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Le Beau Bar à Brian
April Trout se retourne vers la toute nouvelle famille de ouf qui vient de rentrer. Il regarde Randall du coin de l'oeil...
Vu la gueule des engins...


Sont zarb ces gars làbas...

Il écoute les devinnettes en rigolant dans sa main.

Il se dirige vers eux en souriant d'une nonchalance mais trop nonchalante quoi. Il s'approche donc de la troupe de nouveaux v'nus.


Qu'est-ce qu'un spermatozoïde avec un attaché case.?
"Un représentant de mes couilles. Probablement la blague la plus merdeuse que j'aie entendu depuis des années, même au milieu de ce florilège de vannes périmées."

Le ton est las et amer, le regard désabusé et hautain. D'un geste, il fait signe au barman et à sa tronche de parodie foireuse de lui filer une bouteille de Jameson. Il allait bien falloir se souler pour supporter cette équipe de merde.
Et l'autre n'était toujours pas la.


"Et il bosse pour qui, le suceur de clown?"
C'était le moment. Le Grand Combat commençait.
Ce n'était plus un Jeu. Oh non.
C'était l'instant où il fallait monter sur le ring. Et foutre un uppercut à l'arbitre afin de lui apprendre à instaurer des règles que Georges ne pouvait suivre. La gloire ne suit pas les règles. Georges est trop glorieux pour ça.

Glorieux Georges.

Glorieux Georges fit alors son entrée. Non pas sur un ring, mais dans un bar. Il suffisait de pousser la porte après tout. Une tâche dont Glorieux Georges pouvait s'acquitter facilement.

Si seulement il avait pensé à enlever ses gants de boxe.

Mais Glorieux Georges perdait de sa Gloire en ne les portant pas fièrement sur ses poings. Il avait une allure sympathique le Georges. Chauve, souriant, grand, il était le portrait typique du "gras du bide". A croire qu'un jour, se gavant de chips devant sa vieille télévision, regardant le combat Mike Tyson vs Evander Holyfield, il avait décidé de se lever, d'aller boxer deux trois passants et de mordre l'oreille d'un policier. Des centaines de "gras du bide" avaient ce genre de pensée d'un bout à l'autre du globe. Et pourtant, deux choses magiques les empêchaient de lever leurs culs de leurs fauteuils : le souffle au coeur et la pesanteur. Mais Glorieux Georges avait un pouvoir.

Celui de déplacer plus d'une centaine de kilos à l'aide de ses facultés mentales surpuissantes. Celui de se bouger.

...

Il se dirigea alors vers le comptoir et déjà une odeur âcre vint emplir la salle. Sueur Georges avait ce genre de petit défaut qui le rendait charismatique.

"Vous savez c'qui a treize couilles et deux seins ?"
"Blanche Neige et les Sept Nains."

La bouteille de Jameson était vide. En fait, les bouteilles de Jameson étaient vides. Devant El' s'étalait désormais une rangée de cadavres et une bouteille à moitié vide. Ou a moitié pleine, quand on est un putain d'enfoiré de crétin qui voit la vie en rose.

Il se tourna vers le nouvel arrivant, la voix un chouia plus pâteuse.


"Salut Georges."
AT se tourne vers le siffleur de Whisky dégueux en regardant le massacre opérer. Il avait défoncé le teille de Sky comme cette vieille pute de Randall.

Il inclina légèrement la tête vers la droite pour lire le tee-shirt du gars.


J'vois qu'on a un nouveau participant au concourt des grosses gueule à fioul dans l'pat'lin ça fait plaisir d'autres gueules d'acier ici bas...

Pour la vanne, j'm'adapte assez vite. Fléxibilité, débilité, c'tout. Des règles d'or qui disaient dans l'métier.
Dans l'genre "outre- tombe"de la blague, c'est clair que vous avez surement des profs ultra comptétents, ma couille. Rien à m'envier.

...
Toi et ta panoplie d'Roland Magdane montrant les gus, vous vous installez ici pour monter une comédie musicale à la "YMCA et les plumes dans l'cul"?
C'est une impression, ou il essaie de se taper l'incruste ?

T'es quoi toi d'abord ? On t'a posé une question tout à l'heure je crois.
Revenant des toilettes, sa liquette a peu près propre.

"Mais pourquoi 13 couilles ? Je connais ma table de 7 et 7 x 2 = 14..."

Lapinou se tortille d'un pied sur l'autre. Ce genre d'anomalie mathématique lui donne des crampes d'estomac.
La raison est pourtant simple: il y a un bug dans la matrice, depuis le temps que je vous le dis !

Par contre, vous me voyez dans la profond regret d'écourter ce qui aurait pu être une conversation. Vous êtes trop nombreux, et je déteste que l'on soit plus nombreux que moi. Enfin je me comprends.

Il se dirige d'un pas nonchalant vers la sortie, non sans réajuster son costume et ses lunettes noires.
"Kobal hein."

El' sembla pensif durant quelques secondes. Le gars en question était dénué d'intérêt, mais il restait possible de faire passer le temps en lui apprenant l'humilité. En lui ouvrant les yeux sur la déchéance de l'humour en ce monde.

"Possible. Mais les culs qui se feront bourré de plumes sont pas forcément ceux qu'on croit. J'espère pour toi que tu sais danser le tango en serrant les fesses.
...Sinon, ça t'intéresse un concours de Barbichettes .50?"
Il se tourne vers Mausolée.

Ma grosse ... quand les gens auront envie de s'taper l'incruste avec un moche dans ton genre à moins d'5 mètres, cette douce bourgade qu'est Immac on Sand se s'ra choppée un Virus d'Artrose des paupières généralisé, rien qu'pour plus voir ta tronche de frangipane...

Il r'garde à nouveau El'Ohell

Ch'uis plutôt pour les expériences nouvelles, ma couille.
J'aime l'aventure ... et la tise.
Le tango, la country, des plumes dans l'cul et dans l'urètre, ch'ais presque tout faire.

Alors des Barbich's, tu penses bien...

Soudainement inquiet...
Où qu'il est mon verre...

Cherche son verre...


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