01-30-2006, 08:59 PM
Suite 10
Encore la mort d’une innocente
Sur le chemin vers le concert il ne se passa pas grand-chose d’intéressant. Danator avait essayé de me lancer absorption de volonté, mais sans succès. Pour s’excuser, il a décidé de m’embarquer pour m’amener au concert avec Nurahk. Une piètre excuse, mais bon, ce grade 1 est assez arrogant, comme Strygs d’ailleurs. Ce sont l’avenir des démons à Immac d’après les rumeurs.
En plus il possède une section de Kronos et disons qu’il ne vaut mieux pas se frotter contre eux, oh que non!
On arriva sur le lieu du concert. Les humains d’Immac-sur-Sable avaient afflué d’un peu partout et tout ce beau monde se massait devant ce hangar, sans savoir que leur pire cauchemar avait organisé ceci, pour eux, pour amener leurs âmes en bas. J’avais essayé de joindre le groupe du concert pour voir ce qu’ils préparaient, mais les portes m’étaient rester fermés…
Jacen et Jaïna devaient arriver sur le lieu du concert le plus tôt possible. Je me doutais que jamais il n’y arriverait à temps.
J’entrais donc dans la salle du concert sans trop demander l’autorisation, car personnellement j’en avais rien à faire. Je connaissais personnellement tous les membres du groupe. Vaneka venait de partir, un contrat sur sa tête. La pauvre, elle souffre tellement ces jours-ci. Elle a changé de supérieure je ne sais combien de fois, dépression, drogues, alcool… je ne suis peut-être pas mieux, mais je n’en fais pas une overdose.
Revenons aux faits et essayons de ne pas trop se détourner du sujet, comme je le fais souvent.
Le concert commença avec une foule déchaînée, qui criait le nom du groupe, Jacen venait d’être abattu, Jaïna ne courrait pas assez vite et il était clair qu’ils ne serraient jamais là attend. Attends pour quoi? Pour me sauver des deux contrats qui venaient de tomber sur ma tête. Deux missions d’assassinat sur moi. Que de joie! Il voulait tuer une fille de 15 ans, qui avait toute sa vie devant elle si on m’exorcisait, ses crimes n’étaient pas trop graves, donc elle devait être au Purgatoire et avait la chance de se racheter. Je voulais que Jacen m’exorcise pour sauver cette fille, mais la fin du concert arrivait. Les gens se masturbaient, baisaient, criaient comme des fous, et pas nécessairement de jouissance, ça c’était des cas isolés, et les messages du groupe étaient assez clairs pour ceux comprenant l’anglais. Certes certaines paroles étaient touchantes, comme l’hommage à Crow, les conditions humaines, mais le reste n’était que propagande. Le concert touchait à sa fin, je quitta les lieux quand une banderole tomba avec un message que je ne pus lire. Je rencontra mes assassins dès que je mis le pied dehors, le revolver planté contre mon front, je n’eus même pas le temps de dire quelque chose que le chien s’était abaissé et la balle troua le crâne de la petite déchirant sur son passage le cerveau de celle-ci. Une fois encore, le plancher froid, la dure réalité, me ramena à la discothèque.
Lui qui sommeille en moi rit de tout ça, de mon attachement à mes incarnations, de mes sentiments, de ma pitié, de mon amour. Il est une bête sans pitié, c’est lui le démon, je ne suis plus ça. J’ai donc décidé à ce moment de donner à lui qui n’avait su me comprendre un délai de 72 heures après la lecture de mon message pour me contacter, sinon je repartais droit en bas. J’étais le plus sérieux du monde, j’en avais marre de souffrir, de sentir ma vie basculée dans le néant, voir mon avenir s’effondrer sous mes yeux même si celle que j’aime continuait sans cesse de me répéter que ma place était en haut et non en bas et que ce n’était qu’une période difficile. Une période qui continue, qui me coûte mes amitiés.
J’eus deux réponses plutôt qu’une. Je l’avais déjà rencontré, quelques fois, sans vraiment discuter avec lui. Un mec plutôt bizarre qui sortait de nulle part… fumeur aussi, une faiblesse, un moyen de dissiper son stress, un style qu’il se donne pour "paraître" cool, ou une limitation? Bon, je n’ai pas trop le temps de psychanalyser ce monsieur.
À notre première rencontre j’ai tout fait merder, du moins fait foirer la première impression. Maudite paranoïa! Elle m’a été utile bien des fois, même très souvent, mais là elle me mélange et me fait douter de tout, incluant moi-même. Donc j’ai scrapé ma première chance… il a été gentil par contre, et m’a donné un rendez-vous… pour me tuer peut-être… j’en sais rien, et je suis pas capable de faire confiance à personne.
Je devais me rendre dans l’endroit le plus dégueulasse que je connaisse. Je n’aurais jamais mis les pieds à cette place. En plus, j’ai dû attendre une semaine complète! Une semaine!! Et qu’est-ce qui s’est passé ? Rien, rien rien rien!
Durant ce temps mes compagnons, mes amis, étaient en mission King of the Hill, une mission assez calme, aucune infusion de sang, ou presque.
Mais ils le savent maintenant. Ils me cherchent, ils veulent ma peau. Les Andromalius me courent après et même dans ces petits conduits moséabons je les sens autour de moi, ils sont invisibles et attendent que je dise le mot pour me sauter dessus avec leur katana pour me transpercer, me massacrer comme ils font avec tous ces humains. Ils attendent sagement pour me rendre fou, ils me torturent déjà! Ils sont partout, même en ce moment je sais qu’ils lisent ces lignes. Ils veulent m’avoir.
Encore la mort d’une innocente
Sur le chemin vers le concert il ne se passa pas grand-chose d’intéressant. Danator avait essayé de me lancer absorption de volonté, mais sans succès. Pour s’excuser, il a décidé de m’embarquer pour m’amener au concert avec Nurahk. Une piètre excuse, mais bon, ce grade 1 est assez arrogant, comme Strygs d’ailleurs. Ce sont l’avenir des démons à Immac d’après les rumeurs.
En plus il possède une section de Kronos et disons qu’il ne vaut mieux pas se frotter contre eux, oh que non!
On arriva sur le lieu du concert. Les humains d’Immac-sur-Sable avaient afflué d’un peu partout et tout ce beau monde se massait devant ce hangar, sans savoir que leur pire cauchemar avait organisé ceci, pour eux, pour amener leurs âmes en bas. J’avais essayé de joindre le groupe du concert pour voir ce qu’ils préparaient, mais les portes m’étaient rester fermés…
Jacen et Jaïna devaient arriver sur le lieu du concert le plus tôt possible. Je me doutais que jamais il n’y arriverait à temps.
J’entrais donc dans la salle du concert sans trop demander l’autorisation, car personnellement j’en avais rien à faire. Je connaissais personnellement tous les membres du groupe. Vaneka venait de partir, un contrat sur sa tête. La pauvre, elle souffre tellement ces jours-ci. Elle a changé de supérieure je ne sais combien de fois, dépression, drogues, alcool… je ne suis peut-être pas mieux, mais je n’en fais pas une overdose.
Revenons aux faits et essayons de ne pas trop se détourner du sujet, comme je le fais souvent.
Le concert commença avec une foule déchaînée, qui criait le nom du groupe, Jacen venait d’être abattu, Jaïna ne courrait pas assez vite et il était clair qu’ils ne serraient jamais là attend. Attends pour quoi? Pour me sauver des deux contrats qui venaient de tomber sur ma tête. Deux missions d’assassinat sur moi. Que de joie! Il voulait tuer une fille de 15 ans, qui avait toute sa vie devant elle si on m’exorcisait, ses crimes n’étaient pas trop graves, donc elle devait être au Purgatoire et avait la chance de se racheter. Je voulais que Jacen m’exorcise pour sauver cette fille, mais la fin du concert arrivait. Les gens se masturbaient, baisaient, criaient comme des fous, et pas nécessairement de jouissance, ça c’était des cas isolés, et les messages du groupe étaient assez clairs pour ceux comprenant l’anglais. Certes certaines paroles étaient touchantes, comme l’hommage à Crow, les conditions humaines, mais le reste n’était que propagande. Le concert touchait à sa fin, je quitta les lieux quand une banderole tomba avec un message que je ne pus lire. Je rencontra mes assassins dès que je mis le pied dehors, le revolver planté contre mon front, je n’eus même pas le temps de dire quelque chose que le chien s’était abaissé et la balle troua le crâne de la petite déchirant sur son passage le cerveau de celle-ci. Une fois encore, le plancher froid, la dure réalité, me ramena à la discothèque.
Lui qui sommeille en moi rit de tout ça, de mon attachement à mes incarnations, de mes sentiments, de ma pitié, de mon amour. Il est une bête sans pitié, c’est lui le démon, je ne suis plus ça. J’ai donc décidé à ce moment de donner à lui qui n’avait su me comprendre un délai de 72 heures après la lecture de mon message pour me contacter, sinon je repartais droit en bas. J’étais le plus sérieux du monde, j’en avais marre de souffrir, de sentir ma vie basculée dans le néant, voir mon avenir s’effondrer sous mes yeux même si celle que j’aime continuait sans cesse de me répéter que ma place était en haut et non en bas et que ce n’était qu’une période difficile. Une période qui continue, qui me coûte mes amitiés.
J’eus deux réponses plutôt qu’une. Je l’avais déjà rencontré, quelques fois, sans vraiment discuter avec lui. Un mec plutôt bizarre qui sortait de nulle part… fumeur aussi, une faiblesse, un moyen de dissiper son stress, un style qu’il se donne pour "paraître" cool, ou une limitation? Bon, je n’ai pas trop le temps de psychanalyser ce monsieur.
À notre première rencontre j’ai tout fait merder, du moins fait foirer la première impression. Maudite paranoïa! Elle m’a été utile bien des fois, même très souvent, mais là elle me mélange et me fait douter de tout, incluant moi-même. Donc j’ai scrapé ma première chance… il a été gentil par contre, et m’a donné un rendez-vous… pour me tuer peut-être… j’en sais rien, et je suis pas capable de faire confiance à personne.
Je devais me rendre dans l’endroit le plus dégueulasse que je connaisse. Je n’aurais jamais mis les pieds à cette place. En plus, j’ai dû attendre une semaine complète! Une semaine!! Et qu’est-ce qui s’est passé ? Rien, rien rien rien!
Durant ce temps mes compagnons, mes amis, étaient en mission King of the Hill, une mission assez calme, aucune infusion de sang, ou presque.
Mais ils le savent maintenant. Ils me cherchent, ils veulent ma peau. Les Andromalius me courent après et même dans ces petits conduits moséabons je les sens autour de moi, ils sont invisibles et attendent que je dise le mot pour me sauter dessus avec leur katana pour me transpercer, me massacrer comme ils font avec tous ces humains. Ils attendent sagement pour me rendre fou, ils me torturent déjà! Ils sont partout, même en ce moment je sais qu’ils lisent ces lignes. Ils veulent m’avoir.