. Tout était désormais possible. Il lui faillait la saisir, l'empoigner pour lui exprimer son désir. Il la prit à sa moitié et l'attira violemment vers lui, comme pour conjurer le sort qu'elle lui avait jeté peu avant. Elle était désormais près de lui, et il pouvait sentir les effluves de son parfum qui envahissaient progressivement ses narines, et bientôt tous ses sens réunis. L'envoutement était à son comble, et tout devait se dénouer assez vite. Il l'approcha encore jusqu'à hauteur de sa bouche. Elle était à lui. Elle lui appartenait entièrement et il aurait donné tout l'or du monde pour la reconquérir.
Il la rapprocha encore. Ils étaient désormais face à face, à cinq centimètres l'un de l'autre. Sa couleur, d'un rose vif, ne faisit que l'attirer un peu plus. Il la porta enfin à ses lèvres.

Elle avait le goût de l'Eden qu'il connaissait tant. Tous les tumultes de la vie disparaissaient à son contact. L'amour qu'il lui portait était pur mais il s'abandonnait sans vergogne à ses charmes délicats. Ses lèvres, sa langue et enfin son palais jouirent à leur tour de cette explosion de douceur. Surpris par tant de fraîcheur, ses yeux laissèrent échapper une larme. Tout son corps réagissait en cascade à cette communion des sens et il sentit que les vagues de plaisir l'atteignaient désormais au plus profond de lui.

Il ne pouvait entrevoir que cet orgasme gustatif soit si bref. Oui mais, on n'était pas au Paradis. Et le plaisir içi-bas est tout aussi mortel que ses hôtes. Il retira lentement sa tête de sa compagne. Il retrouvait peu à peu ses esprits comme un nouveau-né découvrirait le monde. Tout semblerait désormais si terne, jusqu'à leur porchaine rencontre. Il baissa doucement son bras et posa son verre vide. C'était vraiment la meilleur choppe de lait-fraise qu'il avait bue!!


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