07-01-2004, 06:57 PM
Du sang...
Quelle chaleur, quelle joie ! Au sortir de la discothèque, ca avait été comme dans le plus succulent des cauchemars humains.
Méphistophélès avait suivit une femme imposante, qui était allée rejoindre une rixe un peu plus loin. L'hypothèse d'un combat aux multiples adversaires était très excitante, et il piqua un sprint pour se joindre à la fête.
D'un coup de corne il assoma un premier adversaire tandis que sa queue en déchirait un second. Alors qu'Apocalypse s'abattait sur la femme qu'il avait suivie, il déchira à pleine dent le cou de sa cible initiale. La femme malgré sa musculature s'écroula, pour aller ramper un peu plus loin.
Le goût du sang dans la bouche, il s'éloigna en laissant un unique enemi, mal en point, témoin de sa victoire.
Du sang...
Méphistophélès déambulait sur le trottoir, tout à cette joie retrouvée. Il faisait bon vivre sur cette Terre, même si les combats étaient devenus un tantinet trop faciles. Il avait hâte de retrouver ce vieux Geor...
Un éclair blanc lui vrilla le crâne, et en un instant son cerveau ne fut plus que douleur. Péniblement, il releva la tête et son regard se posa sur un homme, relativement costaud, qui s'éloignait vers sa voiture :
"Eh, grande gueule, ils sont sympas tes pouvoirinous. Le principe de discrétion, tu connais ? Ou bien ces cornes ont pris la place de ta matière grise ? Ah mais non, les cornes c'est parce que t'es cocu, et les sabots pour mieux séduire les chèvres ? Allez, viens te battre, ou sinon tu confirmeras que les initiales de Prince-Démon c'est PD !"
Méphistophélès poussa un hurlement indigné devant cette fuite éhontée, et courut en rugissant vers son adversaire qui multipliait les quolibets :
"Eh, c'est tout ce que t'es capable de faire ? Je savais pas qu'on pouvait courir aussi vite avec des sabots, ni que ça t'arrivait de courir VERS tes ennemis. Tache pas trop la peinture de ma caisse avec ta bave, tu seras gentil !"
D'un geste sec, il coupa court au filet d'insultes, en même temps qu'il divisait son contretemps en deux parties sensiblements égales. Un délicieux gargouillis se fit entendre...
Après si longtemps, Méphistophélè goûtait enfin à la joie sauvage du combat. Foncer tête baissée sur l'ennemi, voila l'âme d'un Prince des Ténèbres. Pas comme tout ces jeunes qui ne savaient parler que de stratégie, contournement, et gnagnagna... "Quand je pense que c'est moi qu'on traite de gâteux !" songea-t-il...
Quelle chaleur, quelle joie ! Au sortir de la discothèque, ca avait été comme dans le plus succulent des cauchemars humains.
Méphistophélès avait suivit une femme imposante, qui était allée rejoindre une rixe un peu plus loin. L'hypothèse d'un combat aux multiples adversaires était très excitante, et il piqua un sprint pour se joindre à la fête.
D'un coup de corne il assoma un premier adversaire tandis que sa queue en déchirait un second. Alors qu'Apocalypse s'abattait sur la femme qu'il avait suivie, il déchira à pleine dent le cou de sa cible initiale. La femme malgré sa musculature s'écroula, pour aller ramper un peu plus loin.
Le goût du sang dans la bouche, il s'éloigna en laissant un unique enemi, mal en point, témoin de sa victoire.
Du sang...
Méphistophélès déambulait sur le trottoir, tout à cette joie retrouvée. Il faisait bon vivre sur cette Terre, même si les combats étaient devenus un tantinet trop faciles. Il avait hâte de retrouver ce vieux Geor...
Un éclair blanc lui vrilla le crâne, et en un instant son cerveau ne fut plus que douleur. Péniblement, il releva la tête et son regard se posa sur un homme, relativement costaud, qui s'éloignait vers sa voiture :
"Eh, grande gueule, ils sont sympas tes pouvoirinous. Le principe de discrétion, tu connais ? Ou bien ces cornes ont pris la place de ta matière grise ? Ah mais non, les cornes c'est parce que t'es cocu, et les sabots pour mieux séduire les chèvres ? Allez, viens te battre, ou sinon tu confirmeras que les initiales de Prince-Démon c'est PD !"
Méphistophélès poussa un hurlement indigné devant cette fuite éhontée, et courut en rugissant vers son adversaire qui multipliait les quolibets :
"Eh, c'est tout ce que t'es capable de faire ? Je savais pas qu'on pouvait courir aussi vite avec des sabots, ni que ça t'arrivait de courir VERS tes ennemis. Tache pas trop la peinture de ma caisse avec ta bave, tu seras gentil !"
D'un geste sec, il coupa court au filet d'insultes, en même temps qu'il divisait son contretemps en deux parties sensiblements égales. Un délicieux gargouillis se fit entendre...
Après si longtemps, Méphistophélè goûtait enfin à la joie sauvage du combat. Foncer tête baissée sur l'ennemi, voila l'âme d'un Prince des Ténèbres. Pas comme tout ces jeunes qui ne savaient parler que de stratégie, contournement, et gnagnagna... "Quand je pense que c'est moi qu'on traite de gâteux !" songea-t-il...