01-05-2006, 01:43 AM
Suite 8
Un étrange sentiment
Je voulais en finir avec ma vie, j’en avais ras le bol de ce jeu idiot, des manipulations, des meurtres, de la boucherie qu’on faisait avec les humains. Tout ceci devait cesser, mais comment? Je n’avais pas vraiment envie de me pencher sur la question. La seule idée qui me venait c’était d’en finir avec ma vie, disparaître à jamais, disparaître de ce monde infâme, disparaître de ce jeu enfantin.
Je me dirigea vers l’armurier, vola de l’argent aux humains proche et alla m’acheter un fusil. Un bon vieux Luger P-08. Bonne précision ce flingue. Durant qu’à Immac je me reposais pour reprendre des forces j’étais Chez-Régis à me saouler, boire, fumer, la débauche. Jaïna n’apprécia pas de me voir ainsi et nous passèrent quelques nuits à discuter et je m’attacha très rapidement à elle et finit par aimer sa personnalité. À chaque fois que je la voyais, je me sentais con et gêné, je ressentais quelque chose d’étrange, ce n’était pas de la pitié, mais quelque chose d’autre. Je commença à me douter que c’était possiblement de l’amour, mais je ne comprenais pas comment un serviteur d’Andréalphus pouvait tomber en amour et d’une ange en plus!
Entre temps Jaïna, têtu comme elle est, décida de venir me chercher dans les bas-fonds durant que les démons fêtaient leur victoire. Je ne m’y joignais pas, malgré que j’avais été une clé du succès je n’avais pas envie de fêter. J’allais rencontrer un vieil ami, que je n’avais pas vu depuis des mois, depuis l’apparition de la pitié. Ancien Kronos, archiviste démoniaque, il était chez les Anges d’après les rumeurs. Il voulait me rencontrer, nous nous étions convenu d’un endroit et je m’y dirigeais. Je devais prendre le métro pour m’y rendre et donc passer par la vieille-ville. J’avais fait ce trajet maintes et maintes fois sans aucuns problèmes. Je m’étais même aventuré devant l’église sans me faire descendre. Leurs sentinelles n’étaient pas très bien aguerries.
Jaïna m’accompagna jusqu’au métro, mais on se perdit dans la foule et elle ne put prendre le même wagon que moi. Le métro arriva en vieille-ville et plein de gens embarquèrent. Je reconnus rapidement deux de ces personnes : Dimitri et Vik. Avec eux je n’aurais aucun problème, du moins je le croyais. Vik sortit une arme, une batte de baseball ou quelque chose de métal je ne sais plus trop et il me menaça. Ce n’était pas son genre à ce qu’il paraissait, mais il me menaça. Un des leurs que je ne connaissais pas, sûrement un familier, commença à m’attaquer, mais me manqua lamentablement. Dimitri m’adressa la parole, mais ses paroles manquaient totalement de prise et sa voix montrait un homme démotivé. J’essayais comme à l’habitude, de me faire passer pour un humain en laissant passer quelques informations sur ma vraie nature. Je leur dis clairement que j’allais rencontrer un ami qui habitait la vieille-ville mais que je devais aller au centre-ville. J’aurais pensé que Dimitri était au courant de ma rencontre avec Lostoroth, mais Dimitri ne disait rien et restait écrasé sur son siège en me regardant à peine. J’avais l’impression d’être dans un cauchemar où l’on crie à l’aide sans que personne n’écoute ou n’entende. C’est justement cela que je faisais, je criais à l’aide à ma façon. Je leur dis même que j’étais un ami de Jaïna, mais mes paroles étaient vaines. On me répondit par un coup d’épée qui me transperça l’estomac. Le coup était fatal, je voyais le sang couler et il ne me restait que quelques secondes à vivre dans cette douleur extrême. Je n’eus la force que de dire la parti d’un nom : Lost. Je mourus encore une fois sans qu’on m’ait parlé et écouté. Je n’étais pas mort de la main d’un ange d’Ange cette fois, mais d’un ange de Michel, Shasthar, le pire bourrin de la planète. Je ne lui accorderai pas trop de place, car il n’en mérite pas qu’on parle de ses actes répugnants. Un autre sans cervelle.
Ma mort avait donc été directe, beaucoup moins douloureuse que l’autre, mais tout aussi souffrante mentalement. J’étais mort sans qu’on me parle et c’était devenu une habitude, je crois. J’avais envie de les tuer, de tous les tuer. Je les haïssais à un tel point! Tous sans exception. Je cria ma colère Chez-Régis et par messagerie j’envoya un message à Jaïna pour lui faire part de ma mort. Elle vint me rejoindre Chez-Régis pour me prendre dans ses bras, mais je la repoussa violemment lui disant comment je détestais son camp et comment ils allaient tous le payer. La colère et la haine m’aveuglaient totalement, mais la présence de Jaïna me calma. Je lui avoua ce que je ressentais depuis un moment, mon amour pour elle. Elle me sourit tendrement et me serra dans ses bras.
Cet étrange sentiment était donc bel et bien l’amour. J’aimais une angèle. J’avais déjà fait un pas en tant que traître sans m’en rendre compte et sans vraiment le vouloir. Je me fichais des conséquences désormais, je voulais être avec elle. Quand je l’embrassais, le monde disparaissait autour de moi, je me sentais protéger et je voyais une lumière dans ma noirceur. Cette lumière c’était elle. Je pourrais en écrire des pages sur elle, sur sa beauté, ses charmes, sa douceur (ça c’est discutable parfois), mais quelques mots suffit pour dire le tout.
Ma douce Jaïna Amaya, je t’aime!
Un étrange sentiment
Je voulais en finir avec ma vie, j’en avais ras le bol de ce jeu idiot, des manipulations, des meurtres, de la boucherie qu’on faisait avec les humains. Tout ceci devait cesser, mais comment? Je n’avais pas vraiment envie de me pencher sur la question. La seule idée qui me venait c’était d’en finir avec ma vie, disparaître à jamais, disparaître de ce monde infâme, disparaître de ce jeu enfantin.
Je me dirigea vers l’armurier, vola de l’argent aux humains proche et alla m’acheter un fusil. Un bon vieux Luger P-08. Bonne précision ce flingue. Durant qu’à Immac je me reposais pour reprendre des forces j’étais Chez-Régis à me saouler, boire, fumer, la débauche. Jaïna n’apprécia pas de me voir ainsi et nous passèrent quelques nuits à discuter et je m’attacha très rapidement à elle et finit par aimer sa personnalité. À chaque fois que je la voyais, je me sentais con et gêné, je ressentais quelque chose d’étrange, ce n’était pas de la pitié, mais quelque chose d’autre. Je commença à me douter que c’était possiblement de l’amour, mais je ne comprenais pas comment un serviteur d’Andréalphus pouvait tomber en amour et d’une ange en plus!
Entre temps Jaïna, têtu comme elle est, décida de venir me chercher dans les bas-fonds durant que les démons fêtaient leur victoire. Je ne m’y joignais pas, malgré que j’avais été une clé du succès je n’avais pas envie de fêter. J’allais rencontrer un vieil ami, que je n’avais pas vu depuis des mois, depuis l’apparition de la pitié. Ancien Kronos, archiviste démoniaque, il était chez les Anges d’après les rumeurs. Il voulait me rencontrer, nous nous étions convenu d’un endroit et je m’y dirigeais. Je devais prendre le métro pour m’y rendre et donc passer par la vieille-ville. J’avais fait ce trajet maintes et maintes fois sans aucuns problèmes. Je m’étais même aventuré devant l’église sans me faire descendre. Leurs sentinelles n’étaient pas très bien aguerries.
Jaïna m’accompagna jusqu’au métro, mais on se perdit dans la foule et elle ne put prendre le même wagon que moi. Le métro arriva en vieille-ville et plein de gens embarquèrent. Je reconnus rapidement deux de ces personnes : Dimitri et Vik. Avec eux je n’aurais aucun problème, du moins je le croyais. Vik sortit une arme, une batte de baseball ou quelque chose de métal je ne sais plus trop et il me menaça. Ce n’était pas son genre à ce qu’il paraissait, mais il me menaça. Un des leurs que je ne connaissais pas, sûrement un familier, commença à m’attaquer, mais me manqua lamentablement. Dimitri m’adressa la parole, mais ses paroles manquaient totalement de prise et sa voix montrait un homme démotivé. J’essayais comme à l’habitude, de me faire passer pour un humain en laissant passer quelques informations sur ma vraie nature. Je leur dis clairement que j’allais rencontrer un ami qui habitait la vieille-ville mais que je devais aller au centre-ville. J’aurais pensé que Dimitri était au courant de ma rencontre avec Lostoroth, mais Dimitri ne disait rien et restait écrasé sur son siège en me regardant à peine. J’avais l’impression d’être dans un cauchemar où l’on crie à l’aide sans que personne n’écoute ou n’entende. C’est justement cela que je faisais, je criais à l’aide à ma façon. Je leur dis même que j’étais un ami de Jaïna, mais mes paroles étaient vaines. On me répondit par un coup d’épée qui me transperça l’estomac. Le coup était fatal, je voyais le sang couler et il ne me restait que quelques secondes à vivre dans cette douleur extrême. Je n’eus la force que de dire la parti d’un nom : Lost. Je mourus encore une fois sans qu’on m’ait parlé et écouté. Je n’étais pas mort de la main d’un ange d’Ange cette fois, mais d’un ange de Michel, Shasthar, le pire bourrin de la planète. Je ne lui accorderai pas trop de place, car il n’en mérite pas qu’on parle de ses actes répugnants. Un autre sans cervelle.
Ma mort avait donc été directe, beaucoup moins douloureuse que l’autre, mais tout aussi souffrante mentalement. J’étais mort sans qu’on me parle et c’était devenu une habitude, je crois. J’avais envie de les tuer, de tous les tuer. Je les haïssais à un tel point! Tous sans exception. Je cria ma colère Chez-Régis et par messagerie j’envoya un message à Jaïna pour lui faire part de ma mort. Elle vint me rejoindre Chez-Régis pour me prendre dans ses bras, mais je la repoussa violemment lui disant comment je détestais son camp et comment ils allaient tous le payer. La colère et la haine m’aveuglaient totalement, mais la présence de Jaïna me calma. Je lui avoua ce que je ressentais depuis un moment, mon amour pour elle. Elle me sourit tendrement et me serra dans ses bras.
Cet étrange sentiment était donc bel et bien l’amour. J’aimais une angèle. J’avais déjà fait un pas en tant que traître sans m’en rendre compte et sans vraiment le vouloir. Je me fichais des conséquences désormais, je voulais être avec elle. Quand je l’embrassais, le monde disparaissait autour de moi, je me sentais protéger et je voyais une lumière dans ma noirceur. Cette lumière c’était elle. Je pourrais en écrire des pages sur elle, sur sa beauté, ses charmes, sa douceur (ça c’est discutable parfois), mais quelques mots suffit pour dire le tout.
Ma douce Jaïna Amaya, je t’aime!