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[ Carbonith ] Cupidon Kézako?
#1
Carbonith s’approchait du bureau de son ancien professeur. Une angèle plutôt sympas, un peu trop barrée dans le sens où on pouvait jamais savoir à quoi elle pensait.

Pourtant, Carbonith avait essayé à maintes reprises, mais non, rien.

Au début, ce “stage” comme il appelle ça chez les services de Dominique, elle ne voulait même pas en entendre parler.
Elle avait très mal pris cette circulaire qui disait grosso modo “si t’y va pas, bien tu n’iras pas…”

Elle avait, alors, serré les dents et considéré cette amicale demande comme une contrainte de plus pour la mener à retrouver sa gloire passée.
C’est dure de se dire que t’as des millénaires d’expérience derrière toi et te dire que tu dois repasser sur les bancs d’école.


En entrant la première chose qu’elle remarqua, c’est la beauté hallucinante de la prof. En regardant tous les angelots se pourrir le froc en la regardant avec les filets de bave qui bousilaient leur liquette, elle se disait “Encore une catin qui traine dans le bureau et passe son temps à s’faire les ongles en fouettant par lettre interposée les anges sur le terrain”.

Et pourtant sa prof, n’avait vraiment mais vraiment rien d’une pouffiasse XXL comme elle avait pu le penser au primabord. Au bout d’une semaine de cours intensif, Carbonith s’était impressionée à penser et à réfléchir comme jamais.

Et le pire c’est qu’elle adorait ça.

Une sacrée prof efficace et talenteuse. Son approche subtile et avisée lui faisait souvent froid dans le dos. Elle arrivait à percevoir les problèmes et évaluer tout un panel de solution suivant l’impacte qu’elle desirait obtenir sur tel ou tel aspect.

Nan, une sacrée prof de ouf.

Elle frappa à la porte et elle entendit une voix derrière qui lui prie de bien vouloir entrer.

Elle passa l’encadrement en poussant délicatement la porte en chène massif.

Son bureau avait changé et était remplie de fleurs et de plantes. Une autre angèle était là et elles jardinaient ensemble, une Novalis probablement.

Le professeur la regarda toute pétillante de joie.


<Professeur>: Ahhhh, Carbonith, Comment vas-tu?

Carbonith regardait partout autour d’elle contemplant les vignes vierges et autres massifs grimpant le long des murs blancs.

<Carbonith>: Je vais très bien et vous même?

Elle répondit satisfaite en regardant ses propres murs.

<Professeur>: Ma foi, plutôt très bien aussi.
Tu as quelque chose pour moi?

Toujours aussi efficace, décidément elle n’a pas vraiment changé.

<Carbonith>: Heu oui en effet…

Elle déposa son sac à dos près d’un casque de moto intégral d’un rouge éclatant.

<Carbonith>: Je suis tombée là-dessus en faisant le tri dans des dossiers dans ma ville d’adoption, donc je souhaitais vous en faire part.

Carbonith sortit un dossier contenant deux feuilles sur lesquelles étaient effacées le nom de la ville ainsi que les titres de sections dépéchées sur place…Mais il restait en gros et en gras le titre du dossier.

“CUPIDON”

Le professeur sourit rapidement et regarda Carbonith en ouvrant le dossier.

La première était la feuille administrative d’ouverture de dossier standard. OD00096-50

La seconde était la feuille de cloture de dossier rayé d’ un coup de marqueur et il y était écrit:


VOIR DOSSIER LA FILASSE…

La Filasse sourit à Carbonith à nouveau, se pencha en arrière et dit à Carbonith:

<La Filasse>: Immac sur Sable, te plait-il Carbonith?

L’ange de Novalis regarda La Filasse et sortit de son bureau sans un mot. Carbonith étonnée n’arriva à prononcer que:
<Carbonith>:Que quoi je Comment?…

<La Filasse>: Comment je sais ça? L’interrompit-elle

<Carbonith>: Oui exactement …
Heu, ho et puis je ne préfère pas savoir…

<La Filasse>: Ce n’est pas un secret, tu sais. J’ai determiné que tu serais comme un poisson dans l’eau làbas.
Les bons éléments aux bonnes places.
Rassure-toi… Je sais tout de toi et tu te débrouilles trèèèèèèèss bien.

La filasse regarda encore un peu le dossier en souriant

<La Filasse>: Tu peux me laisser ce dossier Carbonith, s’il te plait?

<Carbonith>: Oh oui, vous pouvez le garder. Je passerai le chercher dans quelques jours. Dit-elle encore choquée

<La Filasse>: Oh bah laisse, je te l’enverrai au conciliabule…

Mais comment elle s’est ça elle, c’est pas possible…

Carbonith sortit de son bureau la mine décomposée.

Et La Filasse se lova dans le dossier de son fauteuil en pensant à ce… Dossier CUPIDON



HRP: comme j'ai rien à faire j'avais envie d'évoquer ce moment RP que peu de gens ont vécu et puis en même temps le souvenir ça a du bon.
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#2
Revenons quelques années en arrière

La Filasse était, ce jour là, tellement absorbée à trier des papiers et à lire ses emails qu’elle mit, pour quelques minutes, les divertissements et l’euphorie du café des anges de coté.
Dans son ordinateur portable, tournait dans le lecteur CD un « Is this desire » de PJ Harvey.

And they came to the river
And they came from the road
And he wanted the sun
Just to call his own
And they walked on the dirt
And they walked from the road
They came up close
Throw your pain in the river
To be washed away slow
And we walked without words
And we walked with our lives
Two silent birds
Circled by
Like our pain in the river
And we followed the river
And we followed the road
And we walked through this land
And we called it a home
But he wanted the sun
And I wanted the whole
And the white light scatters
And the sun sets low
Like the pain in the river



Elle portait un treillis kaki ample, descendant bien au-delà des chevilles et une simple chemise blanche courte, de coupe relativement masculine, attachée d’un seul bouton au niveau du plexus. Elle masquait divinement sa poitrine tirant légèrement sur le tissu qui ondulait ainsi sous la pression du galbe de ses seins. Ses seins se joignaient 5 cm au dessus du bouton se soulevant au rythme d’une respiration profonde.

Un collier en or blanc ceignait son cou délicat et le pendentif représentant un ange ailes déployés jouait avec le creux formé par sa plastique parfaite.

Seule à une table, elle répertoriait sur une feuille le nom des démons repérés en Ville ces derniers temps, le pied posé sur le rebord d’une chaise.
Ses rangers étaient gentiment déposées sous son siège, elle posait de temps à autres ses lèvres gourmandes sur la paille de son cocktail que Zardoz il avait amoureusement apporté.

Elle se sentait bien ici. Reposée et heureuse à nouveau. Elle avait surmonté une épreuve douloureuse, une perte sans commune mesure.

Elle passa affectueusement son regard sur les anges présents, cachée derrière ses éternelles lunettes noires. Foxy rigolait aux éclats d’une blague que Zardoz avait faite. Neko et Jacen parlait dans leur coin se racontant probablement une dangereuse aventure passée. Heaven comptait son argent sous l’œil avide de Arkhom qui ne cessait de lui demander de payer immédiatement une tournée mémorable.

C’est alors qu’elle le vit entrer dans le bar.


Cupidon.

Pourquoi ce sentiment aigu de méfiance ? Elle laissa tomber ses écouteurs sur la table et elle l’écouta attentivement.

JE viens d'arriver a Immac et je ressens deja une forte hostilité ici. Peut etre est-ce à cause de la démographie impressionante des forces du bien et de 'ceux d'en face'...

Toujours est il que j'ai été envoyé par le TOUT PUISSANT afin de rétablir la paix sur cette belle ville... Je vous demande donc de me suivre dans cette voie afin de pouvoir mettre Immac sur sable en tête de gondole des destinations de loisir pour nos plus grands supérieurs qui en ont marre de la bourboulle...

Je vois deja la publicité en partenariat avec zizi jet:

*Vieille ville pitoresque a découvrir a pied ou en caleche.
*Centre ville dynamique pour 'shopper'.
*Quartiers populaires à la rencontre des citadins.
*Sports aquatiques variés.
*Animations nocturnes diverses pour les plus jeunes.
*Reduction spéciale pour les amoureux 1=2 (un séjour acheté = un sejour offert pour son (sa) valentin(e))

Je compte sur vous



Pourquoi son discours dissonait-il autant ?

Il prônait l’amour et la paix, mais elle ne percevait pas dans ses yeux une once d’émotion.

Une enquête poussée s’imposait d’elle-même. Elle referma doucement son ordinateur, plia ses affaires et se leva en prenant ses rangers avec la dignité d'une princesse comme à l'accoutumé
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