11-08-2006, 11:12 PM
Ma respiration rauque résonne dans mon haume. Courir sur un champ de bataille de plusieurs centaines de kilomètres en armure lourde, allant de carcasse en carcasse est épuisant, même pour un ange. Et l'accueil que celle-ci me fait est des plus chaleureux. Sa gueule béante, pleine de dents acérées, me donne le bonjour.
Je prend une longue inspiration avant de m'élancer vers la créature, cela n'a rien de compliqué. Il suffit de mettre un pied devant l'autre, sans refléchir, brandir la lame et trancher la gorge le plus profondément possible. Quoi qu'il en soit, nos armures bénites sont imunisées au feu et à l'acide. En théorie.
Son souffle brûlant me stoppe dès mon premier pas, hurlant à mes oreilles par les interstices de mon haume. La peau me brûle. Mon torse, mon épaule, ma jambe. La théorie n'est pas si efficace.
Je parviens tout de même à brandir mon bouclier entre lui et moi, me protégeant cette fois plus efficacement, et je me campe sur mes jambes pour ne pas basculer dans la pente par où je viens d'arriver.
Les secondes dans cette posture, paraissant des heures, finissent par prendre fin. Il me fixe de ses énormes yeux reptiliens alors qu'un grondement sourd fait trembler le sol. Il me faut quelques instants pour comprendre qu'il s'agit de son grognement, temps nécessaire à mes tympans pour se déboucher. Temps nécessaire à la régénération de mes tissus. Temps nécessaire pour que mon armure corporelle vienne renforcer mon armure bénite.
Et cette fois, je le charge.
Tout se passe très rapidement. Mon bras droit s'endolorit alors que ses griffes emportent mon bouclier. Je brandis mon épée bâtarde vers sa gorge, la tenant fermement à deux mains. Il me fixe de son oeil droit alors que mon épée s'enfonce dans sa gorge, faisant gicler son sang sur mon armure. D'un coup sec je lui arrache la trachée, bande mes muscles et termine de lui trancher la tête qui tombe sur le sol poussiéreux dans un bruit mât.
Aucun cri. Pas un seul râle. Seul la mort. Une mort ineluctable pour tous les impis qui défient le Seigneur.
- Bien ! Il reste encore de ces engeances draconiques ! En avant, Soldats de Georges ! Pour la Gloire de Dieu !
- Pour la Gloire de Dieu !!
Je prend une longue inspiration avant de m'élancer vers la créature, cela n'a rien de compliqué. Il suffit de mettre un pied devant l'autre, sans refléchir, brandir la lame et trancher la gorge le plus profondément possible. Quoi qu'il en soit, nos armures bénites sont imunisées au feu et à l'acide. En théorie.
Son souffle brûlant me stoppe dès mon premier pas, hurlant à mes oreilles par les interstices de mon haume. La peau me brûle. Mon torse, mon épaule, ma jambe. La théorie n'est pas si efficace.
Je parviens tout de même à brandir mon bouclier entre lui et moi, me protégeant cette fois plus efficacement, et je me campe sur mes jambes pour ne pas basculer dans la pente par où je viens d'arriver.
Les secondes dans cette posture, paraissant des heures, finissent par prendre fin. Il me fixe de ses énormes yeux reptiliens alors qu'un grondement sourd fait trembler le sol. Il me faut quelques instants pour comprendre qu'il s'agit de son grognement, temps nécessaire à mes tympans pour se déboucher. Temps nécessaire à la régénération de mes tissus. Temps nécessaire pour que mon armure corporelle vienne renforcer mon armure bénite.
Et cette fois, je le charge.
Tout se passe très rapidement. Mon bras droit s'endolorit alors que ses griffes emportent mon bouclier. Je brandis mon épée bâtarde vers sa gorge, la tenant fermement à deux mains. Il me fixe de son oeil droit alors que mon épée s'enfonce dans sa gorge, faisant gicler son sang sur mon armure. D'un coup sec je lui arrache la trachée, bande mes muscles et termine de lui trancher la tête qui tombe sur le sol poussiéreux dans un bruit mât.
Aucun cri. Pas un seul râle. Seul la mort. Une mort ineluctable pour tous les impis qui défient le Seigneur.
- Bien ! Il reste encore de ces engeances draconiques ! En avant, Soldats de Georges ! Pour la Gloire de Dieu !
- Pour la Gloire de Dieu !!