09-16-2008, 09:26 PM
Or donc :
Surf Nazis Must Die
ou "le film que t'y crois pas".
Comment dire. Après le générique de fin, le spectateur décrispe ses doigts des bras de son fauteuil, pousse un soupir de soulagement et prie pour que jamais, jamais, jamais les années 80 ne refassent surface.
Le scénario en béton
Après un gros tremblement de terre qui a ravagé la Californie, Mme Washington, une afro-américaine de 50 balais et son fils se retrouvent à la rue - ou presque. Mme Washington est hébergée dans une maison de retraite tandis que son fils partage son temps entre gagner sa vie, aller à la plage et rendre visite à sa maman.
Pendant ce temps, les Surf Nazis, menés par le redoutablement kitsch Adolf (et sa compagne Eva) rêvent de dominer la plage.
Car "Who rulez ze Sea ? Surferz ! Und who rulez the Surferz ? Surf Nazis !"
Car, la plage est le théâtre d'un redoutable combat entre les différent gangs.
Les Surf Nazis bien sûr, mais aussi les "Samouraï surfers", malicieusement appelés Wang, Yin et Yang, les Designers Surfers, les Bikers, etc. Des gangs de 3-4 mecs en général, aux fringues flippants, aux coiffures très 80's... bref des mecs ridicules habillés en petits garçons absolument pas terrifiants. Et toutes ces moustaches... Rhâââ...
Quand soudain c'est le drame. Dans une orgie de violence, le jeune Washington est poussé par un Surf Nazi, ce qui le tue sur le coup. Enfin il se prend aussi des coups de crochet, après. Sa mère décide de se venger, achète un flingue, des grenades et une moto, et prend la route pour exterminer les Surf Nazis.
Houra.
La Troma ne déçoit jamais
Cascades nullissimes, bastons ridicules, maquillages foireux, c'est du bon gros nanar. L'un des Surf Nazis, Hook, a un crochet, mais c'est über-évident que le mec le tien avec la main par exemple (comme les crochets de pirate pour gosses).
Il suffit de pousser quelqu'un pour l'assommer, en Californie. Un surfeur qui pagaie va plus vite qu'un bateau. Quand on attaque quelqu'un avec un baton, il est de bon goût de faire une roue juste avant, ça ne sert à rien mais ça fait style. Si vous avez un ninja-to, attaquez UNIQUEMENT à coups de genoux foireux. Etc.
On retiendra quelques dialogues amusants :
"Maman j'y vais"
"Quoi, encore avec tes copains néo-nazis ?"
"Allez quoi, ils sont cools"
"Je n'aime pas trop cet Adolf, il a un mauvais genre"
"Je peux t'emprunter 2 dollars?"
"Rentre pour dîner hein !"
Mama Washington, avec son P38, ses 140 kilos et ses lunettes noires de plage, traquant Adolf :
"I'm your worst fucking nightmare, Sucker !"
(sur le moment on la croit sans problème)
Un chef de gang ennemi, le regard fou (enfin il essaie)
"Ouais, on va les niquer... Il nous faut un plan ! Ouais..."
Le plan consistera à attaquer un bunker de front sans armes ni préparation, à 3 pélos en combi...
Entre 2 combats pourris, on a le droit à des sursauts de SEXE (Adolf faisant l'amour à Eva en combinaison de surf, grrr) et de GORE (notament une superbe décapitation à l'hélice de bateau) qui ont du flinguer tout le budget du film.
Mention spéciale, dans les crédits, à l'acteur jouant "le type qui se fait voler un sac et qui regarde la caméra", texto.
C'est au final une non-histoire hallucinée, que je vous conseille abondamment si jamais vous aimez, comme moi, ce que les Etats-Unis ont pu produire de pire en matière de flims.
La chronique de Nanarland vous donnera égalemetn un aperçu de cette... chose.
Surf Nazis Must Die
ou "le film que t'y crois pas".
Comment dire. Après le générique de fin, le spectateur décrispe ses doigts des bras de son fauteuil, pousse un soupir de soulagement et prie pour que jamais, jamais, jamais les années 80 ne refassent surface.
Le scénario en béton
Après un gros tremblement de terre qui a ravagé la Californie, Mme Washington, une afro-américaine de 50 balais et son fils se retrouvent à la rue - ou presque. Mme Washington est hébergée dans une maison de retraite tandis que son fils partage son temps entre gagner sa vie, aller à la plage et rendre visite à sa maman.
Pendant ce temps, les Surf Nazis, menés par le redoutablement kitsch Adolf (et sa compagne Eva) rêvent de dominer la plage.
Car "Who rulez ze Sea ? Surferz ! Und who rulez the Surferz ? Surf Nazis !"
Car, la plage est le théâtre d'un redoutable combat entre les différent gangs.
Les Surf Nazis bien sûr, mais aussi les "Samouraï surfers", malicieusement appelés Wang, Yin et Yang, les Designers Surfers, les Bikers, etc. Des gangs de 3-4 mecs en général, aux fringues flippants, aux coiffures très 80's... bref des mecs ridicules habillés en petits garçons absolument pas terrifiants. Et toutes ces moustaches... Rhâââ...
Quand soudain c'est le drame. Dans une orgie de violence, le jeune Washington est poussé par un Surf Nazi, ce qui le tue sur le coup. Enfin il se prend aussi des coups de crochet, après. Sa mère décide de se venger, achète un flingue, des grenades et une moto, et prend la route pour exterminer les Surf Nazis.
Houra.
La Troma ne déçoit jamais
Cascades nullissimes, bastons ridicules, maquillages foireux, c'est du bon gros nanar. L'un des Surf Nazis, Hook, a un crochet, mais c'est über-évident que le mec le tien avec la main par exemple (comme les crochets de pirate pour gosses).
Il suffit de pousser quelqu'un pour l'assommer, en Californie. Un surfeur qui pagaie va plus vite qu'un bateau. Quand on attaque quelqu'un avec un baton, il est de bon goût de faire une roue juste avant, ça ne sert à rien mais ça fait style. Si vous avez un ninja-to, attaquez UNIQUEMENT à coups de genoux foireux. Etc.
On retiendra quelques dialogues amusants :
"Maman j'y vais"
"Quoi, encore avec tes copains néo-nazis ?"
"Allez quoi, ils sont cools"
"Je n'aime pas trop cet Adolf, il a un mauvais genre"
"Je peux t'emprunter 2 dollars?"
"Rentre pour dîner hein !"
Mama Washington, avec son P38, ses 140 kilos et ses lunettes noires de plage, traquant Adolf :
"I'm your worst fucking nightmare, Sucker !"
(sur le moment on la croit sans problème)
Un chef de gang ennemi, le regard fou (enfin il essaie)
"Ouais, on va les niquer... Il nous faut un plan ! Ouais..."
Le plan consistera à attaquer un bunker de front sans armes ni préparation, à 3 pélos en combi...
Entre 2 combats pourris, on a le droit à des sursauts de SEXE (Adolf faisant l'amour à Eva en combinaison de surf, grrr) et de GORE (notament une superbe décapitation à l'hélice de bateau) qui ont du flinguer tout le budget du film.
Mention spéciale, dans les crédits, à l'acteur jouant "le type qui se fait voler un sac et qui regarde la caméra", texto.
C'est au final une non-histoire hallucinée, que je vous conseille abondamment si jamais vous aimez, comme moi, ce que les Etats-Unis ont pu produire de pire en matière de flims.
La chronique de Nanarland vous donnera égalemetn un aperçu de cette... chose.