06-17-2005, 10:40 AM
Autre article : (non mais franchement une boule de feu....)
GENÈVE Les ouvriers étaient partis en pause lorsque l'incendie s'est déclaré. Par miracle, personne n'a été blessé par la chute des projectiles en métal
XAVIER LAFARGUE
16 juin 2005
«J'ai entendu une très forte explosion, puis j'ai vu la fumée noire sur le toit et comme une boule de feu. Et des débris qui tombaient... On a évité le pire, je crois!» Manuela en tremble encore. De sa fenêtre, elle a assisté, hier matin vers 9 heures, en face de chez elle, à l'incendie qui a ravagé le haut de l'immeuble du 40, av. Ernest-Pictet, à Genève. Plus que le feu, c'est l'explosion d'une bonbonne de gaz qui a secoué tout le quartier de Vieusseux. Car les morceaux se sont écrasés dans la rue! Projetée dans les airs, une autre bonbonne, intacte, a même ricoché à quelques centimètres d'un balcon avant de tomber sur la chaussée!
Vrai miracle
«L'explosion était si forte qu'elle a soulevé la poussière dans mon appartement, raconte Olivier, locataire de l'immeuble. Pourtant je ne suis qu'au 2e étage. Heureusement, les vitres ont tenu.» Au 9e, Munevera confirme: «Tout a tremblé! Avec ma fille, on est tout de suite descendus dans la rue, par les escaliers.» Fernando, lui, habite l'immeuble voisin. «J'étais à ma fenêtre. J'ai vu des projectiles partir dans tous les sens. J'ai eu peur! Vous avez vu la taille des débris?» dit-il en montrant un morceau de bonbonne qui a atterri sur la pelouse.
«Il n'y a pas eu de blessé, juste un ouvrier légèrement choqué, c'est un vrai miracle, estime Christophe Zawadzki, porte-parole de la police genevoise. Au moment de l'explosion, en effet, des enfants arrivaient à la crèche située au rez-de-chaussée de l'immeuble! L'incendie est probablement dû à une goudronneuse qui a pris feu sur le toit. La chaleur a provoqué l'explosion d'une bonbonne de gaz. Cette déflagration a projeté une deuxième bonbonne en l'air, qui s'est écrasée devant le premier camion de pompiers arrivant sur les lieux!»
Si l'incendie a été rapidement maîtrisé, l'enquête devra déterminer pourquoi il s'est si facilement propagé. L'absence des quatre ouvriers chargés de la réfection du toit y est peut-être pour quelque chose. «Nous étions partis en pause, nous a confirmé l'un d'eux. Il n'y a pas eu de blessé, c'est l'essentiel. Mais j'ai eu très peur...» a-t-il ajouté, visiblement choqué, les yeux dans le vague. Hier, chez Geneux Dancet, l'entreprise responsable des travaux, personne n'a pu nous apporter des précisions.
GENÈVE Les ouvriers étaient partis en pause lorsque l'incendie s'est déclaré. Par miracle, personne n'a été blessé par la chute des projectiles en métal
XAVIER LAFARGUE
16 juin 2005
«J'ai entendu une très forte explosion, puis j'ai vu la fumée noire sur le toit et comme une boule de feu. Et des débris qui tombaient... On a évité le pire, je crois!» Manuela en tremble encore. De sa fenêtre, elle a assisté, hier matin vers 9 heures, en face de chez elle, à l'incendie qui a ravagé le haut de l'immeuble du 40, av. Ernest-Pictet, à Genève. Plus que le feu, c'est l'explosion d'une bonbonne de gaz qui a secoué tout le quartier de Vieusseux. Car les morceaux se sont écrasés dans la rue! Projetée dans les airs, une autre bonbonne, intacte, a même ricoché à quelques centimètres d'un balcon avant de tomber sur la chaussée!
Vrai miracle
«L'explosion était si forte qu'elle a soulevé la poussière dans mon appartement, raconte Olivier, locataire de l'immeuble. Pourtant je ne suis qu'au 2e étage. Heureusement, les vitres ont tenu.» Au 9e, Munevera confirme: «Tout a tremblé! Avec ma fille, on est tout de suite descendus dans la rue, par les escaliers.» Fernando, lui, habite l'immeuble voisin. «J'étais à ma fenêtre. J'ai vu des projectiles partir dans tous les sens. J'ai eu peur! Vous avez vu la taille des débris?» dit-il en montrant un morceau de bonbonne qui a atterri sur la pelouse.
«Il n'y a pas eu de blessé, juste un ouvrier légèrement choqué, c'est un vrai miracle, estime Christophe Zawadzki, porte-parole de la police genevoise. Au moment de l'explosion, en effet, des enfants arrivaient à la crèche située au rez-de-chaussée de l'immeuble! L'incendie est probablement dû à une goudronneuse qui a pris feu sur le toit. La chaleur a provoqué l'explosion d'une bonbonne de gaz. Cette déflagration a projeté une deuxième bonbonne en l'air, qui s'est écrasée devant le premier camion de pompiers arrivant sur les lieux!»
Si l'incendie a été rapidement maîtrisé, l'enquête devra déterminer pourquoi il s'est si facilement propagé. L'absence des quatre ouvriers chargés de la réfection du toit y est peut-être pour quelque chose. «Nous étions partis en pause, nous a confirmé l'un d'eux. Il n'y a pas eu de blessé, c'est l'essentiel. Mais j'ai eu très peur...» a-t-il ajouté, visiblement choqué, les yeux dans le vague. Hier, chez Geneux Dancet, l'entreprise responsable des travaux, personne n'a pu nous apporter des précisions.