11-28-2005, 09:55 PM
PM, 4e édition, Νοvembre 2005 (version 0.1)
Edito
Edition spéciale ce mois-ci, entièrement consacré aux événements récents qui ont fait bouger tout l’Immac underground (ouaip, enfin, dans le temps on disait ésotérique, ha ces anglais !) : la lame de Sieur Moriarty. Reprenons tout à zéro pour les lecteurs qui n’auraient rien suivi : ce démon légendaire était parti ; il était connu pour « travailler » avec un katana, et – sans doute l’arme devait-elle être usée à force d’avoir trop servi – il l’abandonna à un clochard de passage en quittant la ville.
L’information s’ébruite et voici tout le petit monde angélique et démoniaque de la ville à la recherche de cette épée…
Etape 1 : où le prix de la bière explose
Du clochard, on connaissait le nom et la position relative : le Sud de la ville. On nous murmurait gentiment qu’il avait certainement quelques préférences pour les boissons alcoolisées. Peut être était-ce de là qu’est parti tout le Mal ! En effet, dès que la nouvelle s’est répandue, bière, champagne, tout alcool possible et inimaginable se mit à couler à flots, dans l’espoir de réveiller l’ivrogne.
Avec des résultats parfois inattendus : tout le monde commença à voir double, voir triple. Bref, on a vu une multiplication impressionnante de Nathanael (nom de l’ivrogne). La ruse était bien pensée et sur le coup on peut dire que c’était drôle de voir anges et démons ne sachant plus donner de la tête, se prenant au piège des polymorphes anges et démons des deux camps. Mais finalement le vrai ivrogne fut trouvé assez vite. Les anges réussirent les premiers à récupérer l’info, mais ils ne gardèrent pas le contrôle du type, par contre, sans doute trop grand pécheur devant l’éternel ! Les démons l’encadrèrent fermement et le prirent sous leur sombre protection (un bus mal éclairé).
Etape 2 : les docks ou le labyrinthe maudit
L’ivrogne donc l’avait revendu à un marin polonais. Direction les docks, donc tout le monde. Le quai, tout au moins au tout début, était incroyablement vide : pas une âme qui traînait. Un silence impressionnant ! Cela ne dura pas beaucoup. Le marin était dans les hangars, qu’il fallait assiéger en passant par les égouts, au deuxième sous-sol. Les anges arrivèrent assez vite, car tous heureusement n’étaient pas allé au quartier des sapins et certains étaient restés en retrait pour attendre des instructions. Les démons réussirent une belle infiltration et arrivèrent en masse à leur tour. Seulement, tous se heurtèrent à une protection magique insoupçonnée, à laquelle les plus braves des anges comme des démons se heurtèrent : la complexité incroyable des locaux. Peu de monde donc à l’intérieur, pour interroger le polonais, qui cracha le morceau finalement : il avait donné la lame à une fille blonde, compagne d’un soir.
Etape 3 : Taxiiii !!!!
Et voilà, ça devait être beau à voir (pour ceux qui ont eu la chance de trouver la sortie des hangars, évidemment ) : toute une foule de démons et d’anges fonçant à tout allure hors du Sud, en voiture, moto, bus, métro – ou pire encore, en skate ! – en direction de la fille blonde !!!
Celle-ci aux dernières nouvelles était au chevet de son frère mourrant, sa dernière famille. Un hôpital, à Immac ? Beaucoup d’anges comme de démons se sont retrouvés un peu bête à se demander s’il y en avait un. Il faut dire qu’entre l’église et la discothèque, et les experts de la chirurgie qui traînent là-bas, d’un coté, et de l’autre coté les combat de rue si rapides que les Kronos menacent de se mettre en grève, on en oublierait presque l’utilité d’un hôpital.
Mais tout est bien qui finit bien : le frère était déjà mort. Et ça, le cimetière, on connaît ! Etrangement, alors que les anges avaient été rapides sur les deux premières étapes, ils ne se sont pas révélés capable de protéger leur « bastion », la vieille ville. Les démons prirent l’avantage, poussant la jeune fille déjà déprimée au suicide, mais non pas sans lui faire cracher le morceau avant. Consternation chez les anges ! Un suicide, c’est une âme de perdue… Tout ça pour juste récupérer « l’outil de travail » d’un démon de la ville ? Ca fait gros, le mécontentement gronde, mais on continue la route, même si l’énergie n’y ait plus
Etape 4 : Recherche lame désespérément
Et voilà, on arrive au terme de cette épopée sanglante ! Ha oui, tiens, car au passage le marin et le clochard (encore qu’un doute m’assaille sur le clochard) y sont passés, comme quoi, finalement elle était quand même maudite cette lame, d’une certaine façon. La blonde avait revendu la lame à un professionnel. Il s’agissait de chercher partout pour un armurier. Les indices étaient étonnamment faibles ! Dans un camp comme dans l’autre, régna alors un silence renfrogné, pourrait-on dire : la peur des espions, la paranoïa naturelle de toute personne vivant trop longtemps à Immac, tout ça jouait à plein.
Finalement, le vendeur se trouvait dans le parc près de la mairie. L’histoire ne dit pas s’il était là dès le début, ce qui aurait été la preuve que le très haut aime Immac et nous regarde en rigolant comme un autre se goinfrerait de big brother. Les démons étaient là avant, réunissant l’argent très rapidement. Mais les anges tentèrent une dernière action de secours de justesse, tentant de créer un réseau de protection, une zone interdite, autour de l’acheteur probable. Làs ! L’acheteur passa entre les mailles du filet et fila vers la discothèque… Les démons avaient gagné !
A ce propos, l’humble auteur de ses lignes tient à donner solennellement sa promesse que si un jour il s’en va loin d’Immac, il ne donnera pas sa légendaire épée courte (toute rouillée) à un clochard ! (comment ça tout le monde s’en fout de toute façon ?)
Fin de cette édition. Comme toujours, vos remarques sur le PM, par PM et pour le PM. La rédaction recherche toujours des correspondants anges ou démons (bénévoles évidemment !).
Edito
Edition spéciale ce mois-ci, entièrement consacré aux événements récents qui ont fait bouger tout l’Immac underground (ouaip, enfin, dans le temps on disait ésotérique, ha ces anglais !) : la lame de Sieur Moriarty. Reprenons tout à zéro pour les lecteurs qui n’auraient rien suivi : ce démon légendaire était parti ; il était connu pour « travailler » avec un katana, et – sans doute l’arme devait-elle être usée à force d’avoir trop servi – il l’abandonna à un clochard de passage en quittant la ville.
L’information s’ébruite et voici tout le petit monde angélique et démoniaque de la ville à la recherche de cette épée…
Etape 1 : où le prix de la bière explose
Du clochard, on connaissait le nom et la position relative : le Sud de la ville. On nous murmurait gentiment qu’il avait certainement quelques préférences pour les boissons alcoolisées. Peut être était-ce de là qu’est parti tout le Mal ! En effet, dès que la nouvelle s’est répandue, bière, champagne, tout alcool possible et inimaginable se mit à couler à flots, dans l’espoir de réveiller l’ivrogne.
Avec des résultats parfois inattendus : tout le monde commença à voir double, voir triple. Bref, on a vu une multiplication impressionnante de Nathanael (nom de l’ivrogne). La ruse était bien pensée et sur le coup on peut dire que c’était drôle de voir anges et démons ne sachant plus donner de la tête, se prenant au piège des polymorphes anges et démons des deux camps. Mais finalement le vrai ivrogne fut trouvé assez vite. Les anges réussirent les premiers à récupérer l’info, mais ils ne gardèrent pas le contrôle du type, par contre, sans doute trop grand pécheur devant l’éternel ! Les démons l’encadrèrent fermement et le prirent sous leur sombre protection (un bus mal éclairé).
Etape 2 : les docks ou le labyrinthe maudit
L’ivrogne donc l’avait revendu à un marin polonais. Direction les docks, donc tout le monde. Le quai, tout au moins au tout début, était incroyablement vide : pas une âme qui traînait. Un silence impressionnant ! Cela ne dura pas beaucoup. Le marin était dans les hangars, qu’il fallait assiéger en passant par les égouts, au deuxième sous-sol. Les anges arrivèrent assez vite, car tous heureusement n’étaient pas allé au quartier des sapins et certains étaient restés en retrait pour attendre des instructions. Les démons réussirent une belle infiltration et arrivèrent en masse à leur tour. Seulement, tous se heurtèrent à une protection magique insoupçonnée, à laquelle les plus braves des anges comme des démons se heurtèrent : la complexité incroyable des locaux. Peu de monde donc à l’intérieur, pour interroger le polonais, qui cracha le morceau finalement : il avait donné la lame à une fille blonde, compagne d’un soir.
Etape 3 : Taxiiii !!!!
Et voilà, ça devait être beau à voir (pour ceux qui ont eu la chance de trouver la sortie des hangars, évidemment ) : toute une foule de démons et d’anges fonçant à tout allure hors du Sud, en voiture, moto, bus, métro – ou pire encore, en skate ! – en direction de la fille blonde !!!
Celle-ci aux dernières nouvelles était au chevet de son frère mourrant, sa dernière famille. Un hôpital, à Immac ? Beaucoup d’anges comme de démons se sont retrouvés un peu bête à se demander s’il y en avait un. Il faut dire qu’entre l’église et la discothèque, et les experts de la chirurgie qui traînent là-bas, d’un coté, et de l’autre coté les combat de rue si rapides que les Kronos menacent de se mettre en grève, on en oublierait presque l’utilité d’un hôpital.
Mais tout est bien qui finit bien : le frère était déjà mort. Et ça, le cimetière, on connaît ! Etrangement, alors que les anges avaient été rapides sur les deux premières étapes, ils ne se sont pas révélés capable de protéger leur « bastion », la vieille ville. Les démons prirent l’avantage, poussant la jeune fille déjà déprimée au suicide, mais non pas sans lui faire cracher le morceau avant. Consternation chez les anges ! Un suicide, c’est une âme de perdue… Tout ça pour juste récupérer « l’outil de travail » d’un démon de la ville ? Ca fait gros, le mécontentement gronde, mais on continue la route, même si l’énergie n’y ait plus
Etape 4 : Recherche lame désespérément
Et voilà, on arrive au terme de cette épopée sanglante ! Ha oui, tiens, car au passage le marin et le clochard (encore qu’un doute m’assaille sur le clochard) y sont passés, comme quoi, finalement elle était quand même maudite cette lame, d’une certaine façon. La blonde avait revendu la lame à un professionnel. Il s’agissait de chercher partout pour un armurier. Les indices étaient étonnamment faibles ! Dans un camp comme dans l’autre, régna alors un silence renfrogné, pourrait-on dire : la peur des espions, la paranoïa naturelle de toute personne vivant trop longtemps à Immac, tout ça jouait à plein.
Finalement, le vendeur se trouvait dans le parc près de la mairie. L’histoire ne dit pas s’il était là dès le début, ce qui aurait été la preuve que le très haut aime Immac et nous regarde en rigolant comme un autre se goinfrerait de big brother. Les démons étaient là avant, réunissant l’argent très rapidement. Mais les anges tentèrent une dernière action de secours de justesse, tentant de créer un réseau de protection, une zone interdite, autour de l’acheteur probable. Làs ! L’acheteur passa entre les mailles du filet et fila vers la discothèque… Les démons avaient gagné !
A ce propos, l’humble auteur de ses lignes tient à donner solennellement sa promesse que si un jour il s’en va loin d’Immac, il ne donnera pas sa légendaire épée courte (toute rouillée) à un clochard ! (comment ça tout le monde s’en fout de toute façon ?)
Fin de cette édition. Comme toujours, vos remarques sur le PM, par PM et pour le PM. La rédaction recherche toujours des correspondants anges ou démons (bénévoles évidemment !).