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Le Beau Bar à Brian
SM boit son bloody mary d'une traite, laissant un filet de jus de tomate pourrir sa chemise à fleur. Il se tourne alors vers Randall.

Tu m'files un verre d'ton truc ? Ca a l'air pas mal.
AT n'a pas dit un mot depuis près de 5 minutes.

Et il finit son verre d'une traite...

Mais il ne parle pas...

C'est rare ça. Il ne dit rien...

Ces yeux sont deux p'tites merde sur un lit de coquelicot...

Il regarde Randall, l'air lointain, la tête branlante.


Tut ... tut laisses poustache?
Ouais.

Dites j'crois qu'y'a Mr 7 qui s'impatiente.

On va bouger a la table de poker, meme si je trouve que votre partie manque un peu de coups de feu...
-"*Tousse * Tousse* Eh bien quelle poussière par ici! Dites mon vieux vous ne faites pas souvent le ménage hein?!"
La gamine se relève et épouste sa jupe plissée. Elle semble être entrée dans le bar en faisant plusieurs rebonds sur les fesses, laissant quelques marques sur le sol.

-"Eh beh...on dirait qu'il n'y a pas plus d'animation dans ce buibui que dans le reste du secteur. -Elle balaye la salle du regard- Pff et regardez-moi ce ramassis de vieux schocks".
Elle marche en direction du zinc d'un air faussement consterné par la propreté relative des lieux. Elle ne fait cependant aucun effort pour éviter les flaques de liquides supects au sol -à proximité des divers êtres cornés- constellant ainsi le sol de quelques traces supplémentaires de ses petites ballerines. Elle grimpe sur l'un des tabourets du bar et croise alors son propre regard dans le mirroir au mur. Elle fait une pause et osculte son visage en massant sa tempe pour s'assurer que son aspect juvénile est toujours conservé dans ces lieux. Ici cependant, une lueur pourpre et vive, véritable flammèche de haine, émane de ses yeux. Ses traits se durcissent a cette constatation et elle tourne son tabouret pour ne plus se voir et contempler la salle. C'est d'un air strict, presque en colère qu'elle lache une pluie de piecettes sur le zinc.

-"Un chocolat chaud barman...non bouillant!"
Un individu de haute taille pénètre les lieux. Sa démarche est plutôt gracieuse. Il a une silhouette svelte et semble fendre l'air de son regard déterminé.
Sa chevelure est cachée par le capuchon de sa veste sans manches blanche. Seul quelques cheveux blonds et souples osent se montrer. Son visage est fin et ses yeux verts. Son expression est neutre. Un parfum d'assurance émane de lui. Son pantalon ample en toile de même couleur que son haut est serré au niveau de sa taille par un lacet qui semble fait de fils d'or. Ses bottines sont de cuir blanc et lui donnent un pas léger et discret.
Ce que l'on remarque en revanche, ce sont ses bras plutôt musclés, surtout un, le droit, qui porte tout un tas de tatouages tribaux dorés. Les motifs les plus présents sont des cercles qui lui entourent le bras, puis des flèches qui semblent descendre depuis son épaule pour aller se terminer sur le dos de sa main ou à la fin de son avant bras.
Arrivé au niveau du comptoir, le personnage ôte son capuchon pour finalement révéler une longue queue de cheval d'un blond très clair. Ceux qui n'étaient pas encore très sûrs d'eux peuvent voir qu'il s'agit d'un homme qui parait plutôt proche de la trentaine, en terme d'humain.
Il s'installe sur un tabouret et d'une voix claire il annonce :


"Bonjour, la même chose que la demoiselle s'il vous plaît"

Puis il tourne son visage souriant vers Trebebel.
Elle ne prend pas la peine de regarder le bellâtre et poursuit sa scrutation de l'assemblée lorsqu'elle rétorque :

-"Copieur."


Puis quand tout deux sont enfin servis, sans bouger son visage elle s'adresse à l'autre dans un rictus ironique

-"'Tention ça brûle..."
Lledarrow attrape sa boisson avec un léger signe de tête vers l'individu derrière le comptoir puis commence à la remuer lentement, comme hypnotisé par le tourbillon chocolaté qui se forme. Il porte enfin la cuillère à ses lèvres et tout en la reposant délicatement il prend la parole :

Dites-moi, fillette, vous m'avez bien l'air agitée...
Marmonne longuement ce qui semble être un juron puis tourne son tabouret pour faire face à l'être gracile. Elle pose les mains sur ses genoux et avance son visage en rétrécissant les yeux. Ca voix fluette ne portant pas plus loin que les oreilles du haut perché :

-"Je supporte avec difficulté les choses trop voyantes... Vous êtes une chose trop voyante.

Un coup d'oeil par dessus son épaule pour estimer la tolérence du barman quant au ton qu'elle vient d'employer. Celui-ci la regarde et croise les bras l'air maussade. Elle reprend avec un sourire agacé :

-...mais j'imagine que vous pavaner fait parti de vos attributions. Je vais décider de ne pas vous en vouloir pour cela. Mon Grand."
Elle ponctue ce dernier mot en saisissant sa tasse, sirotant bruyamment par à-coups
Souriant de plus belle :

Il est vrai que mon habit de lumière ne doit pas être des plus discrets mais il est tout à fait à mon goût. De plus jeune fille, il est parfait dans sa conception : léger et taillé dans le but d'optimiser mes mouvements. De l'efficacité, voilà tout ce que je requiert. Ensuite, il est vrai que le choix de la couleur dépend de chacun. Peut être qu'en vert il aurait été tout aussi bien.

Puis il boit lentement quelques gorgées du breuvage brun et reprend :

Pour ce qui est de ma taille, je la trouve fort pratique pour y voir au loin. Mais vous n'allez sans doute pas critiquer ceci, vous devez savoir qu'on ne choisit pas toujours. Il suffit de s'accommoder de ce que l'on nous donne.
-"S'accommoder de ce que l'on nous donne.
Reprend t-elle en imitant avec ironie la voix de son voisin.
-Voilà bien l'attitude de soumission qui vous caractérisent. D'aucuns ici préfèrent imposer leur choix ou, du moins, leurs envies. Mais pour commencer il faut le vouloir... et de quelle volonté peut bien disposer un être qui s'habille de blanc et boit "la même chose qu'une demoiselle" dans un lieu comme celui-ci?
Les yeux de Trebeb'El sont maintenant totalement enflammés et c'est un large sourire carnassier qu'elle affiche sous le menton de l'autre
-Vous n'avez surement jamais fait l'expérience de la liberté pour parler ainsi. D'ailleur qui peut prétendre ne l'avoir jamais vécue. Mais en ce qui vous concerne vous êtes au delà même de l'emprisonnement car c'est une véritable torture que vous devez supporter au quotidien. *Jouant la compassion en gardant son sourire* Cruelle existance que la votre, et si triste. Condamné à suivre une ligne droite alors qu'il existe tant de dimensions, tant de nuance de couleurs. Mais vous l'ignorez n'est-ce pas? Vous pensiez avoir une préférence, vous pensiez avoir le choix mais vous devez maintenant vous rendre a l'évidence : on ne vous a pas tout dit.

Vos mentors vous mentent."

Elle reprend lentement sa place et son calme puis de nouveau sirote sa tasse, tournant son siège pour reprendre son observation des clients. Elle ne parvient pas à masquer un coin de sourire satisfait


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