10-20-2006, 09:01 AM
- Ecoutez la violence ne résoudra rien, vous devez vous calmez et ensuite...
- Me calmer ?, coupa une grosse voix masculine. Hé, grosse poufiasse, tu me dis à moi de me calmer. Tu sais qui je suis ? J'arrive personnellement et alors je vais t'allonger sur ton bureau et (clic)..
Pfff... La standardiste soupira. Dur, le travail. Quel con ce type, quand même. Il ne savait même pas où elle était. Des blues, des vrais, il n'y en avait pas eu beaucoup ces temps-ci. Juste une bande de psychopathes déchainés, ha, oui, plus un pauvre type qui confondait toujours son numéro avec ce lui de la pizzeria pourrie de la ville. Elle pensait que la ville allait mal, mais pas à ce point. Est-ce que tous les gens déprimés de la ville étaient devenu fous déjà ? Ne restait-il personne à sauver.
Le téléphone sonna. Son coeur bondit. C'était celui-là, c'était le bon. Une âme en perdition, cherchant un peu de réconfort, une lumière dans l'obscurité. Elle vérifia soigneusement dans la glace son maquillage, avant de répondre (on lui avait dit une fois que pour faire impression au téléphone il faut se sentir bien) :
- Allo ?
- Allo ? euh, j'ai un problème....
- Je vous écoute Monsieur.
- Bon voilà. Dans votre catalogue, vous écrivez "pizza aux champignons", 3e. Mais est-ce qu'il y a des olives ?
(inspiration. On se calme. Controle de soi)
- Ecoute moi bien pauvre type, je te l'ai déjà dit 100 fois ; ce n'est pas la pizzeria ici, c'est un numéro d'aide aux personnes ayant de vrais problèmes. Tu raccroches, utilises lentement tes gros doigts boudinés et tu me composes correctement ce numéro. Fais gaffe, car si tu te trompes encore une fois, je viens chez toi (tu vois, j'ai ton numéro affiché au standard) et je te fais fait bouffer des pizzas jusqu'à ce que t'en crève. Cappiche ? (clic)
Oufff... Elle se sentait mieux. Elle se sourit à elle-même dans la glace. Finalement, il n'était pas si difficile que ça, ce job....
- Me calmer ?, coupa une grosse voix masculine. Hé, grosse poufiasse, tu me dis à moi de me calmer. Tu sais qui je suis ? J'arrive personnellement et alors je vais t'allonger sur ton bureau et (clic)..
Pfff... La standardiste soupira. Dur, le travail. Quel con ce type, quand même. Il ne savait même pas où elle était. Des blues, des vrais, il n'y en avait pas eu beaucoup ces temps-ci. Juste une bande de psychopathes déchainés, ha, oui, plus un pauvre type qui confondait toujours son numéro avec ce lui de la pizzeria pourrie de la ville. Elle pensait que la ville allait mal, mais pas à ce point. Est-ce que tous les gens déprimés de la ville étaient devenu fous déjà ? Ne restait-il personne à sauver.
Le téléphone sonna. Son coeur bondit. C'était celui-là, c'était le bon. Une âme en perdition, cherchant un peu de réconfort, une lumière dans l'obscurité. Elle vérifia soigneusement dans la glace son maquillage, avant de répondre (on lui avait dit une fois que pour faire impression au téléphone il faut se sentir bien) :
- Allo ?
- Allo ? euh, j'ai un problème....
- Je vous écoute Monsieur.
- Bon voilà. Dans votre catalogue, vous écrivez "pizza aux champignons", 3e. Mais est-ce qu'il y a des olives ?
(inspiration. On se calme. Controle de soi)
- Ecoute moi bien pauvre type, je te l'ai déjà dit 100 fois ; ce n'est pas la pizzeria ici, c'est un numéro d'aide aux personnes ayant de vrais problèmes. Tu raccroches, utilises lentement tes gros doigts boudinés et tu me composes correctement ce numéro. Fais gaffe, car si tu te trompes encore une fois, je viens chez toi (tu vois, j'ai ton numéro affiché au standard) et je te fais fait bouffer des pizzas jusqu'à ce que t'en crève. Cappiche ? (clic)
Oufff... Elle se sentait mieux. Elle se sourit à elle-même dans la glace. Finalement, il n'était pas si difficile que ça, ce job....