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Une nuit d'hiver comme une autre dans le quartier asiatique d'Immac : La rue principale est completement vide, il est trois heures du matin, il n'y a pas un bruit, bien qu'une légère brise souffle, agitant mollement les feuilles des arbres. Des bandes nuageuses s'étiolent doucement dans le ciel, laissant derrieres elles, des rubans scintillants d'étoiles, qui découvrent par intermittences une lune rosé.
Une fine nappe de brouillard arrivant au niveau des genoux, et la lumiére orangé, (parfois entrecoupé de clignotements d'intensité), que les quelques réverbères de la rue diffusent, ajoutent encore une touche "d'extraordinaire", dans une ambiance déjà surréaliste.
Maaaaouuuuh
*KLONG*
Un gros chat de gouttière, tous poils hérissés, sort du plus vite qu'il peut d'une ruelle adjacente en miaulant de terreur, et renverse une poubelle sur son passage, qui heurte le sol dans un bruit sourd sans écho.
Et lorsque le silence, pense avoir enfin repris son droit, une voix d'homme agé le coupe brutalement, d'une intonation envoutante et marquée du sceau de la sagesse :
- Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur.
Puis sans un bruit, un vieillard apparait soudainement au milieu de cette ruelle. Il porte un kimono noir et bleu, marche pieds nus, ses cheveux, d'un blanc éclatant, sont attachés en un chignon a l'aide de deux piques en bois décorés, des rides parsement son visage, et son regard reflete la sagesse et l'intelligence.
D'une main, il s'appuie sur une canne au pommeau sculpté, tandis que l'autre tient en hauteur, une barbe blanche d'une longueur impressionnante, afin de ne pas marcher dessus.
Il marche silencieusement dans la rue, jusqu'a ce que l'unique bar ouvert de ce quartier, le previenne de son existence, a l'aide d'une enseigne lumineuse clignotante, qui montre de réels signes de fatigue.
Arrivé a la porte, il lève les yeux vers le panneau lumineux, tandis que deux petites asiatiques, sortent du rade et se precipite sur lui.
Quote:Chez Paulie
Son regard descend plus bas
Quote:Toi qui passe cette porte, abandonne tout espoir.
Il sourit, cette phrase lui ressemble bien, mais il n'est pas là pour les raisons habituelles qui peuvent nous pousser a pénetrer dans un bar.
Alors que les jeunes femmes qui arrivent a sa hauteur, sont assez proches pour le reconnaître, elle se stoppent net et s'inclinent avec respect. La plus agé des deux (25ans), se rapproche un peu de lui, et d'une voix douce et chaleureuse, qui l'invite a la suivre :
Bienvenue Senseï...
Si vous voulez-vous donnez la peine d'entrer...
Il les regarde, et impassible, acquiesce de la tete. Voyant cela, la "petite douceur" restée en retrait jusque-là, se dirige vers la porte, l'ouvre et s'incline en tendant le bras, dans un geste d'invitation.
Il s'avance alors, et passe la porte, alors que des relents d'opium assaillent ses narines, et assèche ses yeux. Il pense a cette phrase
Quote:
Toi qui passe cette porte, abandonne tout espoir.
Pour moi, cela fait longtemps que l'espoir est passé a la trappe !
L'espoir, un sentiment tellement insipide !
L'espoir ne peut rien contre les faits !
Secouant sa tete dans "l'espoir" d'en faire sortir ses pensées inutiles, il se dirige d'un pas décidé vers le bar. Il n'est pas a mi-chemin, que le Barman le reconnait, et d'un petit signe discret de la tete, imperceptible pour les clients, il l'invite a passer derriere le comptoir.
A peine a t'il passé la longue boiserie, que le Barman l'entraine a sa suite, dans un recoin ou, aprés un coup d'oeil de verification au alentours, il fait sortir du sol un anneau en fer du bout du pied. Aprés s'en etre saisit, il tire fortement dessus, et une trappe découvre un escalier, s'enfonçant au plus profond d'une obscurité totale.
Il detourne le regard, et jette un coup d'oeil au barman, l'air d'attendre une confirmation, que l'homme un peu emeché, s'empresse de lui donner
C'est ici !
Il regarde autour de lui, et comme poussé par une force qu'il ne controle pas, il commence a descendre l'escalier, l'ombre l'envellopant un peu plus a chaques pas, il referme la trappe derriere lui, en pensant a un haïku celébre
Paupières mi-closes
Crépuscule dans mes yeux
Regard sur mon ombre
A suivre...
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Paupières mi-closes
Crépuscule dans mes yeux
Regard sur mon ombre
...Et pourtant c'est bien les yeux grands ouverts, qu'il affronte l'obscurité. Chaque pas le rapprochant un peu plus de son but, et par la même occasion, du but de tous démons... servir aux mieux la cause démoniaque, tirer son épingle du Grand Jeu, et faire pencher d'un poids, chaque jour plus important, la balance en leur faveur.
Arrivé en bas, une faible lueur rasant le sol lui indique la présence d'une porte, il tire sur la poignée, et les gonds depuis trop longtemps inactifs, gémissent intensément du travail que la lourde porte de bois vermoulus leur inflige.
Une faible lumière envahit immédiatement l'intégralité de la pièce, et l'homme arbore un sourire de satisfaction, il range sa longue barbe dans l'une des deux poches placées sur son torse, et s'appuyant sur sa canne, il pénètre à l'intérieur en refermant la porte derrière lui.
Quelques pas plus tard, un couloir d'aspect presque gothique, se sépare en une abondance de pièces, disséminées de part et d'autres du sinueux dédale, transformant ce qui ressemble de prime abord a un simple cave, en un tortueux labyrinthe ou un Minotaure ne ferait absolument pas tache. Apparemment sur de lui, il pénètre sans aucune hésitation dans une salle, ou la lumière beaucoup plus vive, l'oblige a ciller des paupières pendant un bref instant. Retrouvant peu à peu sa vision, il aperçoit une forme floue se tenant devant lui, et qui se précise doucement, en un homme de belle allure. Une voix grave mais cependant doucereuse, vient confirmer la vision du vieillard.
- Bienvenue ! Vous avez trouvé facilement ?
Le vieil homme hoche la tête en signe d'approbation.
- Que pensez-vous de l'endroit alors ? Il est parfait !
Se tournant vers le fond de la salle, et l'embrassant du regard.
- N'est-il pas vrai ?
Hitomi, dans ce corps de vieux sage qu'il affectionne tant, bat des paupières, afin de manifester son accord. Son interlocuteur, aillant l'habitude que le vieux Maître, ne parle pas pour ne rien dire, enchaîne aussitôt.
- Bon, j'ai nettoyé tout ça, j'ai classé tous vos précieux livres dans la bibliothèque secrète, j'ai rangé l'armurerie, j'ai aménagé les pièces les unes après les autres, j'ai verrouillé la plupart des accès, et même la pièce d'entraînement intensif pour nos nouvelles recrues est prête !
Le bellâtre observe autour de lui, et conclus
- Plus qu'a trouver le chef, deux bras droits, et recruter nos premiers membres !
L'ancêtre pointe doucement son doigt, en sa direction. L'homme acquiesce de la tête.
- Oui... je me doutais que je serais le chef ! Mais pour les bras droit ?
La voix du sage, par son expérience ,contraste immédiatement avec celle du charmeur
- Poussières entassées font montagnes !
L'homme comprend immédiatement.
- Très bien, je les choisirai moi-meme ! J'ai d'ailleurs déjà une petite idée... S'ils ne contestent pas l'anonymat... ils seront parfait !
Le vieillard
- Ils ne contesteront point ! La cause explique d'elle-même les moyens !
Tapant deux fois sa canne au sol, il exprime à son hôte qu'il va prendre congé. Le jeune homme le devance, et l'entraînant a sa suite dans le lacis sinueux, il se stoppe devant une petite pièce, et l'ouvrant, invite l'ancien a y entrer.
- C'est votre pièce... elle sera inaccessible a l'avenir, hormis pour moi bien sur !
Vous pourrez vous y reposer, et y séjourner autant que vous le désirez !
Sans un mot de plus, le sage y pénètre, et sans se détourner, ferme la porte derrière lui. S'ensuit un silence total, et l'homme resté sur le pas de la porte, s'éloigne rapidement de la pièce en se frottant les mains, et parlant a voix basse, peut-être pour se rassurer lui-meme.
- Parfait... tout ceci est parfait... plus que quelques notes... et la symphonie verra le jour .
Un petit rire clôture la scène, et l'homme disparaît derrière une porte, un rictus sur les lèvres.
A suivre...
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L’homme, tranquillement assis au centre de la pièce, dans un fauteuil confortable, semble pensif. Il fixe les deux glaçons dans son verre, bien que ceux-ci soient presque entièrement fondus.
Il remue un peu son verre, toujours obnubilé par ses pensées, et finit de le vider d’un geste sec, en balançant la tête en arrière. Ceci fait, il se lève, toujours quelque peu songeur, et se dirige vers le bar en bois ancien, qui se trouve a l’angle de la pièce sans fenêtre. Une moiteur omniprésente et le silence total des lieux, rend l’air ambiant chargé d’un calme impérieux, et d’une puissance dominatrice… Le genre d’ambiance où l’on se sent a la fois oppressé, et étouffé, le genre d’ambiance… de la cave de « chez Paulie ».
Arrivé a mi-chemin du bar, un frisson électrique lui parcoure la colonne vertébrale, une impression étrange prends possession de son sixième sens, il est…. Observé !
Il se retourne immédiatement, fait glisser un pied en avant, balance son verre dans l’autre main, et empoigne son arme.
*click*
Petit bruit discret, la lame est sortie, il fait maintenant face a l’homme qui se trouvait dans son dos… prêt à frapper, il l’observe un centième de seconde !
… Le maître, planté là derrière lui, pas un bruit, pas un souffle, rien n’a trahis sa présence… !
*soupir*
*click*
L’épée retrouve instantanément son fourreau, d’un geste instinctif le pieds revient, la main lache la garde, et l’homme toise le vieillard.
- "Vraiment… comment vous faites ? je suis tout seul… dans un silence profond… et vous parvenez a vous glisser derrière moi sans mal …
… je pourrai être mort ! "
- “katte kabuto-no-o o shimeyo”
L’homme parait etonné :
- "attachez solidement votre casque même après une victoire…
… oui … ce doit être juste ! Ne jamais se reposer sur ses lauriers… en quelque sorte !
…
… mais… j’avoue, vous m’avez réellement surpris !"
Petit rire du vieux sage
- "Oui… bien que puéril c’était bien évidemment le but !"
D’un air sur de lui, le jeune homme enchaîne aussitôt, rentrant de plein gré dans son jeu
- "l'adultère ne cesse pas avec la calvitie ! "
Rire étouffé mais malicieux, du vieillard, qui tient toujours sa barbe blanche a la main, et sa canne sculptée de l’autre.
- "oui… on fait des folies à tout âge !"
Un air enfantin marque son visage ridé pendant quelques minutes, avant qu'il retrouve son sérieux habituel. Le jeune homme en profite, et se dirigeant a nouveau vers le bar, il se renseigne :
- "… sinon… ou en est on ? je veut dire… au niveau…"
Le vieillard lui coupe la parole :
- "c’est fait… tu peut aller les attendre !"
Le bellâtre se retourne surpris :
- "déj… "
Sa voix se meure, tamisé par le vide de la pièce. Plus de Maître ! Encore une fois, disparu aussi vite qu’il est venu.
Il soupire et retourne au bar, se servant un verre, la voix du sage résonne dans les couloirs… un haïku… dont l’écho plutôt « caverneux », forme un « canon » parfait, et donne de l’importance aux vers.
- J'ai balayé les feuilles mortes
J'ai balayé les feuilles mortes
- ceux qui passent
ceux qui passent
- ne se rendent compte de rien
ne se rendent compte de rien
Regardant son verre en faisant naviguer le whisky a l’intérieur, il hoche la tete en signe d’acquiescement, tant pour la couleur magnifiquement ambrée du liquide tournoyant, que pour cet haïku mélancolique, mais extrêmement véridique.
…
Le poème ayant fait son nid dans un recoin de sa mémoire, il serre le verre, se tourne en direction de la porte, et autant pour se motiver lui-même, que pour briser le silence accablant qui l’environne, il sourit pour se remettre a l'aise, et s’adresse à l’écho.
- "allez… c’est le moment d’aller les acceuillir !"
Se dirigeant d’un pas rapide vers la sortie, son verre a la main
- "on boira celui-la en haut !"
Une fois dans le couloir, il grimpe les marches quatre a quatre, rodé qu'il est par l'habitude, et sort dans le bar, avec l'intention de s'y installer confortablement, et d'attendre les nouveaux venus.
A suivre...
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Le barman le regarde, mi-amusé, mi-soucieux
- "Alors on s'inquiète ?"
Pseudo sourire amical, mais plus blasé qu'il ne veut bien paraître
- "Ne vous en faites pas... il va venir !
Le quartier est quelque peu "dangereux" la nuit... même... pour des personnes comme... "Vous" !"
L’homme sort quelque peu de sa torpeur, et regarde le barman d’un air torve, afin de le remettre a sa place, toutefois il ne dit rien et se contente de regarder l’horloge.
*tic~tac tic~tac*
« Foutu opium » pense t-il, « il me fout en vrac ! »
Il hume l’air ambiant, sépare les différentes odeurs qui viennent assaillir ses narines : Tabac froid ; Alcool fort ; Produit vaisselle ; Relents d’opium ; Senteur des huiles que les filles utilisent pour leurs "massages" ; Odeur forte de l’humain qui se perverti de lui-même par tous les moyens… sexes, alcools et drogues… le cocktail explosif.
Il analyse l’effluve qui l’intéresse… l’opium… doux arôme sucré… du miel olfactif… qui bien qu’âpre et vous saisissant a la gorge… est porteur de la promesse d’un rêve qui ne prendra jamais fin…
…
… Il se laisse longtemps guider dans ses pensées, par ce fumet, entraînant comme une valse sans fin. Alors que d’un geste inconscient, il se saisit de sa chope de bière encore intouchée, la porte a ses lèvres, et le charme se rompt a nouveau, a mesure que la fraîcheur de la bière envahit son gosier asséché, le ramenant dans une réalité trop brusque, et surtout, trop brusquement.
« Bordel… j’me suis encore fait avoir ! Foutu opium ! »
Il regarde le rideau de la pièce, d’où s’échappe toute cette fumée. Puis… pour la énième fois, il regarde l’horloge.
*Tic~*
La trotteuse est arrêtée… le temps… est comme arrêté ! Figé !
L’impression fugace d’un instant volé l’étreint, un vol de « moment »… un vol « d’instant ».
Un réflexe psychomoteur : Il cligne des yeux, et regarde a nouveau l’horloge.
*Tic~Tac Tic~Tac*
La trotteuse tourne…
Il s’interroge, quel sensation bizarre… et « Lui »… qui n’est toujours pas là ! Il regarde le Barman, qui s’occupe a nettoyer des verres propres, et un comptoir, presque jamais usité, il hésite, mais sens la rencontre tant attendue imminente, alors il lui lance.
- "Je ne sais pas ce qu'il boit, mais dans le doute... prépare lui donc une bière.
Et ta meilleure... compris ?"
Une voix dans son dos, répond a sa phrase.
- "euh barman un coca !
Bonjour ! Je suis nouveau chez vous !"
Il se retourne brusquement, et regarde le nouveau venu avec une légère curiosité, melée d'une douce crainte, du fait du supérieur qu'il sert.
Le "nouveau venu"... dans un corps de femme... une superbe métisse, melange de bestialité sauvage, et d'innocence extreme... un mélange subtil. Il la toise du regard, et se remmemorant l'ame incarnée dans ce corps, il ravale sa salive et l'acceuille.
- "ouah… ta discrétion me plait énormément !"
Se retournant vers le Barman, et jetant au passage un rapide coup d'oeil a l'horloge, il le remballe sans menagement.
- "Qu'est ce que tu lui donne une bière ? Tu n'as pas compris ou quoi ? Accueille le comme il se doit, et sert lui donc ce qu'il désire !
C'est ce qu'il sied à l'un de tes nouveaux Maîtres !"
Il remue un peu son nez… celui-ci le picote… encore ces foutus remugles d’opium, il se retourne vers la nouvelle recrue.
- Bon… comme tu peux le voir, ici… c’est une planque ! Y’a pas grand monde qui vient, donc c’est plutôt peinard !
Ici, pas de repos… travail sans relâche… entraînements… culture de l’esprit tactique… savoir militaire… et missions… ce sont les seules choses que tu va faire a partir de maintenant !
Il regarde a nouveau l’horloge par réflexe, et poursuit :
- J’attends quelqu’un, et ensuite je te fait visiter !
Tu ne le sais pas encore, mais nos recrutements se font toujours par deux ! Ton compagnon d’arme ne devrait plus tarder !
Au fait… comme tu as pu le voir, on est ici… en anonyme !
Ici je me nomme…
*ClinG ClinG*
La porte du bar s’ouvre, et d’un pas elegant aussi certain que sa tenue…
… elle entre !
A suivre
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Elle avait repoussée sans ménagement les deux "jorou" qui s'était précipitée sur elle à quelques pas de la façade du bar, et était entrée d'une démarche languide à l'intérieur du bar. Ss yeux scrutateurs, appuyés par un visage a la peau nacré, détaillaient le bar a la recherche semble t-il de quelqu'un. Ne le trouvant visiblement pas elle s'empressa de commander et de s'asseoir seule a une table, pour siroter tranquillement son verre.
Les deux hommes accoudés au bar ne tardèrent pas à la remarquer. Ils s'empressèrent de la rejoindre afin de discuter plus aisément. La belle jeune femme s'exprimant par métaphores subtiles et soucieuse de respecter le dernier commandement démoniaque, n'eut de cesse d'étonner les deux comparses à sa table.
Son maintien parfait et sa facilité à la langue de Molière, lui assurait un bel avenir et une aisance certaine pour tout ce qui pouvait consister à se fondre dans la masse huppée et satrape. Ce qui ne manquait pas de rejoindre les intérêts de leur groupuscule de l'ombre.
...
De longues minutes plus tard, l'affaire était conclue, ils avaient choisi leurs noms d'emprunt, et étaient prés a s'engager. Deux nouveaux membres entrait dans le groupe, et un anonymat parfait leur était garanti. L'homme enthousiaste les entraîna rapidement derrière le comptoir alors que le barman leur ouvrait la trappe qui donnait accès aux souterrains ressemblant a un labyrinthe pour les nouveaux venus et desservant de nombreuses pièces, pour la plupart fermées a clés.
Arrivé dans la salle qu'il avait réservé a leur accueil, il leur laisse le temps de s'approprier les lieux d'un regard, et enfin croisant les bras s'adresse a eux d'une voix douce.
" ... comme pour les autres, je vais vous laissez visiter par vous-même !
Ca vous donnera une idée plus précise, et personnelle des lieux, bien que vous n'ayez pas accès à toutes les pièces ! Votre évolution dans le temps, au sein de cette section, vous permettra d'en découvrir un peu plus !
Je vous attendrai ici, vous n'aurez qu’à revenir, lorsque vous aurez tout vu ! Vous me donnerez vos impressions sur les lieux..."
Ainsi était sa manière de souhaiter la bienvenue.
Il se tus un instant, jetant un coup d'oeil au Maître, tranquillement installé dans un fauteuil et aussi muet et immobile qu'attentif a leurs moindres réactions. Et finalement ajouta simplement pour clôturer leur accueil.
Tachez de ne pas vous perdre... et si c'est le cas... crier !
Nous viendrons vous chercher !
A suivre ...
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