01-11-2006, 01:03 PM
Sujet : le comportement et les paroles d'un personnage doivent elles connaitre une censure relative à la naration dans le cas d'un public large.
INTRODUCTION :
Hegel disait "c'est en mots que nous pensons" et il serait dommage de ne pas l'écouter. La naration est une suite de mots, délivrée par un narateur, relatant des actes, des situations, des faits et des émotions. Le récit, la trame et les relations entre les personnages sont sous la responsabilité de celui qui choisi les mots pour les délivrer au lecteur. Le status particulier du narateur tiens en l'artéfact littéraire de la naration : les faits ne sont que raportés et non vécus. Le concept de censure, lui, est directement lié au lecteur.
THESE :
Le comportement et les paroles d'un personnage n'ont besoin d'aucune censure tant qu'il n'y a aucune ambiguité sur leurs origines et que les actes et paroles les plus crues sont filtrés par un code permettant de trier l'accés des lecteurs les plus fragiles.
ANTITHESE :
La naration permet suffisament d'architectures, metaphrases, metaphores ou oxymores différentes pour s'affranchir de comportements ou paroles necessitant une cencure. Pour résumer : là ou la censure serait necessaire, c'est la médiocrité littéraire qui est touchée du doigt.
SYNTHESE :
Dans tous les cas la censure relative à l'audition par un large public est une question que le narateur doit se poser.
Que cela soit par une serie de precautions et une accumulation d'éclaircissements au fil du reçit ou dans la constructions des dialogues; que cela soit par l'introduction de codes, references ou filtres lui permettant de trier les auditeurs les plus fragiles; ou en utilisant de savantes tournures presentant la vérité crue sur un jour à la lumière rasante de l'exercice de style; le narateur doit souvent mesurer l'importance de son propos choquant comparé à l'utilité qu'il a pour son reçit et réaliser que l'autocensure est préférable à la censure du public.
Enfin, il semble le bon sens même de remarquer qu'il est plus simple de maitriser le public que les mots qui l'atteignent.
INTRODUCTION :
Hegel disait "c'est en mots que nous pensons" et il serait dommage de ne pas l'écouter. La naration est une suite de mots, délivrée par un narateur, relatant des actes, des situations, des faits et des émotions. Le récit, la trame et les relations entre les personnages sont sous la responsabilité de celui qui choisi les mots pour les délivrer au lecteur. Le status particulier du narateur tiens en l'artéfact littéraire de la naration : les faits ne sont que raportés et non vécus. Le concept de censure, lui, est directement lié au lecteur.
THESE :
Le comportement et les paroles d'un personnage n'ont besoin d'aucune censure tant qu'il n'y a aucune ambiguité sur leurs origines et que les actes et paroles les plus crues sont filtrés par un code permettant de trier l'accés des lecteurs les plus fragiles.
ANTITHESE :
La naration permet suffisament d'architectures, metaphrases, metaphores ou oxymores différentes pour s'affranchir de comportements ou paroles necessitant une cencure. Pour résumer : là ou la censure serait necessaire, c'est la médiocrité littéraire qui est touchée du doigt.
SYNTHESE :
Dans tous les cas la censure relative à l'audition par un large public est une question que le narateur doit se poser.
Que cela soit par une serie de precautions et une accumulation d'éclaircissements au fil du reçit ou dans la constructions des dialogues; que cela soit par l'introduction de codes, references ou filtres lui permettant de trier les auditeurs les plus fragiles; ou en utilisant de savantes tournures presentant la vérité crue sur un jour à la lumière rasante de l'exercice de style; le narateur doit souvent mesurer l'importance de son propos choquant comparé à l'utilité qu'il a pour son reçit et réaliser que l'autocensure est préférable à la censure du public.
Enfin, il semble le bon sens même de remarquer qu'il est plus simple de maitriser le public que les mots qui l'atteignent.