02-03-2005, 05:35 PM
Dimitri s'était engagé avec son nouveau camarade et collègue dans l'église et de là était passé de l'autre coté avec la rapidité qui découlait d'une longue habitude. Plus de chants lithurgiques, ni d'odeur d'encens, mais plutot une symphonie de machines. Ha, la bureaucratie ! Autant ne pas le penser trop fort en de tels lieux, mais ca ne lui manquait pas trop... Il préférait l'action sur le terrain,les vêtements chic, les lunettes de soleil de luxe, les corps parfaits (en l'honneur du Boss, bien sûr, et sans luxure). La Terre, dehors quoi, c'était bien, même s'il s'agissait d'Immac, cette saleté de ville maudite (oups, ne pas penser ça, concentre toi Dimitri, si tu ne veux pas rester dans un bureau toi ausis pendant 100 ou 200 ans).
Le bureau des archives du personnel était encombré de machines à écrire. Mon Dieu, qui sont ces barbares, pensa t-il fugitivement. Il se promit en pensée de faire un versement un jour au compte de son supérieur, histoire qu'ils puissent se prendre de vrais ordinateur, ici-bas.
Ils venaient d'entrer et n'avaient même pas eu le temps de dire un mot quand soudain un type, binoclard, fonça sur eux, ouvrant les bras et disant : "Bienvenue!! Que puis-je faire pour vous? Asseyez-vous, je vous en prie..."". Il souriait, mais Dimitri avait déjà vu ce sourire une fois. Un jour, il avait eu une mission facile sur le terrain : aider une famille pauvre en prenant une assurance vie au nom d'une vieille femme. Il n'avait pas eu le temps de se changer et était rentré dans la banque en costume Armani. Au moment où il avait poussé la porte, un banquier s'était précipité sur lui, un papier à la main. Avec exactement le même sourire. Ca, c'était mauvais signe.
Se tenant en retrait, il décida de laisser faire Judas. Peut-être n'aurait-il pas à intervenir, sait-on jamais ? Aussi, il poussa gentiment son ami devant lui et attendit, rendant autant qu'il le pouvait le même sourire. D'un coup d'oeil sur le coté, il vit sur le bureau une de ses règles en bois qui indiquaient le nom du propriétaire. Il lut Nicolas. Bien, bien, le jeu allait commencer.
Le bureau des archives du personnel était encombré de machines à écrire. Mon Dieu, qui sont ces barbares, pensa t-il fugitivement. Il se promit en pensée de faire un versement un jour au compte de son supérieur, histoire qu'ils puissent se prendre de vrais ordinateur, ici-bas.
Ils venaient d'entrer et n'avaient même pas eu le temps de dire un mot quand soudain un type, binoclard, fonça sur eux, ouvrant les bras et disant : "Bienvenue!! Que puis-je faire pour vous? Asseyez-vous, je vous en prie..."". Il souriait, mais Dimitri avait déjà vu ce sourire une fois. Un jour, il avait eu une mission facile sur le terrain : aider une famille pauvre en prenant une assurance vie au nom d'une vieille femme. Il n'avait pas eu le temps de se changer et était rentré dans la banque en costume Armani. Au moment où il avait poussé la porte, un banquier s'était précipité sur lui, un papier à la main. Avec exactement le même sourire. Ca, c'était mauvais signe.
Se tenant en retrait, il décida de laisser faire Judas. Peut-être n'aurait-il pas à intervenir, sait-on jamais ? Aussi, il poussa gentiment son ami devant lui et attendit, rendant autant qu'il le pouvait le même sourire. D'un coup d'oeil sur le coté, il vit sur le bureau une de ses règles en bois qui indiquaient le nom du propriétaire. Il lut Nicolas. Bien, bien, le jeu allait commencer.