02-18-2005, 12:02 PM
TABOU LEVÉ La formation, réservée aux prêtres et aux séminaristes, doit aider à discerner les vrais cas de possession diabolique des cas de troubles psychiques
Un séminaire sur le satanisme et l'exorcisme s'est ouvert hier à Rome à l'Université pontificale Regina Apostolorum. Ce cours consacré à des thèmes diaboliques, qui ont toujours été considérés comme tabous par l'Eglise catholique, est une première mondiale! D'abord réfractaire à l'idée, le Vatican a finalement donné son accord à cette formation, qui sera suivie par une centaine de prêtres et de séminaristes provenant de toute l'Italie.
Objectif de ce cours qui dure sept semaines et qui sera bientôt dispensé à des prêtres étrangers, dont des Suisses, des Français, des Anglais et des Américains? Donner des clés de compréhension aux prêtres et aux novices pour tenter de contrer le développement des sectes diaboliques. Et aider les participants à distinguer les personnes malades devant faire l'objet de soins de la part des médecins ou de psychologues et les personnes «possédées par le démon», qui ont besoin de l'intervention d'un exorciste. Il y aurait en effet un millier de sectes en Italie s'adonnant au culte de Satan. Sur Internet, on répertorie 322 «clubs», et la moyenne d'âge des quelque 5000 adeptes a de plus en plus tendance à s'abaisser.
«On s'est aperçu que les prêtres avaient de graves lacunes pour affronter un phénomène grandissant comme le satanisme. Et de cette manière on ouvre les portes au diable... Beaucoup de parents d'adolescents attirés par les milieux sataniques nous ont demandé d'instituer ce cours et de combler ainsi un énorme vide pastoral et académique», explique au «Matin» Giuseppe Ferrari, secrétaire national du groupe de recherche socioreligieuse et l'un des responsables de ce séminaire. Parmi les professeurs présents à Rome, il y a des anthropologues, des biblistes, des théologiens, des médecins, des spécialistes en démonologie, en droit canon et en criminologie, sans oublier un exorciste.
Un séminaire sur le satanisme et l'exorcisme s'est ouvert hier à Rome à l'Université pontificale Regina Apostolorum. Ce cours consacré à des thèmes diaboliques, qui ont toujours été considérés comme tabous par l'Eglise catholique, est une première mondiale! D'abord réfractaire à l'idée, le Vatican a finalement donné son accord à cette formation, qui sera suivie par une centaine de prêtres et de séminaristes provenant de toute l'Italie.
Objectif de ce cours qui dure sept semaines et qui sera bientôt dispensé à des prêtres étrangers, dont des Suisses, des Français, des Anglais et des Américains? Donner des clés de compréhension aux prêtres et aux novices pour tenter de contrer le développement des sectes diaboliques. Et aider les participants à distinguer les personnes malades devant faire l'objet de soins de la part des médecins ou de psychologues et les personnes «possédées par le démon», qui ont besoin de l'intervention d'un exorciste. Il y aurait en effet un millier de sectes en Italie s'adonnant au culte de Satan. Sur Internet, on répertorie 322 «clubs», et la moyenne d'âge des quelque 5000 adeptes a de plus en plus tendance à s'abaisser.
«On s'est aperçu que les prêtres avaient de graves lacunes pour affronter un phénomène grandissant comme le satanisme. Et de cette manière on ouvre les portes au diable... Beaucoup de parents d'adolescents attirés par les milieux sataniques nous ont demandé d'instituer ce cours et de combler ainsi un énorme vide pastoral et académique», explique au «Matin» Giuseppe Ferrari, secrétaire national du groupe de recherche socioreligieuse et l'un des responsables de ce séminaire. Parmi les professeurs présents à Rome, il y a des anthropologues, des biblistes, des théologiens, des médecins, des spécialistes en démonologie, en droit canon et en criminologie, sans oublier un exorciste.