11-09-2005, 12:56 PM
Seul dans le grand bureau aux drapés rouges et au mobilier de bois sombre écarlate, Amédée Codpiéocut lisait le rapport administratif en provenance d'Immac Sur Sable. La grosse horloge, posée en face de lui, égrainait le précieux temps, d'un mouvement régulier alors que le Baron d'Andromalius ne pouvait que constater l'incompétence de ses subordonnés.
Un bruit lui parvint de la pièce à côté. Sans doute Sylvia Krushalokfinelkass, sa fidèle secrétaire, devait elle ramasser quelque chose sous son bureau. Imaginant l'imposant arrière-train de celle-ci en train de heurter le bureau ou la machine à café, le Baron soupira. Il s'allongea dans son fauteuil d'un geste long et à l'avance calculée comme il le faisait souvent. L'angle de vision différent dû à sa position avachie lui fit apercevoir une note, posée au fond du casier sous le marbre du bureau. Chiffonée, elle l'intrigua. Au moment où il tendit la main pour s'en emparer, les souvenirs lui revinrent: c'était justement à propos de la démone Moriarty.
Un jour où, parcourant le résultat des forces entrant sous sa juridiction, il etait particulierement mécontent, les rapports en provenance d'Immac se trouvaient être au dessus du lot, et Moriarty citée en exemple par un administrateur zélé. Le Baron Amédée est trés pragmatique et il considère la gouvernance sur le terrain comme allant de soi. Il se dit donc qu'une visite surprise à son meilleur élément de la semaine serait certainement source d'informations intéressantes. Pour intéressant ... cela le fut.
Dans son grand fauteuil, toujours avachi, Amédée leva les yeux vers le plafond: grande vitre sans teint sous la cellule où il gardait enfermés ses pires ennemis. Il se rappela son arrivée à Immac, une nuit, aux côté de Moriarty, invisible et non-détection activée. Elle était tapie, non loin de la route, il la voyait de dos, dans l'herbe. Amédée nota le Katana qu'elle portait en bandoulière:
- Son arme n'est pas maudite !. ... laissa-t-il échapper dans le vent qui mordait le visage ce soir là.
Le faible son qu'il avait provoqué fit se retourner la démone, son visage fin, blanc comme le givre. Son regard ... son regard qui scrutait dans sa direction ... tellement plein d'une indifférence triste qu'Amédée, pendant un instant; il ne l'aurait pas toléré plus; senti son coeur palpiter. Moriarty changea tout a coup de poste d'observation, en quelques bonds elle disparu. Amédée aurait dû renter aprés ce furtif coup d'oeil, mais ce sentiment curieux le fit chercher la démone dans le grand pré d'herbes folles. Il chercha pendant une bonne partie de la nuit et ce n'est que lorsque les premiers oiseaux commencèrent à chanter qu'il la remarqua, adossée à une grosse pierre.
Il s'était approché d'elle, silencieux comme une ombre. Il ne voyait pas grand chose d'elle, emmitouflée dans la grande cape noire qui ne la quittait que rarement. Elle tenait le Katana entre ses jambes, la poignée tournée vers Ammédée. D'une main qui ne tremblait pas malgré le froid mordant de cette petite heure, il posa trois doigts et le pouce sur le manche. Avec sa main gauche à orée du fourreau pour éviter le tintement caractéristique d'une lame si dure, il la sorti. Il fit quelque mouvements et la trouva légère. Rergardant la démone assoupie, il passa son index le long de la lame, laissant son esprit s'emplire de la scène lugubre des brumes matinales.
La porte du bureau s'ouvre brusquement et Sylvia, les lèvres rouges d'une sur-consomation de rouge à lèvre, lui demande semblant toute excitée:
- Maître ! cela vous ferait il plaisir une tasse de Thé !?
Elle semble accompagnée de quelqu'un qui se tient dans l'embrasure de la porte et qu'Amédée ne peut pas voir.
Un bruit lui parvint de la pièce à côté. Sans doute Sylvia Krushalokfinelkass, sa fidèle secrétaire, devait elle ramasser quelque chose sous son bureau. Imaginant l'imposant arrière-train de celle-ci en train de heurter le bureau ou la machine à café, le Baron soupira. Il s'allongea dans son fauteuil d'un geste long et à l'avance calculée comme il le faisait souvent. L'angle de vision différent dû à sa position avachie lui fit apercevoir une note, posée au fond du casier sous le marbre du bureau. Chiffonée, elle l'intrigua. Au moment où il tendit la main pour s'en emparer, les souvenirs lui revinrent: c'était justement à propos de la démone Moriarty.
Un jour où, parcourant le résultat des forces entrant sous sa juridiction, il etait particulierement mécontent, les rapports en provenance d'Immac se trouvaient être au dessus du lot, et Moriarty citée en exemple par un administrateur zélé. Le Baron Amédée est trés pragmatique et il considère la gouvernance sur le terrain comme allant de soi. Il se dit donc qu'une visite surprise à son meilleur élément de la semaine serait certainement source d'informations intéressantes. Pour intéressant ... cela le fut.
Dans son grand fauteuil, toujours avachi, Amédée leva les yeux vers le plafond: grande vitre sans teint sous la cellule où il gardait enfermés ses pires ennemis. Il se rappela son arrivée à Immac, une nuit, aux côté de Moriarty, invisible et non-détection activée. Elle était tapie, non loin de la route, il la voyait de dos, dans l'herbe. Amédée nota le Katana qu'elle portait en bandoulière:
- Son arme n'est pas maudite !. ... laissa-t-il échapper dans le vent qui mordait le visage ce soir là.
Le faible son qu'il avait provoqué fit se retourner la démone, son visage fin, blanc comme le givre. Son regard ... son regard qui scrutait dans sa direction ... tellement plein d'une indifférence triste qu'Amédée, pendant un instant; il ne l'aurait pas toléré plus; senti son coeur palpiter. Moriarty changea tout a coup de poste d'observation, en quelques bonds elle disparu. Amédée aurait dû renter aprés ce furtif coup d'oeil, mais ce sentiment curieux le fit chercher la démone dans le grand pré d'herbes folles. Il chercha pendant une bonne partie de la nuit et ce n'est que lorsque les premiers oiseaux commencèrent à chanter qu'il la remarqua, adossée à une grosse pierre.
Il s'était approché d'elle, silencieux comme une ombre. Il ne voyait pas grand chose d'elle, emmitouflée dans la grande cape noire qui ne la quittait que rarement. Elle tenait le Katana entre ses jambes, la poignée tournée vers Ammédée. D'une main qui ne tremblait pas malgré le froid mordant de cette petite heure, il posa trois doigts et le pouce sur le manche. Avec sa main gauche à orée du fourreau pour éviter le tintement caractéristique d'une lame si dure, il la sorti. Il fit quelque mouvements et la trouva légère. Rergardant la démone assoupie, il passa son index le long de la lame, laissant son esprit s'emplire de la scène lugubre des brumes matinales.
La porte du bureau s'ouvre brusquement et Sylvia, les lèvres rouges d'une sur-consomation de rouge à lèvre, lui demande semblant toute excitée:
- Maître ! cela vous ferait il plaisir une tasse de Thé !?
Elle semble accompagnée de quelqu'un qui se tient dans l'embrasure de la porte et qu'Amédée ne peut pas voir.