01-30-2006, 12:36 PM
La chasse battait son plein, le chevalier Strygs était parti en trombe pour sillonner la ville…
- Première étape : le centre ville !
Il courut dans les bas-fonds, ne se souciant guère de l’incommodité que lui apportaient ses vêtements… Composant toujours de nouveaux numéros, faisant marcher ses relations et ses contacts pour obtenir une once d’information…
- Louis roussel dis-tu ? Elle porte une casquette NBA, un pantalon survet Nayk, une chemise rayée CHEVIENCON et une paire de gants de motard, c’est bien ça ? Merci de ces infos mon ami, je te revaudrai ça… Par ailleurs aurais tu une description physique ? oui… je t’écoute.
Strygs arriva à la station de métro des bas-fonds, il s’arrêta devant les marches. Lieux de dépravation et de débauche, de nombreux toxico s’y retrouvaient pour s’injecter leur dose. Quelques règlements de comptes faisaient du bruit dans les sous sols… Le grand jeu était toujours d’actualité et cette sombre ambiance baignée dans les cris de douleurs, dans l’odeur du sang séché et du foutre maculant ça et là le sol, lui rappelaient non sans un sourire, que se battre pour faire respecter les principes du grand jeu était la plus magnifique des actions pour faire honneur à son camp et à son Prince. Il se dit que c’était bien dans leur respect que peu à peu progressait leur victoire sur la récupération des âmes imacquiennes. Toujours au téléphone Strygs prit de quoi noter et reprit le fil de la conversation, toujours le téléphone rivé sur l’oreille…
- Vas y je t’écoute… environ 1metre80 pour a peu près une soixantaine de kilos, métis aux cheveux blonds ? Ok merci mon ami, c’est noté.
Strygs raccrocha et relut ses notes, les infos étaient maigres mais avec la volonté d’Andromalius se serait possible. Il prit le métro, il était vide, s’asseyant sur une banquette déchiqueté, il contemplait les lumières de la ville a travers une vitre en plexiglas taggé « gale », « l’église catholique : la plus grande secte de notre époque » ou autre numéros de téléphone précédés d’un nom d’un pauvre type cherchant misérablement une fille… il contempla sa batte, pleine de sang séché et de morceaux de terres, vestiges de ses excès de colère. Il la nettoya et alors que le métro arrivait à destination, il devint peu à peu invisible. Les portes s’ouvrirent et il sortit commencer sa traque. Attentif à tous les gestes autour de lui, remarquant chaque détail lui paraissant étrange, il notait tout, tout ce qui pourrait lui être utile. Il appela Maspalioo.
- Maspa’ ? je suis en centre ville, je la vois pas cette pétasse de rénagate ! T’as des nouvelles ? tu fouilles de ton côté ? Ok, cool ! J’ai envoyé quelqu’un en vieille ville au cas où. Malgré le peu d’infos on devrait bien finir par l’avoir… On se tient au courant, à bientôt.
Il raccrocha et composa le numéro du chevalier Danator.
- Chevalier Danator ? C’est Strygs, ça va ? T’as du nouveau sur le lapinou ? … Oui je sais que t’aimes pas que je l’appelle comme ça, j’éviterai devant toi alors. Alors t’as du nouveau sur elle ? Tu pense avoir une piste ? …. Hmmm, moi je crois plutot que ce connard de BenoitXVI se fout de notre gueule, je lui ait posé un ultimatum, il crache une info sur Vaneka et on pourra éventuellement réfléchir à la procédure de son transfuge. Autrement, qu’il aille se faire voir. Pour l’instant il crache rien, je crois qu’il s’amuse à nous faire perdre du temps. Je l’appelle pour lui foutre la pression. On se tient au courant, a bientôt Danator.
Il composa un nouveau numéro, Strygs était appuyé contre un mur, à l’écart des passants, et toujours invisible.
- Où en es tu, je la veux maintenant, je veux lui exploser la tête à cette salope …
BenoitXVI répondait mais ce n’était pas la réponse que Strygs attendait, il lui raccrocha au nez avant la fin de la phrase… Il partit en courant au nord du centre ville et arriva non loin de la banque centrale. Il n’était pas loin de midi, et le soleil lui faisait mal aux yeux… Il regarda cet immense bâtiment et y entra… Il n’allait pas tarder à redevenir visible, il chercha les toilettes, il courut, le temps pressait, peu à peu ses pas ses habits se coloraient prenant place dans le monde visible et prouvant l’existence du surnaturel auprès des humains. Il ouvrit à grand fracas la porte des chiottes… Personne, parfais ! Il ressortit une minute plus tard, l’air serein et propre sur lui. Affublant de bonjour les vigils à l’entrée de la banque…
Une fois dehors il dégaina son portable….
- Ben’, magne toi bordel qu’est ce que tu fout merde, j ai une salope a buter moi …
Encore une fois la réponse ne parut pas satisfaire Strygs, il lui raccrocha au nez. Et marmonna.
- C’est bon BenoitXVI, j’ai compris ton manège et j’avoue détester perdre du temps dans ce genre de situation. Ridiculiser plusieurs gradés n’était pas très intelligent, je ne manquerai pas de te le rappeler en temps voulu…
Il s’appliqua à dessiner un portrait robot du lapinou avec le peu d’infos qu’il avait et commençait à questionner les passants… Après de multiples réponses négatives, il se décida à changer de lieu, remonter encore vers le nord, pourquoi pas la gare après tout… Discrétement il vola une voiture laissée à l’abandon, portieres ouvertes, par de négligents propriétaires… Il démarra la voiture et avant même d’enclencher la première, un message vocal arriva sur son portable. C’était l’administration qui répondait à son deuxième rapport concernant Vaneka…
- Chevalier du Jugement Strygs,
Nous ne vous donnerons pas de conseils pour le moment. Débusquer les renégats fait partie de votre travail quotidien. Qui d'autre qu'un serviteur d'Andromalius pourrait mieux s'acquitter de cette tâche ? Organisez-vous, vous et vos collègues, et donnez nous la preuve que vous méritez bien votre grade de Chevalier.
L'Administration Démoniaque.
Il raccrocha son téléphone, songeur, il marmonna
- Putain merde ! Il me foutent la pression en plus !
un passant marcha a coté de la voiture.
Strygs ouvrit la fenetre et le questionna, tentant une derniere fois sa chance… Bien décidé à retrouver Vaneka…
- Bonjour monsieur, service de recherche de l'émission "ya que la vérité qui compte" , nous recherchons une personne repondant au nom de Louis Roussel, il habiterait dans le coin.
- Louis Roussel dites vous ? Non ça me dit rien… C’est pour l’émission de Bataille et Fontaine ?
- Oui monsieur, exactement ! L’auriez vous vu dans les parages, il ressemble à l’homme sur ce dessin ?
- Je viens juste de croiser un type qui lui ressemble là…
Le passant se retourna et pointa du doigt un homme habillé de la même manière que le lapinou et ressemblant étrangement à la description de Vaneka. Strygs remercia le passant et klaxonna pour interpeller l’homme qui s’éloignait de la voiture. Celui-ci se retourna et Strygs lui fit signe de se rapprocher…
- Vaneka? Je sais que c'est toi. Répond moi Vaneka. Parlons, tu me prends pour une brute et sûrement un peu pour un fou... Mais je t'en prie discutons, tu reste un élément qui as marqué notre communauté et je ne veux pas te voir finir ta vie sans que nous discutions. S'il te plait, fais le pour toi.... Parlons, je resterai ici si tu veux, je garde mes distances.
L’homme, fronce un peu les sourcils et continua de s’approcher, restant à côté et se baisant pour parler par la fenêtre ouverte.
- C'est toi ? Que fais tu ici ? Pourquoi m'interpeler ainsi ? Je ne t'avais pas vu t'approcher et je ne m'attendais pas à te trouver ici. Mais cela me fait plaisir de te voir, malgré tout ce que tu peux penser. Que veux tu me dire ?
L’homme croisa les bras, un léger sourire aux lèvres, puis, suite à une incantation rapide, , l'homme se redresse finalement alors que 5 de ses acolytes apparaissent à ses côtés.
- Finalement, Strygs, il semble que tu te sois trompé de personne, Vaneka est loin d'ici et vous ne l'aurez pas. Tu as le bonjour de Pâquerette, ceci dit.
Strygs ne pouvait plus bouger, seul dans sa caisse, il se sentait maintenant comme une proie... Avec le peu de force qu'il lui restait et malgré la paralysie il pu remuer légèrement les lèvres en hurlant:
- Je sais pas qui t'es! Mais t'es vraiment un connard! J'ai laché l'affaire de Vaneka, mec! Alors lache moi les couilles, j'ai rien contre toi et tes ptits amis, et si tu me connais bien tu devrais savoir que je m'occupe pas des membres de votre camp mais de ceux du miens. A part ceux qui fautent aux principes. Laisse moi et je ne t'en tiendrai aucune rigueur, faites moi chier et je t'avoue que j'aurai beaucoup moins de scrupule à m'écarter des désirs de mon Prince en attaquant principalement que ceux de votre espèce... C'est quoi votre problème? Tu comprends vraiment rien à rien, hein? Tu ne vois pas que depuis deux jours je vois passer quelques uns de tes collègues et que je ne leur fais rien? Tu ne comprends pas que je tue en un mois plus de gars de mon camp que toi en une année? Allez fais ton sale boulot si ça t'amuses, mais tu en paiera les conséquences... Au fait comment doit je t'appeler?
Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de l’ange qui venait de le paralysé et lui répondit.
- Allons, allons, ne viens pas me sortir ton excuse que tu fais simplement ton travail, après tout je n'ai rien à me reprocher, je ne fais que le miens également. Tu peux m'appeler Maekare, et si je parviens à faire sortir ton esprit pervertis de son corps et que tu t'acharnes sur mes.. "congénères", crois bien que je serais.. aux anges !
Un petit rire sarcastique se fit entendre alors qu'il s'avançait doucement.
Le chevalier du jugement écoutait et réussit péniblement à remuer les lèvres...
- Ecoute moi bien petit con: Pour exorciser il faut que tu soit en contact avec moi et que tu me vois... D'une ma porte est vérouillé et t'es dehors comme un con même si la fenêtre est ouverte, de deux ... je te dis bye bye....
Strygs devint peu à peu invisible... Et la voix continua de plus belle, plus assurée, la pralysie faisait de moins en moins son effet…
- Tu as raté ton coup petite raclure... Et je vais te dire une chose que je t'ai déjà dit: Jusqu'à maintenant je ne m'attaquais pas aux anges qui respectaient les principes. Jusqu'à maintenant je ne m'occupait que du respect du grand jeu, tuant tous les démons rebels....
Je te le dis : A partir de maintenant, moi Strygs Chevalier du Jugement je n'aurai de cesse que de te tuer, raclure d'exorciste. A partir de maintenant tu seras ma proie.
Fais le entendre à tes amis, tel est le prix pour gêner un juge. De quoi t'es tu mêlé? Tu n'as pas compris qui je suis? Je n'étais pas ton ennemi, je ne suis pas un démon sanguinaire, je suis juge, qui juge des démons. Tu as eu tort, au nom d'Andromalius je te promets de te retrouver.
J'ai quelques choses de très urgent à faire.
Nous n'en avons pas finis, cela commence juste, entre nous, petit serviteur grade 0 aux ordres de Walter.
Et la voiture partit en trombe… Il prit soin de vérifier le verrouillage des portes, sortit son bras en direction de Maekare et lui fit un doigt d'honneur...invisible! Strygs ferma sa fenêtre pour éviter tout autre incident...
Ses membres se désengourdissaient peu à peu, il remonta rapidement le centre ville pensant qu’il devrait abandonner la voiture pour les respect du principe de discrétion… Il fit encore quelques mètres et sortit, toujours invisible, de la voiture. son portable vibra dans sa poche…
- Allo ! Danator ? bof, ça va pas trop, ils me foutent la pression et j’ai toujours pas de pistes serieuses. ..
Un silence…
- QUOI ??? Tu déconnes ? Elle est actuellement sur les marches ? Elle s’est présentée à toi et t’as demandé d’exécuter mon jugement ? Ce sont de très bonnes nouvelles, cela me rassure d’autant plus de savoir que Vaneka n’est pas morte salement mais dignement recevant sa sentence. Je suis heureux, j’accepte volontiers que nous acceptions un petit assassinat ensemble. C’est tellement rare que je fasse ce genre de mission… Mais pourquoi pas, Maekare m’a bien fait comprendre la lacheté et le déshonneur des anges. Humbert Legros paiera pour lui en attendant que je mette la main sur cette vermine d’exorciste.
Deux jours plus tard, Humbert mourrait sous les coups de la batte du Chevalier du jugement…
- Première étape : le centre ville !
Il courut dans les bas-fonds, ne se souciant guère de l’incommodité que lui apportaient ses vêtements… Composant toujours de nouveaux numéros, faisant marcher ses relations et ses contacts pour obtenir une once d’information…
- Louis roussel dis-tu ? Elle porte une casquette NBA, un pantalon survet Nayk, une chemise rayée CHEVIENCON et une paire de gants de motard, c’est bien ça ? Merci de ces infos mon ami, je te revaudrai ça… Par ailleurs aurais tu une description physique ? oui… je t’écoute.
Strygs arriva à la station de métro des bas-fonds, il s’arrêta devant les marches. Lieux de dépravation et de débauche, de nombreux toxico s’y retrouvaient pour s’injecter leur dose. Quelques règlements de comptes faisaient du bruit dans les sous sols… Le grand jeu était toujours d’actualité et cette sombre ambiance baignée dans les cris de douleurs, dans l’odeur du sang séché et du foutre maculant ça et là le sol, lui rappelaient non sans un sourire, que se battre pour faire respecter les principes du grand jeu était la plus magnifique des actions pour faire honneur à son camp et à son Prince. Il se dit que c’était bien dans leur respect que peu à peu progressait leur victoire sur la récupération des âmes imacquiennes. Toujours au téléphone Strygs prit de quoi noter et reprit le fil de la conversation, toujours le téléphone rivé sur l’oreille…
- Vas y je t’écoute… environ 1metre80 pour a peu près une soixantaine de kilos, métis aux cheveux blonds ? Ok merci mon ami, c’est noté.
Strygs raccrocha et relut ses notes, les infos étaient maigres mais avec la volonté d’Andromalius se serait possible. Il prit le métro, il était vide, s’asseyant sur une banquette déchiqueté, il contemplait les lumières de la ville a travers une vitre en plexiglas taggé « gale », « l’église catholique : la plus grande secte de notre époque » ou autre numéros de téléphone précédés d’un nom d’un pauvre type cherchant misérablement une fille… il contempla sa batte, pleine de sang séché et de morceaux de terres, vestiges de ses excès de colère. Il la nettoya et alors que le métro arrivait à destination, il devint peu à peu invisible. Les portes s’ouvrirent et il sortit commencer sa traque. Attentif à tous les gestes autour de lui, remarquant chaque détail lui paraissant étrange, il notait tout, tout ce qui pourrait lui être utile. Il appela Maspalioo.
- Maspa’ ? je suis en centre ville, je la vois pas cette pétasse de rénagate ! T’as des nouvelles ? tu fouilles de ton côté ? Ok, cool ! J’ai envoyé quelqu’un en vieille ville au cas où. Malgré le peu d’infos on devrait bien finir par l’avoir… On se tient au courant, à bientôt.
Il raccrocha et composa le numéro du chevalier Danator.
- Chevalier Danator ? C’est Strygs, ça va ? T’as du nouveau sur le lapinou ? … Oui je sais que t’aimes pas que je l’appelle comme ça, j’éviterai devant toi alors. Alors t’as du nouveau sur elle ? Tu pense avoir une piste ? …. Hmmm, moi je crois plutot que ce connard de BenoitXVI se fout de notre gueule, je lui ait posé un ultimatum, il crache une info sur Vaneka et on pourra éventuellement réfléchir à la procédure de son transfuge. Autrement, qu’il aille se faire voir. Pour l’instant il crache rien, je crois qu’il s’amuse à nous faire perdre du temps. Je l’appelle pour lui foutre la pression. On se tient au courant, a bientôt Danator.
Il composa un nouveau numéro, Strygs était appuyé contre un mur, à l’écart des passants, et toujours invisible.
- Où en es tu, je la veux maintenant, je veux lui exploser la tête à cette salope …
BenoitXVI répondait mais ce n’était pas la réponse que Strygs attendait, il lui raccrocha au nez avant la fin de la phrase… Il partit en courant au nord du centre ville et arriva non loin de la banque centrale. Il n’était pas loin de midi, et le soleil lui faisait mal aux yeux… Il regarda cet immense bâtiment et y entra… Il n’allait pas tarder à redevenir visible, il chercha les toilettes, il courut, le temps pressait, peu à peu ses pas ses habits se coloraient prenant place dans le monde visible et prouvant l’existence du surnaturel auprès des humains. Il ouvrit à grand fracas la porte des chiottes… Personne, parfais ! Il ressortit une minute plus tard, l’air serein et propre sur lui. Affublant de bonjour les vigils à l’entrée de la banque…
Une fois dehors il dégaina son portable….
- Ben’, magne toi bordel qu’est ce que tu fout merde, j ai une salope a buter moi …
Encore une fois la réponse ne parut pas satisfaire Strygs, il lui raccrocha au nez. Et marmonna.
- C’est bon BenoitXVI, j’ai compris ton manège et j’avoue détester perdre du temps dans ce genre de situation. Ridiculiser plusieurs gradés n’était pas très intelligent, je ne manquerai pas de te le rappeler en temps voulu…
Il s’appliqua à dessiner un portrait robot du lapinou avec le peu d’infos qu’il avait et commençait à questionner les passants… Après de multiples réponses négatives, il se décida à changer de lieu, remonter encore vers le nord, pourquoi pas la gare après tout… Discrétement il vola une voiture laissée à l’abandon, portieres ouvertes, par de négligents propriétaires… Il démarra la voiture et avant même d’enclencher la première, un message vocal arriva sur son portable. C’était l’administration qui répondait à son deuxième rapport concernant Vaneka…
- Chevalier du Jugement Strygs,
Nous ne vous donnerons pas de conseils pour le moment. Débusquer les renégats fait partie de votre travail quotidien. Qui d'autre qu'un serviteur d'Andromalius pourrait mieux s'acquitter de cette tâche ? Organisez-vous, vous et vos collègues, et donnez nous la preuve que vous méritez bien votre grade de Chevalier.
L'Administration Démoniaque.
Il raccrocha son téléphone, songeur, il marmonna
- Putain merde ! Il me foutent la pression en plus !
un passant marcha a coté de la voiture.
Strygs ouvrit la fenetre et le questionna, tentant une derniere fois sa chance… Bien décidé à retrouver Vaneka…
- Bonjour monsieur, service de recherche de l'émission "ya que la vérité qui compte" , nous recherchons une personne repondant au nom de Louis Roussel, il habiterait dans le coin.
- Louis Roussel dites vous ? Non ça me dit rien… C’est pour l’émission de Bataille et Fontaine ?
- Oui monsieur, exactement ! L’auriez vous vu dans les parages, il ressemble à l’homme sur ce dessin ?
- Je viens juste de croiser un type qui lui ressemble là…
Le passant se retourna et pointa du doigt un homme habillé de la même manière que le lapinou et ressemblant étrangement à la description de Vaneka. Strygs remercia le passant et klaxonna pour interpeller l’homme qui s’éloignait de la voiture. Celui-ci se retourna et Strygs lui fit signe de se rapprocher…
- Vaneka? Je sais que c'est toi. Répond moi Vaneka. Parlons, tu me prends pour une brute et sûrement un peu pour un fou... Mais je t'en prie discutons, tu reste un élément qui as marqué notre communauté et je ne veux pas te voir finir ta vie sans que nous discutions. S'il te plait, fais le pour toi.... Parlons, je resterai ici si tu veux, je garde mes distances.
L’homme, fronce un peu les sourcils et continua de s’approcher, restant à côté et se baisant pour parler par la fenêtre ouverte.
- C'est toi ? Que fais tu ici ? Pourquoi m'interpeler ainsi ? Je ne t'avais pas vu t'approcher et je ne m'attendais pas à te trouver ici. Mais cela me fait plaisir de te voir, malgré tout ce que tu peux penser. Que veux tu me dire ?
L’homme croisa les bras, un léger sourire aux lèvres, puis, suite à une incantation rapide, , l'homme se redresse finalement alors que 5 de ses acolytes apparaissent à ses côtés.
- Finalement, Strygs, il semble que tu te sois trompé de personne, Vaneka est loin d'ici et vous ne l'aurez pas. Tu as le bonjour de Pâquerette, ceci dit.
Strygs ne pouvait plus bouger, seul dans sa caisse, il se sentait maintenant comme une proie... Avec le peu de force qu'il lui restait et malgré la paralysie il pu remuer légèrement les lèvres en hurlant:
- Je sais pas qui t'es! Mais t'es vraiment un connard! J'ai laché l'affaire de Vaneka, mec! Alors lache moi les couilles, j'ai rien contre toi et tes ptits amis, et si tu me connais bien tu devrais savoir que je m'occupe pas des membres de votre camp mais de ceux du miens. A part ceux qui fautent aux principes. Laisse moi et je ne t'en tiendrai aucune rigueur, faites moi chier et je t'avoue que j'aurai beaucoup moins de scrupule à m'écarter des désirs de mon Prince en attaquant principalement que ceux de votre espèce... C'est quoi votre problème? Tu comprends vraiment rien à rien, hein? Tu ne vois pas que depuis deux jours je vois passer quelques uns de tes collègues et que je ne leur fais rien? Tu ne comprends pas que je tue en un mois plus de gars de mon camp que toi en une année? Allez fais ton sale boulot si ça t'amuses, mais tu en paiera les conséquences... Au fait comment doit je t'appeler?
Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de l’ange qui venait de le paralysé et lui répondit.
- Allons, allons, ne viens pas me sortir ton excuse que tu fais simplement ton travail, après tout je n'ai rien à me reprocher, je ne fais que le miens également. Tu peux m'appeler Maekare, et si je parviens à faire sortir ton esprit pervertis de son corps et que tu t'acharnes sur mes.. "congénères", crois bien que je serais.. aux anges !
Un petit rire sarcastique se fit entendre alors qu'il s'avançait doucement.
Le chevalier du jugement écoutait et réussit péniblement à remuer les lèvres...
- Ecoute moi bien petit con: Pour exorciser il faut que tu soit en contact avec moi et que tu me vois... D'une ma porte est vérouillé et t'es dehors comme un con même si la fenêtre est ouverte, de deux ... je te dis bye bye....
Strygs devint peu à peu invisible... Et la voix continua de plus belle, plus assurée, la pralysie faisait de moins en moins son effet…
- Tu as raté ton coup petite raclure... Et je vais te dire une chose que je t'ai déjà dit: Jusqu'à maintenant je ne m'attaquais pas aux anges qui respectaient les principes. Jusqu'à maintenant je ne m'occupait que du respect du grand jeu, tuant tous les démons rebels....
Je te le dis : A partir de maintenant, moi Strygs Chevalier du Jugement je n'aurai de cesse que de te tuer, raclure d'exorciste. A partir de maintenant tu seras ma proie.
Fais le entendre à tes amis, tel est le prix pour gêner un juge. De quoi t'es tu mêlé? Tu n'as pas compris qui je suis? Je n'étais pas ton ennemi, je ne suis pas un démon sanguinaire, je suis juge, qui juge des démons. Tu as eu tort, au nom d'Andromalius je te promets de te retrouver.
J'ai quelques choses de très urgent à faire.
Nous n'en avons pas finis, cela commence juste, entre nous, petit serviteur grade 0 aux ordres de Walter.
Et la voiture partit en trombe… Il prit soin de vérifier le verrouillage des portes, sortit son bras en direction de Maekare et lui fit un doigt d'honneur...invisible! Strygs ferma sa fenêtre pour éviter tout autre incident...
Ses membres se désengourdissaient peu à peu, il remonta rapidement le centre ville pensant qu’il devrait abandonner la voiture pour les respect du principe de discrétion… Il fit encore quelques mètres et sortit, toujours invisible, de la voiture. son portable vibra dans sa poche…
- Allo ! Danator ? bof, ça va pas trop, ils me foutent la pression et j’ai toujours pas de pistes serieuses. ..
Un silence…
- QUOI ??? Tu déconnes ? Elle est actuellement sur les marches ? Elle s’est présentée à toi et t’as demandé d’exécuter mon jugement ? Ce sont de très bonnes nouvelles, cela me rassure d’autant plus de savoir que Vaneka n’est pas morte salement mais dignement recevant sa sentence. Je suis heureux, j’accepte volontiers que nous acceptions un petit assassinat ensemble. C’est tellement rare que je fasse ce genre de mission… Mais pourquoi pas, Maekare m’a bien fait comprendre la lacheté et le déshonneur des anges. Humbert Legros paiera pour lui en attendant que je mette la main sur cette vermine d’exorciste.
Deux jours plus tard, Humbert mourrait sous les coups de la batte du Chevalier du jugement…