01-13-2006, 11:53 AM
Une semaine que ça durait…
Assurément, le Chevalier Strygs subissait les contrecoups de la fin du franc succès du concert mené par Malback. Strygs était revenu à Immac, après avoir réglé quelques affaires personnelles dans la région, et il avait été mis au courant de cet énorme succès. Revenant de la gare, il avait aperçu de nombreux véhicules quitter le lieu du spectacle et apercevait ici et là quelques dérapages… L’humeur semblait festive mais Strygs n’aimait pas quand les troupes démoniaques se relâchaient, ça n’apportait rien de bon pour le grand jeu.
Une semaine que ça durait…
Plus il se rapprochait de la discothèque et plus les faits étaient graves. Des démons et des anges qui ne respectaient pas les principes. Comme d’habitude toujours les mêmes histoires… La rengaine, le train-train, le quotidien… Un soupir lâché, la batte tendue, Strygs nettoyait pour la sauvegarde du grand jeu, pour la gloire de Satan, en l’honneur de son Prince selon les méthodes de ses maîtres.
Une semaine que ça durait…
Il était rentré et reprenait ses habitudes, le juge Maspalioo lui expliqua les dernières affaires à juger et Anne, la secrétaire que Strygs remarquait à peine, lui déposa les dossiers sur son bureau. Il s’assit, se servit un café et lut les titres de ces affaires de manquement aux principes.
- " Marc Goye, démon. Tentative de perversion sur des démons affecté à une mission par l’administration ".
Il soupira et réfléchit, puis il finit par ouvrir le dossier… Sûrement le mieux à faire pour assimiler la gravité de l’acte.
- " Délation faite par le démon Benkoben "… Il est bien ce jeune démon. Ça fait plusieurs fois qu’il nous donne des noms, murmura Strygs.
- " Motif et énoncé de la délation : Marc Goye a tenté de pervertir par trois fois, et ce malgré des avertissements, l'un de mes coéquipiers. Cela c'est passé il y a déjà quelques jours, mais pour nous il n'y a pas prescription.
La dernière fois que nous avons vu cet individu il se trouvait devant la discothèque.
Soyons clairs: nous voulons sa tête car nous ne pouvons accepter de tels agissements contre nous, ni même contre quiconque de notre communauté. "
- Bon et bien, c’est tout vu…
Strygs prit un tampon encreur disposé parmi d’autres sur son bureau. Et l’appliqua sur la couverture du dossier :
- " A juger. Sentence : la mort ".
Il se releva, rajusta le col de sa chemise et mis sa veste. Enfonça son chapeau et n’oublia pas sa batte. Cette batte, qui contrastait tellement avec sa classe de dandy séducteur… Mais cette classe il ne l’avait que sur cette marche… En bas à Immac, dans le monde des humains, son incarnation était tout autrement vêtue et pouvait laisser penser à un sportif qui s’accordait beaucoup plus au port de la batte et était donc beaucoup plus « passe-partout ».
- Au boulot.
Strygs marchait dans les sombres rues des bas-fonds… Les néons du X-filles qui ne fonctionnait plus très bien, grésillaient à un tout autre rythme que les basses qui filtrait a travers les portes de la discothèque « L’usine ». Il marchait tranquillement, à pas feutrés et utilisa ses dons d’invisibilité… cherchant sa cible pour enfin se ruer dessus et après lui avoir officialisé la sentence et le jugement il frappa l’incrédule qui ne comprenait toujours pas la localisation de la voix qui venait de lui parler…
- " PLOP ". ça c’est fait se dit il.
Il prit son portable et composa un texto à l’intention du juge Maspalioo :
- " Affaire Marc Goye réglée, dossier à classer. Dis le à notre secrétaire quand tu la verras, merci d’avance Maspalioo. "
Il fit quelques pas histoire de surveiller si tout était calme dans cette légère brume annonçant l’approche du lever du soleil, il marchait d’une démarche fluide sa silhouette se détachant légèrement du brouillard. Un type vient par derrière l’attaquer à mains nues. Strygs se retourna et regarda dans les yeux se type qui ne frappait assurément pas aussi faiblement qu’un humain mais suffisamment pour que cela en soit risible. Il le dévisagea tout en élevant sa batte sur une diagonale à 45° du cou de ce démon qui semble-t il n’avait choisi ni le bon moment et encore moins la bonne personne.
Redevenant peu à peu invisible à mesure que Strygs riait, la batte toujours élevée il lui dit:
- Au nom d'Andromalius je te condamne pour attaque sur un juge dans l'exercice de ses fonctions. Accepte ta sentence et repends toi devant le Prince du Jugement Andromalius.
Et il frappa, le PLOP caractéristique retentit. Et Strygs soupira.
Une semaine que ça durait…
Il se trouvait las de réitérer les mêmes phrases, les mêmes gestes, il repensait à tout ceci avec une pointe de nostalgie se remémorant l’exaltation et l’excitation que lui avait procuré la recherche de la lame du Chevalier Moriarty, son maître, son amie.
- Si je continue comme ça je vais finir dépressif, se murmura-t il. Allez remue toi, point ne saurait se laisser aller.
Il prit son téléphone et appela le Chevalier Danator, un bon ami ce gradé !
- Oui, Danator ? Dis moi… Aurai tu des nouvelles sur l’enquête de la taupe qui nous flique dans l’antre ? J’aimerai reprendre un peu d’action, je m’engraisse dans les bas-fonds et mon moral ne suit plus trop rapport à un manque de changement! Quoi ???
Strygs lâcha son téléphone qui alla finir sa course par terre, l’écran se brisant en différents endroits. Leur source principale d’info les avait lâchés, abandonnés, elle avait mis les voiles… Vaneka cette démone arrogante qui s’était permise de choisir son supérieur comme on choisit un repas… Strygs n’aimait pas ses manières c’était sûr. Mais la communauté perdait assurément un bon élément au fond !
- Vaneka ? Renégate ? SALETÉ DE TRAITRE ! Hurla-t il.
Strygs frappait sa batte sur l’herbe réalisant peu à peu un trou dans la terre.
- Pétasse, pétasse, pétasse ! Et dire qu’elle savait plein de chose cette pétasse !
Il ramassa son téléphone, composa de mémoire le numéro de Maspalioo, l’écran ne pouvait plus lui permettre aucune vérification sur l’affichage.
- Allo Maspa ? C’est grave, très grave, cette catin de Vaneka est passée renégate ! Je veux sa tête ! Tu m’entends ? JE … VEUX … SA … TETE !!! On se bouge le cul et on va lui refaire la tronche à cette pétasse. Je contacte l’administration il faut vite lui interdire l’accès à l’antre. Maspa’, contactes les autres et dis leur que le Chevalier Strygs leur dit que " La chasse est lancée ".
Strygs partit en courant, espérant pouvoir retrouver la trace de sa proie malgré le peu d’informations dont il disposait et malgré les trop biens connus dons de polymorphie de cette désormais cible, tout en courant il n’arrêtait pas d’appeler des contacts sans trop dévoiler d’infos, ne faisant confiance qu’à un cercle restreint, et tentant de glaner chaque rumeur, chaque once de rumeur disponible au sujet de Vaneka. La chasse au lapinou était lancée, et Strygs n’espérait sûrement pas rentrer bredouille.
Assurément, le Chevalier Strygs subissait les contrecoups de la fin du franc succès du concert mené par Malback. Strygs était revenu à Immac, après avoir réglé quelques affaires personnelles dans la région, et il avait été mis au courant de cet énorme succès. Revenant de la gare, il avait aperçu de nombreux véhicules quitter le lieu du spectacle et apercevait ici et là quelques dérapages… L’humeur semblait festive mais Strygs n’aimait pas quand les troupes démoniaques se relâchaient, ça n’apportait rien de bon pour le grand jeu.
Une semaine que ça durait…
Plus il se rapprochait de la discothèque et plus les faits étaient graves. Des démons et des anges qui ne respectaient pas les principes. Comme d’habitude toujours les mêmes histoires… La rengaine, le train-train, le quotidien… Un soupir lâché, la batte tendue, Strygs nettoyait pour la sauvegarde du grand jeu, pour la gloire de Satan, en l’honneur de son Prince selon les méthodes de ses maîtres.
Une semaine que ça durait…
Il était rentré et reprenait ses habitudes, le juge Maspalioo lui expliqua les dernières affaires à juger et Anne, la secrétaire que Strygs remarquait à peine, lui déposa les dossiers sur son bureau. Il s’assit, se servit un café et lut les titres de ces affaires de manquement aux principes.
- " Marc Goye, démon. Tentative de perversion sur des démons affecté à une mission par l’administration ".
Il soupira et réfléchit, puis il finit par ouvrir le dossier… Sûrement le mieux à faire pour assimiler la gravité de l’acte.
- " Délation faite par le démon Benkoben "… Il est bien ce jeune démon. Ça fait plusieurs fois qu’il nous donne des noms, murmura Strygs.
- " Motif et énoncé de la délation : Marc Goye a tenté de pervertir par trois fois, et ce malgré des avertissements, l'un de mes coéquipiers. Cela c'est passé il y a déjà quelques jours, mais pour nous il n'y a pas prescription.
La dernière fois que nous avons vu cet individu il se trouvait devant la discothèque.
Soyons clairs: nous voulons sa tête car nous ne pouvons accepter de tels agissements contre nous, ni même contre quiconque de notre communauté. "
- Bon et bien, c’est tout vu…
Strygs prit un tampon encreur disposé parmi d’autres sur son bureau. Et l’appliqua sur la couverture du dossier :
- " A juger. Sentence : la mort ".
Il se releva, rajusta le col de sa chemise et mis sa veste. Enfonça son chapeau et n’oublia pas sa batte. Cette batte, qui contrastait tellement avec sa classe de dandy séducteur… Mais cette classe il ne l’avait que sur cette marche… En bas à Immac, dans le monde des humains, son incarnation était tout autrement vêtue et pouvait laisser penser à un sportif qui s’accordait beaucoup plus au port de la batte et était donc beaucoup plus « passe-partout ».
- Au boulot.
Strygs marchait dans les sombres rues des bas-fonds… Les néons du X-filles qui ne fonctionnait plus très bien, grésillaient à un tout autre rythme que les basses qui filtrait a travers les portes de la discothèque « L’usine ». Il marchait tranquillement, à pas feutrés et utilisa ses dons d’invisibilité… cherchant sa cible pour enfin se ruer dessus et après lui avoir officialisé la sentence et le jugement il frappa l’incrédule qui ne comprenait toujours pas la localisation de la voix qui venait de lui parler…
- " PLOP ". ça c’est fait se dit il.
Il prit son portable et composa un texto à l’intention du juge Maspalioo :
- " Affaire Marc Goye réglée, dossier à classer. Dis le à notre secrétaire quand tu la verras, merci d’avance Maspalioo. "
Il fit quelques pas histoire de surveiller si tout était calme dans cette légère brume annonçant l’approche du lever du soleil, il marchait d’une démarche fluide sa silhouette se détachant légèrement du brouillard. Un type vient par derrière l’attaquer à mains nues. Strygs se retourna et regarda dans les yeux se type qui ne frappait assurément pas aussi faiblement qu’un humain mais suffisamment pour que cela en soit risible. Il le dévisagea tout en élevant sa batte sur une diagonale à 45° du cou de ce démon qui semble-t il n’avait choisi ni le bon moment et encore moins la bonne personne.
Redevenant peu à peu invisible à mesure que Strygs riait, la batte toujours élevée il lui dit:
- Au nom d'Andromalius je te condamne pour attaque sur un juge dans l'exercice de ses fonctions. Accepte ta sentence et repends toi devant le Prince du Jugement Andromalius.
Et il frappa, le PLOP caractéristique retentit. Et Strygs soupira.
Une semaine que ça durait…
Il se trouvait las de réitérer les mêmes phrases, les mêmes gestes, il repensait à tout ceci avec une pointe de nostalgie se remémorant l’exaltation et l’excitation que lui avait procuré la recherche de la lame du Chevalier Moriarty, son maître, son amie.
- Si je continue comme ça je vais finir dépressif, se murmura-t il. Allez remue toi, point ne saurait se laisser aller.
Il prit son téléphone et appela le Chevalier Danator, un bon ami ce gradé !
- Oui, Danator ? Dis moi… Aurai tu des nouvelles sur l’enquête de la taupe qui nous flique dans l’antre ? J’aimerai reprendre un peu d’action, je m’engraisse dans les bas-fonds et mon moral ne suit plus trop rapport à un manque de changement! Quoi ???
Strygs lâcha son téléphone qui alla finir sa course par terre, l’écran se brisant en différents endroits. Leur source principale d’info les avait lâchés, abandonnés, elle avait mis les voiles… Vaneka cette démone arrogante qui s’était permise de choisir son supérieur comme on choisit un repas… Strygs n’aimait pas ses manières c’était sûr. Mais la communauté perdait assurément un bon élément au fond !
- Vaneka ? Renégate ? SALETÉ DE TRAITRE ! Hurla-t il.
Strygs frappait sa batte sur l’herbe réalisant peu à peu un trou dans la terre.
- Pétasse, pétasse, pétasse ! Et dire qu’elle savait plein de chose cette pétasse !
Il ramassa son téléphone, composa de mémoire le numéro de Maspalioo, l’écran ne pouvait plus lui permettre aucune vérification sur l’affichage.
- Allo Maspa ? C’est grave, très grave, cette catin de Vaneka est passée renégate ! Je veux sa tête ! Tu m’entends ? JE … VEUX … SA … TETE !!! On se bouge le cul et on va lui refaire la tronche à cette pétasse. Je contacte l’administration il faut vite lui interdire l’accès à l’antre. Maspa’, contactes les autres et dis leur que le Chevalier Strygs leur dit que " La chasse est lancée ".
Strygs partit en courant, espérant pouvoir retrouver la trace de sa proie malgré le peu d’informations dont il disposait et malgré les trop biens connus dons de polymorphie de cette désormais cible, tout en courant il n’arrêtait pas d’appeler des contacts sans trop dévoiler d’infos, ne faisant confiance qu’à un cercle restreint, et tentant de glaner chaque rumeur, chaque once de rumeur disponible au sujet de Vaneka. La chasse au lapinou était lancée, et Strygs n’espérait sûrement pas rentrer bredouille.