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Brèves
#1
(HJ: rien de particulier, juste des extraits comme ça, pour l'ambience, voire peut être plus, mais ce n'est pas pour tout de suite Wink)

Hier soir Monsieur Descombes, alors qu'il allait donner manger à son chat, a remarqué que ce dernier le regardait bizarrement. Au moment où il s'apprêtait à lui donner à manger, il disparut devant ses yeux héberlués, à la place la pièce semblait plus sombre que la normale...

Monsieurs Descombes décida d'aller se recoucher.
Archiviste et Chroniqueur fou.
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#2
Monsieur et madame les pigeons ont une charmante famille d'oisillons piailleurs et avides de vers. Monsieur et madames, serviteurs dévoués de leur élevage bruyant et capricieux, se font des pattes et des becs pour les satisfaire aussi souvent que leurs ailes le permettent.

Tous les jours, il ont le droit à un ver matin midi et soir. Du moins cela a toujours été.

Mais un jour...

















Un jour, il n'eurent pas leur ver habituel.













Il en eurent deux.












(car au magasin d'à côté, les vers de pêche étaient en promotion, et Monsieur pigeon avait la flemme, mais d'une force ! Et puis j'avais envie d'écrire une connerie, alors vous me pardonnerez hein, du moins jusqu'à la connerie suivante ^^)
Archiviste et Chroniqueur fou.
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#3
On l'appelait... le crabe.

Une brute épaisse, qui passait de côté dans certaines allées, un peu lent, mais paradoxalement super doué pour... certaines choses. Le plus drôle dans tout ça c'est que son boulot c'est fleuriste. IL vend des fleurs aux gentilles dames et des pains à ceux qui sont suffisemment rustres pour ne pas leur en acheter.

Il adore les fleurs. Il adore les gentilles dames. Il aime bien sa voisine, il lui a même offert des fleurs. Mais cette dernière n'est pas très rassurée. En plus elle est célibataire. C'est à se demander si son voisin ne Les fait pas fuir. Mais cela ne semble pas plus la déranger. Elle est simplement hésitante à sa vue. Mais ailleurs, une fois sortie, elle est ... normale. Elle promène son chien, elle va faire ses courses, elle fait son travail de vendeuse dans une petite agence de voyages. Pas forcément palpitant, mais au moins elle mène une vie qui lui semble agréable.

Un jour, elle apprend à la radio qu'un attentat a été perprété à 2 pas de chez elle. En fait à ce moment là elle n'était pas à la maison. Inquiète elle y retourne, et son voisin avait disparu. Plus aucune trace. Que de cendres et divers débrits. Un cordon de police fait le tour de ce qui reste de sa maison. Elle ne saura rien de ce qu'il s'est passé, les voisins non plus, ils sont incapables de se souvenir.

Elle même oublie rapidement l'incident. A présent une nouvelle maison est construite par dessus l'ancienne. Il ne s'est rien passé.

Enfin, rien d'anormal...
Archiviste et Chroniqueur fou.
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#4
2 chats occupés à discuter sur une place déserte ne voient pas arriver un curieux témoin qui contemple la scène avec amusement.

Les chats continuent de miauler, d'une voix quasi humaine de par leur insistance à échanger leurs rivalités autour d'un spécimen féminin qui se dorlote non loin de là dans une maison chauffée lors d'une soirée de printemps. Ils finissent par remarquer le mic mac du vicelard au moyen d'une imprudence de sa part, à savoir une merveille de la technologie qui s'exprime de la manière la plus bruyante qui soit afin de lui signaler la volonté d'un de ses congénères d'entrer en communication avec lui.

Il râle et raccroche, tandis que les 2 chats, regardent un peu étonnés la scène qui s'offre à leurs yeux. Curieusement ils ne s'enfuient pas. Ils semblent même s'approcher, un peu trop près peu être... beaucoup trop près.




Mademoiselle Duchampellier n'a pas de nouvelles de son félin depuis à présent 10 jours. Des affichent recouvrent la plupart des lampadaires de la ville. Non loin de là, ce sont les poubelles et les affiches politiques qui sont recouvertes pour une annonce analogue de la part d'un certain Bertrand. Un peu plus loin une affiche vante les qualités de la fourrure de lapin qui imite le vison à la perfection.

Un seul souci, c'est qu'il n'y a pas d'élevage de lapins dans cette entreprise, ni de fourniture d'ailleurs... Mais qui s'en soucie ? Pas les autorités, qui curieusement semblent même ignorer l'existence de cette compagnie.






Au passage, cette entreprise ne fait peut être que de la publicité, cela ne vous est pas venu à l'esprit ? Vous voyez bien, elle ne fait rien de mal. Ne vous tracassez pas pour les chats...
Archiviste et Chroniqueur fou.
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#5
Elle voulait être reconnue, comme n'importe quelle jeune fille, qui n'a encore rien vu de la vie. Que de désillusions face à un monde cruel et sordide, un monde de démons sommes toutes. Elle a bien essayé de se faire dans le moule, mais quel résultat cela a donné ?

Combien de gens finissent par laisser tomber et se reconvertir dans autre chose ? Est-ce que Nog est en chacun de nous ? Mais laissons là la reflexion de côté et regardons cette brave petite déchirer de désespoir les fringues trop étroites de sa Barbie ®, laissant ainsi de côté une éventuelle future carrière dans le prêt à porter. Du moins pour le commun des mortels...

L'horloge sonne, elle sait que sa mère ne va pas tarder encore à la faire chier pour aller manger, alors que non elle ne s'est pas encore fait les nerfs. Elle doit détruire, massacrer, ce maudit morceau de plastique qui la fait trépigner et mettre dans tous les états.

Rien à faire. C'est du solide. La poupée résiste. Un instant elle semble abandonner, faisant mine de se rendre aux autorités, mais dans un dernier élan elle abat son petit bras vengeur sur le morceau de pétrole modifié qui finit enfin par quelque peu céder. Le visage se fend, la tête se déboite, et la poupée finit par disparaitre, du moins de la catégorie des top models en vogue.

Pas de bol: sa mère assiste à la scène, furieuse. On se demande si c'est pour l'accès de colère ou pour le prix du jouet. Quoiqu'il en soit la raison de l'adulte est ici la plus forte, à la différence que parfois celui qui fait preuve d'autorité n'est pas celui que l'on croit... le vainqueur est ici le temps, puisque le plat a cramé, la mère a donné une fessée à l'enfant pour la cuisine gâchée, mais cette dernière en attendant la nouvelle tournée (les 2 sens du mot ici fonctionnent) pourra continuer à "jouer".

Bien sur, l'autorité parentale aurait pu faire preuve de displomatie et de compréhension, mais le résultat aurait été le même: adieu la tarte dans le four. Mais la fille aurait été un peu plus gagnante peut être, car la mère n'aurait pas eu assez les nerfs pour se défouler sur sa gueule.

Toujours est il que cette fois ci fut de trop pour notre petite furieuse, qui fuga... l'histoire ne dit pas si on la retrouva plus tard, mais soyons un peu plus optimistes que de coutume Wink
Archiviste et Chroniqueur fou.
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#6
Immac sur Sable.

Des kilomètres carrés de goudron, de pierre, d'herbe, de fleurs, de vieilles mémés qui ne savent pas traverser sur les clous, de fous dangereux qui les visent juste au moment où elles arrivent sur le trottoir, de flaques de sang, sang d'origine plus ou moins variable et parfois de nature improbable, de verre, de bois, de dioxyde de carbone, de gaz lacrymo, de cartouches de balles 9mm et plus, de morceaux de métal, issus de véhicules mais aussi d'armes la plupart du temps orientales, de morceaux d'émail, de chair, de boyaux, de restes de repas, de cervelle, de cris, de pleurs, de peurs, de combats, de flyers, de publicités pour les journaux locaux, d'emballages, de cartons, de polystyrène, de caoutchouc, de cachets d'exta, de poudre à récurer le nez, de manuels du parfait rôliste, de modes d'emploi pour machine à laver, de bijoux, la plupart du temps en toc mais hors de prix, de vêtements portés uniquement par ceux-qui-vont-mourir, de skates boards, portés par ceux qui ont tués ceux-qui-vont-mourir, de saintes croix, de capotes, de photos, de transistors bipolaires, ... pleine de choses, pas toujours très catholiques.

Mais oublions ce mauvais côté des choses, trop connu, pour nous concentrer sur des aspects parfois oubliés de cette petite bourgade. Il ya tant d'habitants sympatiques, tant de gens qui méritent d'être connus. Et pourtant, que d'épreuve avant de les mettre au grand jour, et que de souffrances lorsque l'on tombe sur la mauvaise personne.

Mais on y arrive. Et même si on arrive pas, on recommence. Parfois on pense tomber sur le bon, et c'était un autre. Parfois c'était même encore un autre. La joie de ces personnes à l'apparence volatile ! Sans parler de ces traitres de la dernière minute. Et ce n'est pas réservé qu'à la gente démoniaque, sinon les anges s'emmerderaient, pardi Wink. Mais parmi les autres, les non traitres, il y a parfois la crème. Toujours à filer un coup de main, même parmi les démons. J'en sais quelque chose j'ai été des 2 camps.

Après tout ce temps, me direz vous, j'en pense quoi ? Pas grand chose. Jouer le rat de bibliothèque c'est cool, après tout Yves il m'a refilé des infos que Kronos n'a pas daigné me confier. On voit plein de choses, et puis les bruits de couloir sur Immac ne manquent pas. Depuis que j'ai brulé ce putain de dossier et qu'ils m'ont refourgué un blame pour ça, je ne me plains pas, j'aurais pu finir familier !

Il y a juste une chose que je regrette... un peu. C'est de ne pas avoir pu mettre un gros poing dans la gueule de celui qui est responsable de ce beau merdier. Je ne parle pas du barbu non, j'ai du respect - enfin j'essaie - pour le boss. Je me contenterais juste du gros con qui a eu un jour l'idée de fourrer son nez dans les affaires de quelques individus qui menaient leur vie pépère jusque là, notamment au moyen de messages alors qu'ils sont au plumard. Je suis encore loin d'être du milieu. J'aurais du le sentir et leur empêcher d'aller plus loin. J'aurais du la mettre en garde. Tant pis. En plus à l'heure qu'il est bien sur qu'ils n'ont pas respecté ses dernieres volontés. Comme je le vois le monde d'en bas s'est récupéré au choix un vibromasseur qui parle ou un tas de chair sanguinolente qui reprend forme pour la torture suivante toutes les 72h. La looose. On va arrêter d'en parler, je disais tout à l'heure qu'on devait parler que des choses intéressantes à Immac.

Après les habitants sympatiques disions nous, il y a le paysage. Quelle merveille ce parc du centre ville, symphonie de couleurs, magnifique assemblage issue des meilleurs technologies horticoles. Et la mairie ! Je n'ose pas imaginer le prix d'un tel batiment - au passage c'est peut être pour cela que les construction ultérieures n'ont pas été légion, mais je m'égare - Et la petite cabane au fond du jardin ! En plus, cerise sur le gateau j'ai appris récemment l'arrivée d'une gare. J'espère qu'elle restera aussi propre que celles qu'on a ici, et moins froides. Parce qu'ici on se les pèle.

Bon, ce n'est pas tout, mais le patron il va encore gueuler si je n'ai pas fini ces 134808 dossiers pour ce soir, et il m'en reste 134805 ...

Et n'oubliez pas ! Vive le tourisme à Immac sur Sable !
Archiviste et Chroniqueur fou.
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#7
Il parait que la cité bouge. Quelques uns partent, mais beaucoup viennent et s'installent, de manière plus ou moins discrète. Ce sang neuf donnera t il un nouvel élan à cette bourgade endormie ? L'avenir nous le dira.

Parmis les partants, certains reviendront peut être... ou peut être pas.

Que de surprises, et surtout que de choses à découvrir ! Les humains ne manquent pas de ressources, et peut être qu'un jour les anges et les démons pourraient être pris au dépourvu par leurs réactions. Sauf si quelqu'un s'en mêle une fois de plus !
Archiviste et Chroniqueur fou.
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