Liens en vrac

[Malback]

Voici sans doute le lien qui sera le moins suivi... :?
Mais pas grave, pour ceux que ça ferait éventuellement triper, allez voir sur

http://perso.wanadoo.fr/images.collectio...ccueil.htm

notamment ce qui concerne le "Petit Journal Illustré".

Outre des gravures au charme désuet indéniable, ça vous donnera une idée de l'état d'esprit de l'époque, entre 1870 et 1914...

Scandales, crimes abominables, amour de la Patrie, colonialisme, attentats anarchistes, tout y est sous forme de faits divers présentés en articles saisissants...

Morceaux choisis :

à propos de ce qui deviendra l'affaire Dreyfus :

Le samedi 5 janvier, dans la cour de l'École militaire, a eu lieu la dégradation publique de l'ignoble traître Alfred Dreyfus, qui fut capitaine d'artillerie.

On a appelé cette Cérémonie une épreuve terrible et le véritable châtiment du criminel. Nous y avons assisté et nous ne croyons pas qu’elle ait été grave pour lui. Certes nous étions plus émus que ce drôle.

et sinon, en vrac sur la guerre de 14 :

De temps à autre il faut rappeler aux jeunes ce qu'ont fait il y a vingt ans leurs aînés, afin que formés à l'exemple de leur intrépidité ils soient prêts un jour pour le devoir sacré.
Aussi empruntons-nous à M. Grolleron cette belle page: En Avant.
A ces soldats, on a crié: "En Avant! " et malgré la grèle de balles, en dépit de la mitraille, ils se sont élancés, narguant la mort parce qu'il s'agissait de l'honneur de la patrie.
Beaucoup sont tombé; qu'ils dorment en paix ces héros! Leur consolation dans le cercueil est de ne pas être oubliés.

" On est content de partir, on est content de revenir".
C'est en ces termes qu'un "poilu" exprimait ses impressions en rentrant de son congé.
Ils sont, en effet, contents de revenir, les braves gens. Ils ont vu leur famille, embrassé leur femme et leurs enfants, constaté que les civils tenaient et que le moral était bon; et ils reviennent, chargés de paquets, de souvenirs, de bonnes choses qu'ils partageront avec les camarades; ils reviennent de bon coeur, pleins d'espoir et de courage, reprendre leur place au danger mais aussi à l'honneur.

+ des exemples de l'hilarant humour français de l'époque :



- Vous avez des doigts à croquer, chère Dorothée, on croirait cinq petites saucisses de Francfort.