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La menace fantôme
#51
Quand les deux appelées prennent place, la voix sage de la créature Yodesque s'élève.

Important il est de préciser, que vos rapports lu ont été... que la situation, des perturbations dans la force entraînent.

Un pfffffff venant d'une certaine vieille bique s'élève.


Aujourd'hui... Mettre la situation au clair, il est temps.
Mais... Si régler les choses, entre vous, c'est possible. Mieux sera cela.

Important il est d'écouter son esprit. De faire...que vous dit-il ? A l'amiable les choses régler, ou la cour laisser décider.

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#52
J'aimerais ... que certains éléments clefs de l'affaire soient à huis clos.

La proposition est faite avec une certaine crainte, elle n'ose pas regarder en direction d'Alyssia. Une seule certitude: elle a parlé de manière si peu assurée que les gens au fond de la pièce ne l'ont probablement pas entendue.
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#53
Pas un regard en direction de Sincérité:

Maître... Yoda. Elle hésite sur l’appellation, et choisi de participer aux délires du polymorphe. Cette crise, comme vous le savez, est la seconde de cette nature. La première a aboutit à un entretient avec vous, et au silence. J'ai tenté moi même, de ma propre démarche, de faire la paix suite à notre dialogue. Mais je ne peut rien contre les saute d'humeur.

Croyez bien que j'ai patienté avant d'envoyer mon rapport pour cette seconde crise, mais la suite c'est passé comme si rien n'était arrivé, alors qu'un juge m'as accusé de vouloir la tuer.

Ne vous y trompez pas: ce n'est pas moi l'accusatrice !


Le mot "accusatrice" est étrangement appuyé.

On as essayé de m'empêcher d'envoyer ce rapport. Mais c'est tout. Pour tout vous dire, je devais même rejoindre la même section que la Juge, la laissant m'accuser jusqu'au jour ou quelqu'un la prendra au sérieux. Je vous rappelle que c'est un juge ! Après cette deuxième crise, j'ai décidé que tenter de faire la paix de ma propre initiative était clairement inefficace.

Et... Hey, bien pas de nouvelle !


Un geste de dépit.

Ni de l’intéressée, ni d'un autre. Il est manifeste que je soit la seule à voir la gravité réelle de la situation.

Un index effilée se brandit au mot "réelle". Ses yeux profond défit quiconque, y compris le Maître, d'oser la contredire.

Les deux crises ont rigoureusement suivi le même schéma, sauf la deuxième ou elle m'a agressé sans aucun stimuli de ma part. A chaque fois cela commence par une agression verbale auquel je répond sur le même ton. Et ensuite prise dans un délire de persécution, la juge se saisit d'une arme pour monter d'un cran. Bien entendu, je n'ai jamais répondu à cette provocation.

Croisant les bras, elle poursuit.

Je veut bien reconnaitre sa bonne foi, et considérer qu'elle n'essaye pas de me manipuler afin de m'amener à l'agresser physiquement. Dans ce cas, elle est folle. Ha ! Et dernier détail: si je voulais tuer Sincérité, sur terre ou sur la Marche, elle aurais déjà plopé.
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#54
Épine fait un clin d’œil à Plastique et se concentre sur ce qui se déroule au premier rang. Il ne se souvient pas avoir vécu de situations semblables mais quelque chose lui dit que ça sent le roussi. Discrètement, il récupère armes et bouclier et se tient prêt à toutes éventualités. Il murmure tout bas.

Je sens que ça va merder, Je sens que ça va merder, Je sens que ça va merder.
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#55
Les oreilles pointues de Yavin se baissent de dépit. Il espérait visiblement que les angèles reviennent à la raison... mais le côté obscur est puissant, y succomber cela est facile.

Il lève la main en direction de Miss Braambles comme pour lui signifier qu'elle peut intervenir.
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#56
Si on lui donne la parole, la petite femme n'hésite pas à saisir l'occasion. Elle jette un coup d’œil sur ses notes, puis sur l'assemblée et enfin, sur les appelées.

J'ai regardé les différents dossiers et rapports. Il est clair que votre conflit se situe sur deux tableaux même si au final, ils sont intimement imbriqués. L'un d'entre eux sera effectivement traité à huit-clos comme le désire le Serviteur Sincérité. Et ne croyez pas que c'est un traitement de faveur parce que nous servons le même archange. Bien au contraire...

Le visage strict prend une teinte plus rouge, elle ajoute d'une voix outrée.

Jamais dans ma carrière d'Ami je n'aurais cru devoir traiter un dossier pareil.

Nouveau regard désapprobateur, mais cette fois pour la brune.

Bien. Nous allons commencer par la bavarde... Serviteur des porteurs d'épée Alyssia.

Hop, le regard inquisiteur se pose sur la rouquine maintenant.

Dans votre rapport, vous accusez clairement le Serviteur du jugement dernier de folie. Donc assumez votre rôle d'accusatrice et dites-nous ce qui vous fais penser qu'elle est incapable d'assumer son rôle de juge  et nécessite un renvoi à Notre-Dame.

Faites attention à vos propos car cette accusation est très grave Serviteur.
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#57
  L'Ami des Jardiniers est clairement attentif à tout ce qui se dit. Il fronce les sourcils en écoutant, sans qu'il soit possible pour le moment de savoir si c'est sous la concentration ou à cause d'une quelconque désapprobation.
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#58
C'est à vous de décider le renvoi à Notre Dame, pas à moi.

La jeune femme affiche un visage neutre à l'endroit de l'Ami des Êtres Pures. Sans doute une conséquence de sa qualification "d'accusatrice" auquel elle essayait d'échapper.

Mais oui, j'ai un problème à l'idée que cette personne puisse me juger dans le futur. Je met donc sa compétence de juge en doute avant que tous problèmes ne surviennent. Je suis un agent de terrain, et tôt ou tard je devrais donner des explications...

Pour la première fois, elle observe vers sa voisine... Un regard qu'on peut qualifier de vide, ou peut être vaguement hautain. Puis retour sur le juge du moment.

Je ne suis pas expert médicale, mais il me semble que le Serviteur Sincérité ne peut en aucun cas analyser correctement une situation dans laquelle elle est impliquée. Comme je l'ai déjà expliqué, elle me perçoit comme une menace à tort. Jamais je n'ai levé une arme contre elle... Tout au plus ais je tenté de l'endormir après qu'elle est sorti sa lame. Lame qu'elle sortait pour se défendre d'un collègue de mission, lors de la prise d'un bâtiment pour la Sainte Administration.

Son instabilité émotionnelle se traduit également sur le terrain, lorsqu'elle s'effondre en larme à la fin d'un assassinat, alors que je tentais de l'extraire des Bas Fonds. Il est curieux que je soit contrainte de consoler une sœur d'arme au cœur du territoire ennemi lors d'une autre mission. A noté que je me suis trouvé chargé de protéger de protéger le Serviteur Sincérité juste ensuite par l'administration.

Peut être que cette fragilité psychologique ne la rend pas des plus apte à une affectation telle qu'Immac sur Sable. Quoiqu'il en soit je me suis acquitté de ma mission et l'ai ramené sur le parking de l'église.


Elle toussote, en rougissant.

Il nous restait à réparer le bus pour un collègue. C'est à ce moment qu'elle s'est laissé aller à une autre de ses faiblesses. Nous nous sommes alors séparés... Cela... Valait mieux.

Un nouveau coup d’œil pour Sincérité... Une curieuse hostilité renfrogné qui tranche avec la mine neutre qu'elle avait jusque alors... Mais on dirais qu'elle ne rentrera pas dans les détails.

C'était un tort de ma part: la mission de protection n'était pas terminé. Et le Serviteur Sincérité c'est trouvé en danger dans les égouts... J'ignore ce qu'elle faisait dans les égouts.

Un teint pivoine accompagne ces paroles.

Je pense... Qu'elle se laisse trop facilement dominer par ses faiblesses.

Un geste de dépit fond voler une mèche rousse en arrière. Le teint reprend une couleur plus proche de la peau caucasienne.

Pour en revenir à l'accusation la tuer, je tient à souligner que la paranoïa est un trouble psychotique très grave. Chez les humains, cela entraîne purement et simplement à l'internement. Par deux fois, le Serviteur Sincérité s'est saisit d'une arme dans le but de l'utiliser sur moi. La première fois, c'était un couteau, je n'ai même pas compris qu'elle voulait s'en servir pour m'attaquer. Je crois me souvenir qu'elle m'a donné un temps. Une fois que j'ai compris la situation, j'ai également compris qu'il s'agissait d'un temps d'avance pour que je puisse m'enfuir. C'était ridicule.

Elle brandit un pouce.

Un: je ne l'ai pas menacé.

L'index se lève ensuite.

Deux: si je l'avait fait, c'est plutôt à elle de s'enfuir. Je ne voit pas comment elle peut croire tenir tête à un Serviteur de Monseigneur Laurent. Ceci dit, si elle n'a pas la capacité d'appréhender correctement une situation, ce n'est pas si étonnant.

Pour la seconde situation, je pense que vous avez tous les détails:

-l'accusation injustifié sur ma personne quant à mes mœurs.

-l'échange houleux qui s'en est suivi.

-L'armement de Sincérité.

-Et enfin une véritable fuite, on ne s'est plus recroisé du restant de la mission. Elle ne m'a donné aucune explication, et plus tard, elle devait me dire qu'elle ne me donnera aucune excuse.
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#59
Plastique se rassoit et fait un effort surhumain pour ne pas regarder sa montre... Eh merde, une querelle de fille et la porte de sortie est trop loin. Il lève les yeux en l'air et scrute la salle à la recherche de gens comme lui.
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#60
Je n'ai pas fait la paix car elle me terrorise et a affirmé en public qu'elle me haissait. En fait, si, j'ai essayé: je lui ai envoyé des fleurs et des chocolats ... J'ai fait des choses bêtes, je l'avoue, et j'assume aussi le fait d'avoir des problèmes personnels qui m'ont rendue parfois irrationnelle; mais j'arrive à les séparer de mon travail de juge, qui est irréprochable à ma connaissance.

C'était sorti, comme ça. Elle se tait et n'ose pas croiser le regard de quiconque, rivée sur ses genoux.
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