12-04-2006, 07:01 PM
Parc de Longchamp, par un jour pluvieux, heure: 9h59 et 59 secondes
* Pour un temps de merde, c'est ce qu'on pouvait appeler un temps de merde. Campant, près du point de rendez vous, une cabane dans un coin retiré, Lostoroth attendait sous son parapluie que son contact se montre. *
- Toujours à l'heure renégat Lostoroth, certains travers ne se perdent pas...
* La voix, lourde, était éraillée par la fûmée et provenait d'un homme dans les deux mètres coiffés d'une magnifique crête verte aux bords orangés avec un tee-shirt Anarchy. Vêtu d'un perfecto couverts de badges, d'une paire de rangers usagées mais surplombées de clous, ce sont les deux cornes sur la tête de l'individu qui firent se dresser l'ancien renégat. Aussitôt dit, aussitôt arrivé, les reflexes de Lostoroth lui firent invoquer son épée et se mettre en position de combat, près à défendre sa peau *
- on se calme le bleu, je suis ton contact.
* Joignant le geste à la parole, une aura bleue assez imposante apparue *
- Allons dans la cabane, vous avez une vidéo à me montrer, moi je n'ai eu que les intructions.
- Qui est monsieur M, rien à voir avec du James Pond, je présume?
- Tout à fait Chère Loque, moins t'en pose sur M, mieux ça vaudra mais même si tu me crois pas, on bosse tous dans le même camp. De toutes façons, qui croirait un transfuge hein?
- Pas faux...
* Dans la cabane, le tout dernière cri de la vidéo nous attendait, spécialement pour l'occasion. Le Maître mit la vidéo, pendant que les deux anges se posaient dans les fauteuils. L'écran noir n'afficha qu'un titre: "extrait d'une émission de Les gens en papottent de Thierry Lard d'Isson"
Traditionnel écran de plateau, de soupe populaire pour neurones fatigués avec un public spécialement recruté pour rire quand il le faut.
Toujours impeccable dans son costume noir, Thierry affiche un sourire de requin, presque indécent, un sourire qui veut dire qu'il sait que Michel Bruckner et Pascoual Seran ne feront bientôt parti que du passé et que la place lui sera ouverte jusqu'au coeur des ménagères décérébrées de ce pays où les pattes et les couilles dans la PAF, elles se noient frèquemment à la recherche d'un pays de rêves remplis de playmates siliconnées, mourrant trop jeunes, toujours d'overdose mais c'est le rêve américain.
Ce jour là, les invités ne sont qu'au nombre de deux, Pacô Raybanne et Carlos, l'ancien humo-compositeur-interprête-chorégraphe. Le tour de Paco et de la présentation de sa nouvelle collection se termine...*
* Pour un temps de merde, c'est ce qu'on pouvait appeler un temps de merde. Campant, près du point de rendez vous, une cabane dans un coin retiré, Lostoroth attendait sous son parapluie que son contact se montre. *
- Toujours à l'heure renégat Lostoroth, certains travers ne se perdent pas...
* La voix, lourde, était éraillée par la fûmée et provenait d'un homme dans les deux mètres coiffés d'une magnifique crête verte aux bords orangés avec un tee-shirt Anarchy. Vêtu d'un perfecto couverts de badges, d'une paire de rangers usagées mais surplombées de clous, ce sont les deux cornes sur la tête de l'individu qui firent se dresser l'ancien renégat. Aussitôt dit, aussitôt arrivé, les reflexes de Lostoroth lui firent invoquer son épée et se mettre en position de combat, près à défendre sa peau *
- on se calme le bleu, je suis ton contact.
* Joignant le geste à la parole, une aura bleue assez imposante apparue *
- Allons dans la cabane, vous avez une vidéo à me montrer, moi je n'ai eu que les intructions.
- Qui est monsieur M, rien à voir avec du James Pond, je présume?
- Tout à fait Chère Loque, moins t'en pose sur M, mieux ça vaudra mais même si tu me crois pas, on bosse tous dans le même camp. De toutes façons, qui croirait un transfuge hein?
- Pas faux...
* Dans la cabane, le tout dernière cri de la vidéo nous attendait, spécialement pour l'occasion. Le Maître mit la vidéo, pendant que les deux anges se posaient dans les fauteuils. L'écran noir n'afficha qu'un titre: "extrait d'une émission de Les gens en papottent de Thierry Lard d'Isson"
Traditionnel écran de plateau, de soupe populaire pour neurones fatigués avec un public spécialement recruté pour rire quand il le faut.
Toujours impeccable dans son costume noir, Thierry affiche un sourire de requin, presque indécent, un sourire qui veut dire qu'il sait que Michel Bruckner et Pascoual Seran ne feront bientôt parti que du passé et que la place lui sera ouverte jusqu'au coeur des ménagères décérébrées de ce pays où les pattes et les couilles dans la PAF, elles se noient frèquemment à la recherche d'un pays de rêves remplis de playmates siliconnées, mourrant trop jeunes, toujours d'overdose mais c'est le rêve américain.
Ce jour là, les invités ne sont qu'au nombre de deux, Pacô Raybanne et Carlos, l'ancien humo-compositeur-interprête-chorégraphe. Le tour de Paco et de la présentation de sa nouvelle collection se termine...*