09-22-2005, 09:29 AM
Andrealphus s'enracine en Suisse
1200 m2 de sexe, Roche voit grand!
VAUD Echangisme, amours payantes ou simple club de rencontres, «L'Ambroisie» se veut la copie conforme des sauna-clubs alémaniques. Installé dans la zone industrielle du village de Roche, entre Villeneuve et Aigle, cet établissement très spécialisé dévoilera son intimité mi-octobre
EVELYNE EMERI
21 septembre 2005
Huitante francs pour passer le pas de porte, laisser tomber l'habit, enfiler un peignoir dans le plus simple appareil ou parée de quelques dentelles, accéder à un buffet froid avec boissons non alcoolisées, s'installer dans le coin business pour y faire affaire, rencontrer l'âme soeur ou un(e) professionnel(le) à payer en sus si entente, croiser des échangistes... Puis descendre. Descendre d'un étage, au club, pour toucher d'abord avec les yeux celles, voire ceux, qui voudront bien danser sur la scénette et s'enrouler à l'envi autour de la barre qui s'y prête. Profiter d'un massage, de la chaleur du sauna, de la moiteur du hammam ou des bulles du jacuzzi, avant de toucher avec les mains l'objet du désir.
Puis disparaître à deux, à trois, à dix... dans une grande pièce attenante à la discothèque et mater par miroirs interposés. Ou lui préférer une des six alcôves qui conservent les secrets. Tout cela dans un décorum à la romaine. Comme orgie romaine.
Dès la mi-octobre, ces bacchanales contemporaines seront légion dans le nouveau temple dédié aux plaisirs des sens, à Roche. 1200 m2 (2500 m2 à moyen terme) dévolus au libertinage, peut-être à l'amour, sous toutes ses coutures, déclinés à la merci de la clientèle.
«L'Ambroisie», nourriture des dieux, c'est le nom que les trois promoteurs de ce futur espace culte ont choisi pour décliner élégamment leurs nouvelles activités: luxe et luxure, qualité et péché. Frédy Saladin (64 ans), gérant du restaurant «Le Barbaro» à Aigle, Pierre-André Cheseaux (48 ans), domicilié à Collombey-Muraz (VS), ex-cadre chez Zwahlen & Mayr, grosse entreprise de constructions métalliques, et Giorgio Borrelli (53 ans), patron de plusieurs cafés-restaurants à Aigle, dessinateur en bâtiments reconverti dans la décoration, peinent encore à assumer. Le triumvirat se lance pour la première fois dans ce genre de commerce très spécialisé. Et ne sait pas vraiment ce qui l'attend. Ni en termes de rentabilité, ni en termes de crédibilité (deux sont pères de famille).
«Nous avons voulu recréer ce qui existe en Suisse alémanique avec les sauna-clubs, mais en misant davantage sur la classe et la propreté, en mêlant la rigueur alémanique à l'ambiance latine», explique Giorgio Borrelli. Quid des filles? «On n'engage personne. Nous allons mettre des annonces pour nous faire connaître. Les professionnel(le)s qui se présenteront paieront le pas de porte pour attirer la clientèle. Après, ça ne nous regarde pas. En fait, on leur loue les locaux», précisent encore les responsables. Qui finissent tout de même par concéder qu'ils vérifieront les tarifs des courtisanes. «De 130 à 150 francs, tout dépend...»
Installé au troisième étage d'un immeuble grenat sis dans la zone industrielle de la Coche, à Roche, ce lieu de détente remplace en fait l'ancien fitness Equilibre. De beaux et spacieux locaux déjà bien équipés pour la sulfureuse affectation, qui sera accessible 7 jours sur 7 dès midi. Le sexe et la délectation, au-dessus des ménagères qui cherchent les plus petits prix chez Otto le soldeur, propriétaire du bâtiment, des mamans qui chaussent leurs petits à la Halle aux Chaussures et des familles nombreuses qui remplissent leur frigo à la Magro, à un jet de là.
Sur le plan communal, les autorités de Roche ne s'émeuvent pas plus que ça de l'implantation de ce club particulier. Pourvu que le cadre légal soit respecté.
1200 m2 de sexe, Roche voit grand!
VAUD Echangisme, amours payantes ou simple club de rencontres, «L'Ambroisie» se veut la copie conforme des sauna-clubs alémaniques. Installé dans la zone industrielle du village de Roche, entre Villeneuve et Aigle, cet établissement très spécialisé dévoilera son intimité mi-octobre
EVELYNE EMERI
21 septembre 2005
Huitante francs pour passer le pas de porte, laisser tomber l'habit, enfiler un peignoir dans le plus simple appareil ou parée de quelques dentelles, accéder à un buffet froid avec boissons non alcoolisées, s'installer dans le coin business pour y faire affaire, rencontrer l'âme soeur ou un(e) professionnel(le) à payer en sus si entente, croiser des échangistes... Puis descendre. Descendre d'un étage, au club, pour toucher d'abord avec les yeux celles, voire ceux, qui voudront bien danser sur la scénette et s'enrouler à l'envi autour de la barre qui s'y prête. Profiter d'un massage, de la chaleur du sauna, de la moiteur du hammam ou des bulles du jacuzzi, avant de toucher avec les mains l'objet du désir.
Puis disparaître à deux, à trois, à dix... dans une grande pièce attenante à la discothèque et mater par miroirs interposés. Ou lui préférer une des six alcôves qui conservent les secrets. Tout cela dans un décorum à la romaine. Comme orgie romaine.
Dès la mi-octobre, ces bacchanales contemporaines seront légion dans le nouveau temple dédié aux plaisirs des sens, à Roche. 1200 m2 (2500 m2 à moyen terme) dévolus au libertinage, peut-être à l'amour, sous toutes ses coutures, déclinés à la merci de la clientèle.
«L'Ambroisie», nourriture des dieux, c'est le nom que les trois promoteurs de ce futur espace culte ont choisi pour décliner élégamment leurs nouvelles activités: luxe et luxure, qualité et péché. Frédy Saladin (64 ans), gérant du restaurant «Le Barbaro» à Aigle, Pierre-André Cheseaux (48 ans), domicilié à Collombey-Muraz (VS), ex-cadre chez Zwahlen & Mayr, grosse entreprise de constructions métalliques, et Giorgio Borrelli (53 ans), patron de plusieurs cafés-restaurants à Aigle, dessinateur en bâtiments reconverti dans la décoration, peinent encore à assumer. Le triumvirat se lance pour la première fois dans ce genre de commerce très spécialisé. Et ne sait pas vraiment ce qui l'attend. Ni en termes de rentabilité, ni en termes de crédibilité (deux sont pères de famille).
«Nous avons voulu recréer ce qui existe en Suisse alémanique avec les sauna-clubs, mais en misant davantage sur la classe et la propreté, en mêlant la rigueur alémanique à l'ambiance latine», explique Giorgio Borrelli. Quid des filles? «On n'engage personne. Nous allons mettre des annonces pour nous faire connaître. Les professionnel(le)s qui se présenteront paieront le pas de porte pour attirer la clientèle. Après, ça ne nous regarde pas. En fait, on leur loue les locaux», précisent encore les responsables. Qui finissent tout de même par concéder qu'ils vérifieront les tarifs des courtisanes. «De 130 à 150 francs, tout dépend...»
Installé au troisième étage d'un immeuble grenat sis dans la zone industrielle de la Coche, à Roche, ce lieu de détente remplace en fait l'ancien fitness Equilibre. De beaux et spacieux locaux déjà bien équipés pour la sulfureuse affectation, qui sera accessible 7 jours sur 7 dès midi. Le sexe et la délectation, au-dessus des ménagères qui cherchent les plus petits prix chez Otto le soldeur, propriétaire du bâtiment, des mamans qui chaussent leurs petits à la Halle aux Chaussures et des familles nombreuses qui remplissent leur frigo à la Magro, à un jet de là.
Sur le plan communal, les autorités de Roche ne s'émeuvent pas plus que ça de l'implantation de ce club particulier. Pourvu que le cadre légal soit respecté.