11-12-2013, 09:06 PM
C'était un soir d"été pendant l'hiver
Je m'endormais à la lueur d'un bec de gaz éteint
Soudain, je vis devant moi un éléphant !
Je pris mon sabre et d'un coup de pied lancé,
Je l'envoyais rouler par dessus les poteaux télégraphiques
Nan... C'est pas ça...
Je ne me suis jamais senti chez moi à Immac, bien que j'ai aimé cette ville et les gens avec qui j'ai travaillé. Il y avait toujours un je-ne-sais quoi de pas orthodoxe. Les règles du jeu étaient différentes. Ces morts brutales qui vous surprenaient sans que puissiez esquisser un geste de défense, presque à votre insu, et le retour à l'église, encore, et encore. Les pouvoirs qui avaient l'air de fonctionner bizarrement.
Il faut dire que j'avais toujours du mal à distinguer le rêve de la réalité... Immac avait cette particularité d'être comme un rêve dans un rêve dans un rêve...
J'ai vite parcouru la ville dans tous les sens et j'ai dû me rendre à l'évidence : pas d'issue. La seule fois où j'ai pu sortir, c'était pour me rendre au diocèse, et le passage dans le tunnel ferroviaire pour sortir de la ville m'avait laissé une impression étrange.
Cette envie de m'évader s'est encore renforcée avec le départ des membres de ma section... Ma famille, mes amis. J'errais dans les couloirs de la Manus Dei comme une âme en peine. Je cherchais la porte de sortie. J'aurais fait n'importe quoi, peut-être même m'allier avec des renégats ou des païens s'ils m'avaient dit comment trouver la porte.
La créature qu'on appelait Gaïa m'intéressait particulièrement. Tout semblait tourner autour d'elle. Lorsque j'ai appris qu'un événement étrange avait eu lieu dans le métro, j'ai tout de suite fait le lien avec "Elle". J'ai cherché à prendre contact avec Gaïa parce qu'elle devait certainement avoir des réponses.
Pour tout dire, la recherche de Gaïa était devenu pour moi une obsession, comme une petite musique qui me trottait en boucle dans la tête, et de temps en temps un cri de rage qui montait en constatant mon impuissance et la volonté de l'administration de cacher certaines choses.
Bref, c'est ainsi qu'ayant appris qu'un glissement de marche avait eu lieu dans le métro, j'essayait d'y rêver pour essayer d'entrer en contact avec l'entité, mais tout ce que j'avais pu apprendre c'était qu'elle souffrait et qu'elle ne rêvait que d'une chose : envoyer tout balader et nous avec. Mais on ne peut pas dormir impunément dans le métro à Immac. Tôt ou tard, un Mectozon sauvage apparaît, et on se retrouve dans les flammes à attendre sa dernière heure. Bizarrement, je ne l'ai pas trop mal pris... expérience frustrante s'il en est, quand on cherche à essayer de sauver la population à l'insu de son plein gré.
Et c'est là qu'il est arrivé. Qui ? Zorro ? Nan... Chuck Norris. En massacrant des humains à tour de bras, il a fait réagir même les plus... Amorphes d'entre nous. Qui essayait t-il de faire réagir ? Gaïa ?
En quête de réponses, c'est là qu'apparaît un nouveau personnage : l'Ombre. Depuis une décision d'un serviteur de Dominique, 40' est interdit de séjour au Beau Bar. Sait on jamais, il pourrait succomber à la tentation.
L'Ombre fait son entrée chez Brian : deux objectifs. Un, pousser ceux d'en face à réagir, car la fin du monde, ça les concerne un peu aussi. Deux, interroger Brian sur ce qu'il sait, vu qu'on ne peut pas faire confiance à la hiérarchie. Tout ce qu'il a pu apprendre, c'est que Gaïa est plus ou moins contrôlée par les MIB, cette équipe mixte d'anges et de démons qui semblent tout surveiller à Immac. Forty avait bien pensé à interviewer Pierrette, mais il n'avait pas trop envie de se faire flashouiller. Et s'ils considéraient qu'il en savait trop...
Une seule réaction au Bar : Richter, l'ange d'Ange qui évoque l'idée d'utiliser un Loa Vaudou pour contacter Gaïa. Pas con. Tout est bon à prendre pour contourner la hiérarchie, puisqu'on ne peut pas leur faire confiance. Il va de soi que 40' encourage la tentative, allant jusqu'à fournir, par le biais de son serviteur, les animaux du sacrifice... Mais il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Il lui semblait bien que Papa Legba ne devait pas être invoqué passé minuit. mais la petite semblait savoir ce qu'elle faisait. Heureusement, une instance supérieure veillait sur Richter, et la petite aura la chance d'avoir une entrevue privée avec Mère Nature en personne.
[b]La suite... Tout le monde la connait. Une partie de l'administration qui demande aux anges de mettre des bâtons dans les roues de Chuck, pendant qu'un autre partir est chargée de le défendre, sans compter les démons qui ont envie de se faire de l'archange? Ah, zut, je l'ai dit. Quel Archange ? J'ai bien idée. Très précise... Mais, ce n'est pas le genre de chose que l'on peut dire en toute impunité.
Toujours est-il que cet ange nommé Carlos Ray norris était semble t-il là pour nous extraire de la marche d'Immac. Pas d'autre choix que d'oublier nos querelles et jeter un voile sur nos doutes.
Dans un dernier effort pour comprendre, Forty se jette dans la MRC pour demander conseil à Blandine. Une seule consigne : survivre. Survivre et témoigner. C'est pour cela qu'il encouragera tous les anges à suivre Alyssia et Norris. Car ils ont la clé pour quitter Immac.
Quand à survivre, c'est pas gagné. Forty se fait désincarner au vague à l'âme, et alors que tout le monde se met en route pour le SICPA, il fait demi-tour pour aider Alyssia à s'en sortir elle aussi.
Beaucoup d'inquiétudes pour les amis de Forty... Survivre et témoigner... Mais si Forty ne s'en sort pas, tout cela n'aura servi à rien ?
Forty, lui, a l'intuition que quelqu'un est plus important que lui. Que quelqu'un doit survivre à tout prix. Peut-être se trompe t-il, mais il pense que comme Richter a fusionné avec Gaïa, Richter emmènera avec elle Gaïa hors d'Immac.
Finalement, 40' arrivera au point d'extraction in extremis. Il se retrouve là, prêt à faire son rapport, mais ne veut pas se résoudre à mettre sur papier tout ce qu'il a appris. Seule la hiérarchie de Blandine peut recevoir ce qu'il a appris.
Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.(Ecc I : 18)
Je m'endormais à la lueur d'un bec de gaz éteint
Soudain, je vis devant moi un éléphant !
Je pris mon sabre et d'un coup de pied lancé,
Je l'envoyais rouler par dessus les poteaux télégraphiques
Nan... C'est pas ça...
Je ne me suis jamais senti chez moi à Immac, bien que j'ai aimé cette ville et les gens avec qui j'ai travaillé. Il y avait toujours un je-ne-sais quoi de pas orthodoxe. Les règles du jeu étaient différentes. Ces morts brutales qui vous surprenaient sans que puissiez esquisser un geste de défense, presque à votre insu, et le retour à l'église, encore, et encore. Les pouvoirs qui avaient l'air de fonctionner bizarrement.
Il faut dire que j'avais toujours du mal à distinguer le rêve de la réalité... Immac avait cette particularité d'être comme un rêve dans un rêve dans un rêve...
J'ai vite parcouru la ville dans tous les sens et j'ai dû me rendre à l'évidence : pas d'issue. La seule fois où j'ai pu sortir, c'était pour me rendre au diocèse, et le passage dans le tunnel ferroviaire pour sortir de la ville m'avait laissé une impression étrange.
Cette envie de m'évader s'est encore renforcée avec le départ des membres de ma section... Ma famille, mes amis. J'errais dans les couloirs de la Manus Dei comme une âme en peine. Je cherchais la porte de sortie. J'aurais fait n'importe quoi, peut-être même m'allier avec des renégats ou des païens s'ils m'avaient dit comment trouver la porte.
La créature qu'on appelait Gaïa m'intéressait particulièrement. Tout semblait tourner autour d'elle. Lorsque j'ai appris qu'un événement étrange avait eu lieu dans le métro, j'ai tout de suite fait le lien avec "Elle". J'ai cherché à prendre contact avec Gaïa parce qu'elle devait certainement avoir des réponses.
Pour tout dire, la recherche de Gaïa était devenu pour moi une obsession, comme une petite musique qui me trottait en boucle dans la tête, et de temps en temps un cri de rage qui montait en constatant mon impuissance et la volonté de l'administration de cacher certaines choses.
Bref, c'est ainsi qu'ayant appris qu'un glissement de marche avait eu lieu dans le métro, j'essayait d'y rêver pour essayer d'entrer en contact avec l'entité, mais tout ce que j'avais pu apprendre c'était qu'elle souffrait et qu'elle ne rêvait que d'une chose : envoyer tout balader et nous avec. Mais on ne peut pas dormir impunément dans le métro à Immac. Tôt ou tard, un Mectozon sauvage apparaît, et on se retrouve dans les flammes à attendre sa dernière heure. Bizarrement, je ne l'ai pas trop mal pris... expérience frustrante s'il en est, quand on cherche à essayer de sauver la population à l'insu de son plein gré.
Et c'est là qu'il est arrivé. Qui ? Zorro ? Nan... Chuck Norris. En massacrant des humains à tour de bras, il a fait réagir même les plus... Amorphes d'entre nous. Qui essayait t-il de faire réagir ? Gaïa ?
En quête de réponses, c'est là qu'apparaît un nouveau personnage : l'Ombre. Depuis une décision d'un serviteur de Dominique, 40' est interdit de séjour au Beau Bar. Sait on jamais, il pourrait succomber à la tentation.
L'Ombre fait son entrée chez Brian : deux objectifs. Un, pousser ceux d'en face à réagir, car la fin du monde, ça les concerne un peu aussi. Deux, interroger Brian sur ce qu'il sait, vu qu'on ne peut pas faire confiance à la hiérarchie. Tout ce qu'il a pu apprendre, c'est que Gaïa est plus ou moins contrôlée par les MIB, cette équipe mixte d'anges et de démons qui semblent tout surveiller à Immac. Forty avait bien pensé à interviewer Pierrette, mais il n'avait pas trop envie de se faire flashouiller. Et s'ils considéraient qu'il en savait trop...
Une seule réaction au Bar : Richter, l'ange d'Ange qui évoque l'idée d'utiliser un Loa Vaudou pour contacter Gaïa. Pas con. Tout est bon à prendre pour contourner la hiérarchie, puisqu'on ne peut pas leur faire confiance. Il va de soi que 40' encourage la tentative, allant jusqu'à fournir, par le biais de son serviteur, les animaux du sacrifice... Mais il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Il lui semblait bien que Papa Legba ne devait pas être invoqué passé minuit. mais la petite semblait savoir ce qu'elle faisait. Heureusement, une instance supérieure veillait sur Richter, et la petite aura la chance d'avoir une entrevue privée avec Mère Nature en personne.
Quote:La suite serait délectable,
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu
[b]La suite... Tout le monde la connait. Une partie de l'administration qui demande aux anges de mettre des bâtons dans les roues de Chuck, pendant qu'un autre partir est chargée de le défendre, sans compter les démons qui ont envie de se faire de l'archange? Ah, zut, je l'ai dit. Quel Archange ? J'ai bien idée. Très précise... Mais, ce n'est pas le genre de chose que l'on peut dire en toute impunité.
Toujours est-il que cet ange nommé Carlos Ray norris était semble t-il là pour nous extraire de la marche d'Immac. Pas d'autre choix que d'oublier nos querelles et jeter un voile sur nos doutes.
Dans un dernier effort pour comprendre, Forty se jette dans la MRC pour demander conseil à Blandine. Une seule consigne : survivre. Survivre et témoigner. C'est pour cela qu'il encouragera tous les anges à suivre Alyssia et Norris. Car ils ont la clé pour quitter Immac.
Quand à survivre, c'est pas gagné. Forty se fait désincarner au vague à l'âme, et alors que tout le monde se met en route pour le SICPA, il fait demi-tour pour aider Alyssia à s'en sortir elle aussi.
Beaucoup d'inquiétudes pour les amis de Forty... Survivre et témoigner... Mais si Forty ne s'en sort pas, tout cela n'aura servi à rien ?
Forty, lui, a l'intuition que quelqu'un est plus important que lui. Que quelqu'un doit survivre à tout prix. Peut-être se trompe t-il, mais il pense que comme Richter a fusionné avec Gaïa, Richter emmènera avec elle Gaïa hors d'Immac.
Finalement, 40' arrivera au point d'extraction in extremis. Il se retrouve là, prêt à faire son rapport, mais ne veut pas se résoudre à mettre sur papier tout ce qu'il a appris. Seule la hiérarchie de Blandine peut recevoir ce qu'il a appris.
Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.(Ecc I : 18)