08-04-2007, 07:00 PM
HRP A lire en ecoutant ceci /HRP
Tout cela n’est pas très brillant je dois avouer …
Le démon de Scox préposé aux incarnations referme le dossier trop épais posé sur le bureau devant lui, il toise de son regard impénétrable la jeune démone qui ne sait pas vraiment ou se mettre.
Pensez-vous que nous n’ayons que cela à faire ? On ne gaspille pas ainsi les incarnations, dans des explosions, alors que d’autres démons désirent ardemment les posséder !
Et s’en montrerait d’ailleurs sûrement beaucoup plus dignes que vous !
Il se lève, joint ses deux mains dans son dos, et tourne le dos a la démone se mettant ainsi face a la fenêtre, afin d’observer a loisir la cité de Dis, que son bureau surplombe d’une hauteur considérable.
J’espère néanmoins que ces quelques siècles de souffrances vous auront remis les idées en place !
Il se retourne à nouveau vers elle, et prend un air contrit.
Si cela ne tenait qu’à moi, vous resteriez ici pour encore une poignée de millénaires.
Il soupire observant la moindre réaction de sa part, et lui lance un regard mauvais avant de se rasseoir.
Fort heureusement pour vous ce n’est pas moi qui décide de telles choses, et il semblerait que l’administration vous accorde une seconde chance !
Quand a votre nouvelle incarnation, veillez à ne pas la "réduire en poussières" cette fois-ci !
Un sourire à la fois sarcastique et malveillant déforme son faciès l’espace d’un instant à l’annonciation de cette mauvaise blague, mais reprenant un visage de neutralité parfaite, il claque des doigts.
Un démon sorti de nulle part, un Kronos sûrement pour user de cet effet, s’avance vers elle et lui pose une main sur l’épaule. Il semble avoir l’envie de lui dire sa façon de penser, mais se retient difficilement et se contente de serrer son épaule assez fortement, pour qu’elle y ressente brusquement une vive douleur. Les derniers mots qu’elle entend ressemblent étrangement à une complainte murmurée par le démon responsable des âmes et des incarnations.
Tachez de prouver que je me trompe … si je devais vous revoir ici, et pour les mêmes raisons, notre entretien serait plus …
… virulent !
Soudainement tout s’efface autour de la démone de Ouikka, et après des siècles d’attente interminable, elle sait qu’elle va enfin être incarné … pour la seconde fois. Savourant sa chance un petit moment, elle oublie rapidement ce qui la rends d’un coup si joyeuse, ses souvenirs s’envolent alors que le bureau, déjà lointain dans sa mémoire, devient peu a peu, un mauvais rêve, puis une sensation angoissante, et enfin un néant absolu.
…
Immédiatement le choc, sensation de nausées, vertiges, decouverte de ses cinq sens, elle ouvre les yeux et se découvre allongée au sol en pleine rue, elle se relève péniblement tandis que des gens affolés courent de tous cotés en s’époumonant de hurlement hystériques.
*ha … la bonne vieille terre*
BOOOOOOOUM
Déflagration proche qui la rassoit immédiatement au sol, un grondement se fait entendre, et il lui faut quelques secondes pour se rendre compte que le sol tremble. Encore quelques secondes de plus, et elle remarque deux trois pierres du HLM le plus proche qui tombent sur une voiture non loin de là.
*qu’est ce que c’est que cette merde ?*
Un homme s’approche d’elle, l’attrape et la mets sur ses pieds en hurlant dans ses oreilles et ce dans une langue étrangère.
Добро пожаловать дравствулте, новый пришелец ?
вы ! Вы средни ? вы пошли искать меня газолин ?
*Putain du russe … c’est bien ma veine*
L’homme semble continuer a lui gueuler quelque chose, mais non seulement le grondement sourd s’intensifie, masquant le moindre son émis par l’individu, mais d’autres part un bloc de béton et de ferraille d’a peu prés 100 Kg, lui tombe dessus, et fait tomber Grenadine sur le coté.
Un coup d’œil vite fait en se relevant, la renseigne bien vite. L’immeuble HLM d’a coté est en train de s’effondrer … et sur sa gueule de surcroît. Elle ne prend pas une seconde pour réfléchir, et court dans la direction opposée, se mêlant a la foule apeurée, aux personnes blessées laissant derriereeux des traînées de sang sur le bitume, et aux enfants statiques qui pleurent au milieu de la rue, pour la plupart prés de morceaux de chair sanguinolent, broyés, et écrasés par de lourds blocs de béton, et qui ont du être jadis, il y a quelques secondes avant, l’un de leur parent ou proche.
*Court Forest … cours… *
Et ça pour courir, elle cours … elle se taille un chemin comme elle peut, tandis que les lourds grondement annonciateurs de catastrophe, retentissent dans son dos. Pas besoin d’être devin, ni même de se retourner pour comprendre que bientôt cette étroite ruelle va être recouverte de gravats, de cadavres et d’un nuage de poussière.
*Putain c’est excitant … WAAAAHHHHOOOUUUUU*
Elle court une longue minute, et le grondement s’étant rapidement diminué, elle se décide enfin à se retourner et à regarder.
…
Elle voit un nuage de poussière surplombant les immeubles, et déferler en sa direction, puis la soufflant tel une vague de raz de marée. Gros silence. Le temps s’arrête. Elle ne s’entend même pas tousser. C’est le moment de savoir ce qu’elle fait là ! Elle commence à tâtonner dans la direction supposée vers laquelle elle courrait, et les souvenirs de son hôte refluent à une vitesse grand V.
On est le 13 septembre 1999, elle se nomme Cécile Pendiau, elle a tout juste 20 ans, et viens de déposer l’une des deux bombes qui viennent d’exploser dans un HLM de la banlieue sud de Moscou, le jour officiel du deuil des précédents attentats de ce magnifique pays qu’est la Russie. Ce jour précis, un peu pour « marquer le coup » en fait.
*Yeah … ça c’est classe !*
Elle trifouille encore un peu ses neurones dopés à l’adrénaline, alors qu’une lumière se laisse entrevoir devant elle. Elle possède des faux papiers sur elle, et un billet d’avion l’attend dans la consigne de l’aéroport situés a 30 minutes d’ici a pieds, pour un décollage en seconde classe pour la France dans une heure a peine. Une HEURE !!!
"Shit !"
Re-galopage, et courses effrénées en direction de la lumière, elle marche dans un truc mou qui fait « floc » mais ne prends pas le temps de savoir ce que c’est. Finalement elle parvient à sortir de la fumée, et découvre un cordon bien aligné de l’armée russe, qui barre la route. Sans hésiter elle traverse, et ils sont de toutes façons trop occupés pour lui prêter la moindre attention.
Elle tapote la poussière sur ses vêtements, et se remet à marcher, afin de ne pas attirer l’attention. Un flash la traverse, celle d’une femme qui la bouscule dans la rue, une chute, SA chute, et le rebord du trottoir contre son crâne.
*La mort de naze … on repassera pour la classe*
La suite n’est que routine et Poutine, elle arrive a l’aéroport en temps et en heure, son jean délavé bien serré sur ses fesses afin de ne pas perdre de temps avec les contrôles de sécurité, son appareil photo autour du cou, prouvant la véracité de ses dires sur le fait qu’elle soit une simple-touriste-qui-visitait-Moscou-mais-qui-veut-rentrer-pour-pas-mourrir-a-cause-d’une-bombe.
…
Le voyage se passe sans encombre, arrivée a Paris tout aussi tranquille, sortie aéroport, taxi, XVeme, appartement, elle ramasse le journal au sol dont le gros titre de la premiere page attire son attention, rentre la clé dans la serrure puis referme la porte derrière elle.
Comme sur des roulettes !"
Grenadine se met a siffloter gaiement en visitant l’appartement, un hall d’entrée, un salon meublé IKEA, une cuisine a part, une chambre, une salle de bain, un bel appart quoi. Pas le palais, mais un appart confortable pour Paris.
Triiinnnnggg Triiinnnnggg
*tiens ?*
Triiinnnnggg Triiinnnnggg
Le téléphone qui beugle sa sonnerie, elle fonce dessus par réflexe, et se souviens que son informateur habituel, ou plutôt son commanditaire, devait la contacter pour vérifier que tout c’était bien passé, et confirmer le versement des 15.000€ en liquide, et par cette même personne. Bien sur la conversation allait être « codé », pas question de parler directement d’attentat au téléphone. Elle décroche et d’une voix enjôleuse
Oui ... Cécile a l’appareil !
Une voix grave et rugueuse d’un homme qui doit abuser de la cigarette.
Salut c’est Paul … ça va ?
Oui ça va bien et toi ?
On fait aller ... bon …tu as pris de belles photos j’espère !
Oui, la pellicule est pleine !
Très bien je suis chez toi dans 10 minutes pour venir la récupérer alors !
Ok … a de suite !
Elle raccroche, se refait une beauté plus pour tuer le temps qu’autre chose, et au bout 10 minutes suscitées, la sonnerie de la porte d’entrée retentit
DING DONG
Tout cela n’est pas très brillant je dois avouer …
Le démon de Scox préposé aux incarnations referme le dossier trop épais posé sur le bureau devant lui, il toise de son regard impénétrable la jeune démone qui ne sait pas vraiment ou se mettre.
Pensez-vous que nous n’ayons que cela à faire ? On ne gaspille pas ainsi les incarnations, dans des explosions, alors que d’autres démons désirent ardemment les posséder !
Et s’en montrerait d’ailleurs sûrement beaucoup plus dignes que vous !
Il se lève, joint ses deux mains dans son dos, et tourne le dos a la démone se mettant ainsi face a la fenêtre, afin d’observer a loisir la cité de Dis, que son bureau surplombe d’une hauteur considérable.
J’espère néanmoins que ces quelques siècles de souffrances vous auront remis les idées en place !
Il se retourne à nouveau vers elle, et prend un air contrit.
Si cela ne tenait qu’à moi, vous resteriez ici pour encore une poignée de millénaires.
Il soupire observant la moindre réaction de sa part, et lui lance un regard mauvais avant de se rasseoir.
Fort heureusement pour vous ce n’est pas moi qui décide de telles choses, et il semblerait que l’administration vous accorde une seconde chance !
Quand a votre nouvelle incarnation, veillez à ne pas la "réduire en poussières" cette fois-ci !
Un sourire à la fois sarcastique et malveillant déforme son faciès l’espace d’un instant à l’annonciation de cette mauvaise blague, mais reprenant un visage de neutralité parfaite, il claque des doigts.
Un démon sorti de nulle part, un Kronos sûrement pour user de cet effet, s’avance vers elle et lui pose une main sur l’épaule. Il semble avoir l’envie de lui dire sa façon de penser, mais se retient difficilement et se contente de serrer son épaule assez fortement, pour qu’elle y ressente brusquement une vive douleur. Les derniers mots qu’elle entend ressemblent étrangement à une complainte murmurée par le démon responsable des âmes et des incarnations.
Tachez de prouver que je me trompe … si je devais vous revoir ici, et pour les mêmes raisons, notre entretien serait plus …
… virulent !
Soudainement tout s’efface autour de la démone de Ouikka, et après des siècles d’attente interminable, elle sait qu’elle va enfin être incarné … pour la seconde fois. Savourant sa chance un petit moment, elle oublie rapidement ce qui la rends d’un coup si joyeuse, ses souvenirs s’envolent alors que le bureau, déjà lointain dans sa mémoire, devient peu a peu, un mauvais rêve, puis une sensation angoissante, et enfin un néant absolu.
…
Immédiatement le choc, sensation de nausées, vertiges, decouverte de ses cinq sens, elle ouvre les yeux et se découvre allongée au sol en pleine rue, elle se relève péniblement tandis que des gens affolés courent de tous cotés en s’époumonant de hurlement hystériques.
*ha … la bonne vieille terre*
BOOOOOOOUM
Déflagration proche qui la rassoit immédiatement au sol, un grondement se fait entendre, et il lui faut quelques secondes pour se rendre compte que le sol tremble. Encore quelques secondes de plus, et elle remarque deux trois pierres du HLM le plus proche qui tombent sur une voiture non loin de là.
*qu’est ce que c’est que cette merde ?*
Un homme s’approche d’elle, l’attrape et la mets sur ses pieds en hurlant dans ses oreilles et ce dans une langue étrangère.
Добро пожаловать дравствулте, новый пришелец ?
вы ! Вы средни ? вы пошли искать меня газолин ?
*Putain du russe … c’est bien ma veine*
L’homme semble continuer a lui gueuler quelque chose, mais non seulement le grondement sourd s’intensifie, masquant le moindre son émis par l’individu, mais d’autres part un bloc de béton et de ferraille d’a peu prés 100 Kg, lui tombe dessus, et fait tomber Grenadine sur le coté.
Un coup d’œil vite fait en se relevant, la renseigne bien vite. L’immeuble HLM d’a coté est en train de s’effondrer … et sur sa gueule de surcroît. Elle ne prend pas une seconde pour réfléchir, et court dans la direction opposée, se mêlant a la foule apeurée, aux personnes blessées laissant derriereeux des traînées de sang sur le bitume, et aux enfants statiques qui pleurent au milieu de la rue, pour la plupart prés de morceaux de chair sanguinolent, broyés, et écrasés par de lourds blocs de béton, et qui ont du être jadis, il y a quelques secondes avant, l’un de leur parent ou proche.
*Court Forest … cours… *
Et ça pour courir, elle cours … elle se taille un chemin comme elle peut, tandis que les lourds grondement annonciateurs de catastrophe, retentissent dans son dos. Pas besoin d’être devin, ni même de se retourner pour comprendre que bientôt cette étroite ruelle va être recouverte de gravats, de cadavres et d’un nuage de poussière.
*Putain c’est excitant … WAAAAHHHHOOOUUUUU*
Elle court une longue minute, et le grondement s’étant rapidement diminué, elle se décide enfin à se retourner et à regarder.
…
Elle voit un nuage de poussière surplombant les immeubles, et déferler en sa direction, puis la soufflant tel une vague de raz de marée. Gros silence. Le temps s’arrête. Elle ne s’entend même pas tousser. C’est le moment de savoir ce qu’elle fait là ! Elle commence à tâtonner dans la direction supposée vers laquelle elle courrait, et les souvenirs de son hôte refluent à une vitesse grand V.
On est le 13 septembre 1999, elle se nomme Cécile Pendiau, elle a tout juste 20 ans, et viens de déposer l’une des deux bombes qui viennent d’exploser dans un HLM de la banlieue sud de Moscou, le jour officiel du deuil des précédents attentats de ce magnifique pays qu’est la Russie. Ce jour précis, un peu pour « marquer le coup » en fait.
*Yeah … ça c’est classe !*
Elle trifouille encore un peu ses neurones dopés à l’adrénaline, alors qu’une lumière se laisse entrevoir devant elle. Elle possède des faux papiers sur elle, et un billet d’avion l’attend dans la consigne de l’aéroport situés a 30 minutes d’ici a pieds, pour un décollage en seconde classe pour la France dans une heure a peine. Une HEURE !!!
"Shit !"
Re-galopage, et courses effrénées en direction de la lumière, elle marche dans un truc mou qui fait « floc » mais ne prends pas le temps de savoir ce que c’est. Finalement elle parvient à sortir de la fumée, et découvre un cordon bien aligné de l’armée russe, qui barre la route. Sans hésiter elle traverse, et ils sont de toutes façons trop occupés pour lui prêter la moindre attention.
Elle tapote la poussière sur ses vêtements, et se remet à marcher, afin de ne pas attirer l’attention. Un flash la traverse, celle d’une femme qui la bouscule dans la rue, une chute, SA chute, et le rebord du trottoir contre son crâne.
*La mort de naze … on repassera pour la classe*
La suite n’est que routine et Poutine, elle arrive a l’aéroport en temps et en heure, son jean délavé bien serré sur ses fesses afin de ne pas perdre de temps avec les contrôles de sécurité, son appareil photo autour du cou, prouvant la véracité de ses dires sur le fait qu’elle soit une simple-touriste-qui-visitait-Moscou-mais-qui-veut-rentrer-pour-pas-mourrir-a-cause-d’une-bombe.
…
Le voyage se passe sans encombre, arrivée a Paris tout aussi tranquille, sortie aéroport, taxi, XVeme, appartement, elle ramasse le journal au sol dont le gros titre de la premiere page attire son attention, rentre la clé dans la serrure puis referme la porte derrière elle.
Comme sur des roulettes !"
Grenadine se met a siffloter gaiement en visitant l’appartement, un hall d’entrée, un salon meublé IKEA, une cuisine a part, une chambre, une salle de bain, un bel appart quoi. Pas le palais, mais un appart confortable pour Paris.
Triiinnnnggg Triiinnnnggg
*tiens ?*
Triiinnnnggg Triiinnnnggg
Le téléphone qui beugle sa sonnerie, elle fonce dessus par réflexe, et se souviens que son informateur habituel, ou plutôt son commanditaire, devait la contacter pour vérifier que tout c’était bien passé, et confirmer le versement des 15.000€ en liquide, et par cette même personne. Bien sur la conversation allait être « codé », pas question de parler directement d’attentat au téléphone. Elle décroche et d’une voix enjôleuse
Oui ... Cécile a l’appareil !
Une voix grave et rugueuse d’un homme qui doit abuser de la cigarette.
Salut c’est Paul … ça va ?
Oui ça va bien et toi ?
On fait aller ... bon …tu as pris de belles photos j’espère !
Oui, la pellicule est pleine !
Très bien je suis chez toi dans 10 minutes pour venir la récupérer alors !
Ok … a de suite !
Elle raccroche, se refait une beauté plus pour tuer le temps qu’autre chose, et au bout 10 minutes suscitées, la sonnerie de la porte d’entrée retentit
DING DONG