11-04-2005, 12:59 PM
Lovés dans l'un des confortables canapés de l'Antre démoniaque, deux hommes, entourés de ravissantes succubes, s'oublient visiblement dans le stupre et la luxure ambiante. Une sonnerie de portable vient subitement troubler leurs sérénité. L'un des deux hommes, totalement vêtu de noir et affublé d'un masque des plus inquiétants, sort un téléphone de la poche de sa veste de cuir.
- Fuck, c'est les big boss. Ils doivent vouloir un rapport sur l'état des recherches. Tu t'y colle man?
Son binôme, vêtu d'un costume tout droit sorti d'un pièce de Molière, lui jette un regard chargé de dédain.
- C'est ton téléphone mon brave, à toi de remplir tes obligations. Pour ma part, je m'en retourne vaquer à mes occupations.
A ces mots, l'homme se retourne vers la succube assise à ses côtés et plonge sa main dans son décolleté. Devant ce refus manifeste, le propriétaire du portable se lève et s'éloigne vers un coin de la pièce, à l'abri des regards et oreilles indiscrètes
- Il commence à me casser les burnes Jean-Aymard! Et bien entendu, le Baron n'a pas le temps pour ces formalités administratives. Bordel, c'est toujours moi le pigeon dans l'histoire...
Il prend la communication
-Alors Capitaine, votre rapport ?
-Ils ont finalement trouvé le vagabond en banlieue sud-ouest, mais celui-ci ne détenait plus l’objet de la quête.
-Votre sentiment sur le déroulement de la mission ?
-Mitigé. Le respect des commandements est pratiquement total, et c’est une nouvelle excellente au vu des dérapages plus ou moins récents qui ont ébranlé la communauté démoniaque de cette ville. Il demeure certes quelques irréductibles, qui souhaitaient par exemple mettre à mort le clochard, mais ils sont vite rentrés dans le rang après admonestation. Par contre, leur organisation et leur efficacité laissent à désirer. En outre, l’implication de certains dans les recherches est pratiquement nulle.
-N’entre-t-il pas dans vos attributions de veiller à une bonne organisation de ces recherches, Capitaine ?
-En effet mais, sauf votre respect, il m’est difficile de tous les prendre par la peau du cul et de les obliger à participer à la mission. Certains démons, tels les jeunes Strygs et Lamia, ont bien tenté de prendre les choses en main mais le manque flagrant de réactivité a dans une certaine mesure eu raison d’eux. Quant à ceux qui participent activement aux recherches, ils ont une fâcheuse tendance à se perdre en conjectures au sujet de détails insignifiants.
-Avez-vous pris des mesures pour remédier à ces problèmes, Capitaine ?
-Sauf erreur de ma part, mes collègues et moi avons pour ordre de superviser les opérations, pas de les effectuer nous-même. A part leur botter les fesses de temps en temps pour leur rappeler que la mission est prioritaire et urgente, et les rappeler à l’ordre lorsqu’ils sont sur le point de faire une grosse connerie, nous ne pouvons faire grand chose.
-Capitaine, outre le fait de châtier quelque peu votre vocabulaire, veuillez nous informer quant à d’éventuels combats livrés avec des anges au cours des recherches.
-Nous avons ordonné aux démons de se concentrer sur la recherche du katana et non pas sur la castagne avec les anges. Le mot d’ordre a été bien suivi, les luttes liées à la mission se résument à quelques escarmouches sans importance. La plupart sont consécutives à de lâches attaques angéliques, mais je ne vais pas vous apprendre la manière de procéder de ces rigolos à plumes. Les démons se sont contentés de riposter, si j’en crois les rapports qui me parviennent à intervalles réguliers. Je n’ai donc pas de remarques négatives à formuler de ce côté là.
- Bien, nous vous recontacterons.
- Okay, j'att... cool, ils ont raccroché.
- Fuck, c'est les big boss. Ils doivent vouloir un rapport sur l'état des recherches. Tu t'y colle man?
Son binôme, vêtu d'un costume tout droit sorti d'un pièce de Molière, lui jette un regard chargé de dédain.
- C'est ton téléphone mon brave, à toi de remplir tes obligations. Pour ma part, je m'en retourne vaquer à mes occupations.
A ces mots, l'homme se retourne vers la succube assise à ses côtés et plonge sa main dans son décolleté. Devant ce refus manifeste, le propriétaire du portable se lève et s'éloigne vers un coin de la pièce, à l'abri des regards et oreilles indiscrètes
- Il commence à me casser les burnes Jean-Aymard! Et bien entendu, le Baron n'a pas le temps pour ces formalités administratives. Bordel, c'est toujours moi le pigeon dans l'histoire...
Il prend la communication
-Alors Capitaine, votre rapport ?
-Ils ont finalement trouvé le vagabond en banlieue sud-ouest, mais celui-ci ne détenait plus l’objet de la quête.
-Votre sentiment sur le déroulement de la mission ?
-Mitigé. Le respect des commandements est pratiquement total, et c’est une nouvelle excellente au vu des dérapages plus ou moins récents qui ont ébranlé la communauté démoniaque de cette ville. Il demeure certes quelques irréductibles, qui souhaitaient par exemple mettre à mort le clochard, mais ils sont vite rentrés dans le rang après admonestation. Par contre, leur organisation et leur efficacité laissent à désirer. En outre, l’implication de certains dans les recherches est pratiquement nulle.
-N’entre-t-il pas dans vos attributions de veiller à une bonne organisation de ces recherches, Capitaine ?
-En effet mais, sauf votre respect, il m’est difficile de tous les prendre par la peau du cul et de les obliger à participer à la mission. Certains démons, tels les jeunes Strygs et Lamia, ont bien tenté de prendre les choses en main mais le manque flagrant de réactivité a dans une certaine mesure eu raison d’eux. Quant à ceux qui participent activement aux recherches, ils ont une fâcheuse tendance à se perdre en conjectures au sujet de détails insignifiants.
-Avez-vous pris des mesures pour remédier à ces problèmes, Capitaine ?
-Sauf erreur de ma part, mes collègues et moi avons pour ordre de superviser les opérations, pas de les effectuer nous-même. A part leur botter les fesses de temps en temps pour leur rappeler que la mission est prioritaire et urgente, et les rappeler à l’ordre lorsqu’ils sont sur le point de faire une grosse connerie, nous ne pouvons faire grand chose.
-Capitaine, outre le fait de châtier quelque peu votre vocabulaire, veuillez nous informer quant à d’éventuels combats livrés avec des anges au cours des recherches.
-Nous avons ordonné aux démons de se concentrer sur la recherche du katana et non pas sur la castagne avec les anges. Le mot d’ordre a été bien suivi, les luttes liées à la mission se résument à quelques escarmouches sans importance. La plupart sont consécutives à de lâches attaques angéliques, mais je ne vais pas vous apprendre la manière de procéder de ces rigolos à plumes. Les démons se sont contentés de riposter, si j’en crois les rapports qui me parviennent à intervalles réguliers. Je n’ai donc pas de remarques négatives à formuler de ce côté là.
- Bien, nous vous recontacterons.
- Okay, j'att... cool, ils ont raccroché.