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Le Beau Bar à Brian
L'homme rentre dans le bar, les mains dans les poches de sa veste, en sifflotant " les bals populaires ". Vêtu d'un costume, le crane aussi lisse que possible, souriant largement à toutes les personnes présentes, il se dirige vers le bar d'un air assuré.


- Bonjour Brian, comment va la forme aujourd'hui ? Pourriez vous me servir un petit café, j'avoue que j'en ai bien besoin.

Il prend son café, et observe la salle d'un large regard, sourire Colgate aux lèvres avant de reprendre son sifflotement d'un air massacré de "Pour que tu m'aime encore" .
Lilith se tourne vers l'inconnu, l'observant à travers ses doigts écartés devant son visage.
Ravie d'avoir de la compagnie, elle sourie au nouveau venu.


Bonsoir Monsieur, merci d'être arrivé!
Nous commencions à nous ennuyer...
Et puis nous sommes ravies d'accueillir
un nouveau qui a enfin le sourire!

Baissa sa main un instant, palpant la poche de son pantalon.
et merde, Lilith, nous t'avions dit de ne pas fermer cette putain de poche... du calme sarha, tu nous parles mieux. Mais bordel, on te parle pas mal, mais ça fait deux jours qu'on veut une clope, BORDEL! UNE CLOPE! tu comprends ce que ça veut dire? attends, deux secondes...

hum... Veuillez nous excuser, mais...
pourriez vous nous rendre un service?
Car sans vouloir faire de caprices,
l'autre miss commence à s'impatienter...

Lilith désigne de ses doigts toujours tendus sa poche droite.

Ici sont cigarettes et briquet
Puisque fumer est notre vice,
pouvez vous en prendre une et l'allumer
pour apaiser notre supplice?

Elle pose ses deux mains raidies sur le comptoir...

Il nous faut vraiment de la colle...
une sorte de mendiant arrive dans le bar, l'air crade et efflanqué... Entrant pour la première fois dans ce lieu, Pearson jetant un coup d'oeil craintif partout et s'assoit le plus près possible de la porte, après avoir chopé une assiette de cacaouhètes qui trainaient sur le comptoir.
IL sort de sa poche une poignée de menue monnaie,contemple les différentes boissons d'un air qui ferait honte à un cocker pris en faute, recompte ses quelques pièces avec un soupir... Sa main tremblante se dirige vers un verre pas tout à fait vide qu'un inconnu a laissé là...
L'homme sourit tendrement a l'angèle.

Mais bien évidement, ma chère. Permettez moi d'aprécier votre language chatié et coloré.

Il ouvre la poche délicatement et sors le paquet de cigarette. Il en sors une qu'il pose délicatement dans la bouche de Lilith avant de l'allumer( la clope pas Lilith ) .


C'est un petit vice, je crois qu'il vous sera permis .
Merci monsieur, vous êtes bien gentil.
ça mettra Sarha au ralenti.
mais nous ne nous connaissons pas.
vous venez ici pour la première fois?

Lilith essaie de se concentrer sur l'homme en face d'elle mais reste parasytée par ses mains morcelées. Contrainte de fumer sa cigarette avec les paumes, elle s'énèrve et gigote sur sa chaise, génée. puis, pour se donner une contenance:

Brian, s'il vous plait, trois martinis
L'homme a un petit haussement de sourcil interessé.

Sahra ? Vous semblez souffrir d'une forme intéressante de dédoublement de personnalité. Je vous avoue être curieux de cela. Mais je crains que les blessures du corps ne soit, pour le moment, plus difficile à endurer que celle de l'âme. st il indiscret de demander ce qui vous a valu ce triste sort ?

Pour en revenir à votre question, je ne suis pas un nouvel arrivant. Disons que je reveins aprés quelques mois au vert et que mon dernier passage a, du moins je l'espére, laissé peu de souvenir.
Pearson se dirige vers le Juke box, se met à genoux, se relève, ote la ceinture de son pantalon (qui se baisse aussitot, laissant entrapercevoir des dessous ..douteux) et se remet à genoux...(ce qui baisse d'autant plus son pantalon)
Apres quelques instant de labeur, essoufflé, il se relève et observe la pièce qu'un inconscient aura laissé rouler sous le juke box...
"Y a pas d'petits profits...."
Puis, se dirigeant vers les deux personnes attablées, il se campe devant la femme, finissant de renouer sa ceinture
"N'auriez pas une clope mam"zelle?"
Elle se tourne vers l'homme qui lui parle. Une moue de dégout passe sur son visage le temps d'une fraction de seconde. Puis, avec un sourire tendu, elle répond

Bien sur, notre ami vous en prendra une
Si cela ne le dérange pas bien sur.
Un fumeur sans cigarette, quelle lacune.
vous faîtes d'ailleurs bien triste figure.

Puis elle se tourne vers son voisin, lui indiquant sa poche du menton

Nous disions donc... troubles de la personnalité?
attention à vous, jeune homme,
vous pourriez vexer notre trinome.
Les demoiselles sont plutôt du style révoltées.
Sans quitter son sourire et la belle du regard, l'homme attrape le paquet et le briquet et tend une cigarette a Pearson.

On ne peut bien évidement pas mettre de coté une punition de supérieur, ou même l'étrange amalgame d'âme au moment de l'incarnation. Je n'avais pas pour intention de vous blesser, croyez le bien.

Un trinôme? Trois personnalités bien distincte, je parie. De la tendre à la violente peut être même.

Cela n'explique en rien ce qu'on subit vos mains .
Lilith remet ses mains devant son visage. sur son visage, un air contrarié

les doigts se sont séparés de la paume
vous voyez? là, regardez
nous n'avons pas encore essayer de baumes
mais la colle devrait marcher

avec un air enfantin, parlant à travers ses doigts,

Au début, ça faisait mal
à présent, ça fait juste peur
n'est ce pas anormal
des doigts en apesanteur?


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