08-19-2005, 10:51 AM
... qu'on reste accroché et qu'on se fait trainer par une voiture
GENÈVE Terrible accident mercredi soir à Meyrin. Grièvement blessé, un Kosovar de 13 ans est emmené d'urgence aux soins intensifs. Il devrait s'en sortir
Depuis mercredi soir, peu avant minuit, la famille du petit Durim (13 ans) n'a pas quitté l'Hôpital des enfants de Genève. Tous les proches de ce jeune Kosovar, conduit aux soins intensifs après avoir été fauché par une voiture, sont dans l'attente d'un mot rassurant de la part des médecins. «Il devrait s'en sortir», confiait hier, en fin d'après-midi, l'oncle de l'adolescent.
L'accident dramatique s'est déroulé mercredi, peu avant 23 heures, à Meyrin. En vacances, Durim, cadet de cinq enfants, s'apprête à rentrer à la maison après avoir passé la soirée, avec ses parents, chez son oncle. Accompagné de sa soeur, il attend un de ses cousins près de l'arrêt de bus de Champs-Fréchets. Ce dernier doit le ramener chez lui, près du centre commercial de Balexert, car il n'y a plus de place dans la voiture des parents de Durim.
Venant de la rue des Vernes, au volant d'une Golf, Sami, le cousin, circule sur la présélection de gauche. Or, l'adolescent se trouve sur la droite de la route. «Lorsque j'ai aperçu Durim, j'ai mis mon clignotant pour me rabattre et m'arrêter à sa hauteur», explique Sami, 27 ans. «A ce moment-là, j'ai été heurté par une voiture qui arrivait sans doute à très vive allure sur la voie de droite.»
Suite à l'impact, le deuxième véhicule, une Nissan conduite par un Pakistanais de 20 ans, est déporté sur la droite et fauche Durim, qui se trouve sur le trottoir. Le jeune ado est traîné sous la voiture, qui termine sa course une quinzaine de mètres plus loin, contre un potelet. Coincé sous la Nissan, Durim est dégagé par des gens présents sur les lieux, puis emmené aux soins intensifs. «Il a été opéré hier matin, affirme son oncle. Il a en tout cas la jambe cassée, mais je n'en sais pas plus. Nous n'avons pas pu lui parler, car il a à peine ouvert les yeux.»
La police recherche d'éventuels témoins de l'accident (022 307 91 11) pour déterminer les responsabilités des uns et des autres. Pour les habitants du coin, la cause est entendue: «Le tronçon est limité à 50 km/h, mais les gens roulent beaucoup plus vite que cela», s'emporte une dame. «Certains font même la course, alors qu'il y a une école et une crèche sur cette route», se désole cette autre dame. «Un jour, il y aura un mort...»
Pour ce policier, «si Durim s'en sort avec une jambe cassée, ce sera un miracle. Regardez l'avant de la voiture, défoncé, et le potelet, plié. Un choc même s'il a lieu à 50 km/h est déjà passablement violent.»
GENÈVE Terrible accident mercredi soir à Meyrin. Grièvement blessé, un Kosovar de 13 ans est emmené d'urgence aux soins intensifs. Il devrait s'en sortir
Depuis mercredi soir, peu avant minuit, la famille du petit Durim (13 ans) n'a pas quitté l'Hôpital des enfants de Genève. Tous les proches de ce jeune Kosovar, conduit aux soins intensifs après avoir été fauché par une voiture, sont dans l'attente d'un mot rassurant de la part des médecins. «Il devrait s'en sortir», confiait hier, en fin d'après-midi, l'oncle de l'adolescent.
L'accident dramatique s'est déroulé mercredi, peu avant 23 heures, à Meyrin. En vacances, Durim, cadet de cinq enfants, s'apprête à rentrer à la maison après avoir passé la soirée, avec ses parents, chez son oncle. Accompagné de sa soeur, il attend un de ses cousins près de l'arrêt de bus de Champs-Fréchets. Ce dernier doit le ramener chez lui, près du centre commercial de Balexert, car il n'y a plus de place dans la voiture des parents de Durim.
Venant de la rue des Vernes, au volant d'une Golf, Sami, le cousin, circule sur la présélection de gauche. Or, l'adolescent se trouve sur la droite de la route. «Lorsque j'ai aperçu Durim, j'ai mis mon clignotant pour me rabattre et m'arrêter à sa hauteur», explique Sami, 27 ans. «A ce moment-là, j'ai été heurté par une voiture qui arrivait sans doute à très vive allure sur la voie de droite.»
Suite à l'impact, le deuxième véhicule, une Nissan conduite par un Pakistanais de 20 ans, est déporté sur la droite et fauche Durim, qui se trouve sur le trottoir. Le jeune ado est traîné sous la voiture, qui termine sa course une quinzaine de mètres plus loin, contre un potelet. Coincé sous la Nissan, Durim est dégagé par des gens présents sur les lieux, puis emmené aux soins intensifs. «Il a été opéré hier matin, affirme son oncle. Il a en tout cas la jambe cassée, mais je n'en sais pas plus. Nous n'avons pas pu lui parler, car il a à peine ouvert les yeux.»
La police recherche d'éventuels témoins de l'accident (022 307 91 11) pour déterminer les responsabilités des uns et des autres. Pour les habitants du coin, la cause est entendue: «Le tronçon est limité à 50 km/h, mais les gens roulent beaucoup plus vite que cela», s'emporte une dame. «Certains font même la course, alors qu'il y a une école et une crèche sur cette route», se désole cette autre dame. «Un jour, il y aura un mort...»
Pour ce policier, «si Durim s'en sort avec une jambe cassée, ce sera un miracle. Regardez l'avant de la voiture, défoncé, et le potelet, plié. Un choc même s'il a lieu à 50 km/h est déjà passablement violent.»