01-22-2005, 05:13 PM
:lol: Heaven.
Moi je suis plutôt d'accord avec Pierrot : l'individualisme est plutôt venu avec les sociétés dites "dévellopées" et "philosophiques", même très anciennes (je pense aux Grecs). Néanmoins, on peut noter que le besoin du pouvoir (qui est un besoin primaire : "chef de meute") a toujours accompagné l'homme dans son besoin de penser à soi dans le groupe.
Je crois que l'individualisme est une partie inhérente à chaque être vivant, car primordiale selon le principe de survie (le principe "mère-bouclier" mis à part). Mais je pense sincérement qu'il ne fait que s'accroître dans nos sociétés modernes où le pouvoir de l'apparence et de la "réussite sociale" s'étendent, grâce aux médias, à la planète entière. En gros, on est plus poussés à "devenir quelqu'un dans le groupe" plutôt qu'à "être dans le groupe". Et je trouve dommage que, si "évolués" qu'on soit, on arrive pas à penser qu'individualisme et groupe peuvent aller de paire pour le bonheur de l'individu : le groupe est avant tout une réunion d'individus propres pour des intérêts communs. En gros, si moi en pensant à moi et toi en pensant à toi, en plus on se fait du bien à être côte à côte, alors pourquoi ne pas rester ensemble? Le problème, c'est que ça ne marche pas avec le capitalisme et le libéralisme, où le bonheur est de "posséder" des biens non partageables et "faire plus que le voisin". En gros, si y avait assez d'argent pour rendre tout le monde heureux, et ben les libéraux acharnés se feraient royalement chier, et trouveraient un besoin accru de dénicher une autre valeur à ingurgiter. Qu'on ne me fasse pas croire que cela vient d'un comportement humaniste ou bien pensant. Qu'on ne me fasse pas croire que cela provoque une "émulation mutuelle et générale vers la réussite" : les samouraïs avaient prouvé que "se battre contre soi plus que contre son ennemi" menait aussi à l'excellence (dans un domaine bien précis). Maintenant, comme vous dites, il faut séparer l'égoïsme de l'égocentrisme, mais il me semble que nos sociétés poussent à dévelloper la base de ces 2 valeurs : la surdimension du moi.
Pour ce qui est de faire de la politique avec son coeur plutôt qu'avec sa tête, je suis d'accord pour dire que c'est dangereux. Néanmoins si on ne conserve pas un peu cet esprit, on se retrouve dans un paysage morne et gris qui compose la société politique française. Et ça apporte quoi? Et ben de plus en plus d'abstentionnisme. A trop vouloir dire qu'on est des "analystes", des "scrutateurs", des "conseillers", des "décortiqueurs", on finit par perdre le côté humain des choses et on propose des solutions sociales inadaptées. Parce qu'en politique, pour qu'elle fonctionne, une réforme doit se faire comprendre avant de se faire appliquer, mais c'est que mon avis.
Et puis après tout merde, pourquoi pas concilier les 2? Pourquoi "je mange à ma faim, tu manges à ta faim, j'ai accès à l'hôpital et toi aussi, je pars en vacances et toi aussi" ça viendrait plus du coeur que de l'esprit? Pourquoi il serait con de penser qu'en améliorant notre environnement, on améliore notre propre vie? Pourquoi on prend toujours les idéalistes pour des héberlués enfantins? Peut être parce qu'on aurait peur de dire, tous, que "oui une société cohérente peut exister, c'est même pas si compliqué, mais j'ai pas les couilles de m'y atteler".
Moi je suis plutôt d'accord avec Pierrot : l'individualisme est plutôt venu avec les sociétés dites "dévellopées" et "philosophiques", même très anciennes (je pense aux Grecs). Néanmoins, on peut noter que le besoin du pouvoir (qui est un besoin primaire : "chef de meute") a toujours accompagné l'homme dans son besoin de penser à soi dans le groupe.
Je crois que l'individualisme est une partie inhérente à chaque être vivant, car primordiale selon le principe de survie (le principe "mère-bouclier" mis à part). Mais je pense sincérement qu'il ne fait que s'accroître dans nos sociétés modernes où le pouvoir de l'apparence et de la "réussite sociale" s'étendent, grâce aux médias, à la planète entière. En gros, on est plus poussés à "devenir quelqu'un dans le groupe" plutôt qu'à "être dans le groupe". Et je trouve dommage que, si "évolués" qu'on soit, on arrive pas à penser qu'individualisme et groupe peuvent aller de paire pour le bonheur de l'individu : le groupe est avant tout une réunion d'individus propres pour des intérêts communs. En gros, si moi en pensant à moi et toi en pensant à toi, en plus on se fait du bien à être côte à côte, alors pourquoi ne pas rester ensemble? Le problème, c'est que ça ne marche pas avec le capitalisme et le libéralisme, où le bonheur est de "posséder" des biens non partageables et "faire plus que le voisin". En gros, si y avait assez d'argent pour rendre tout le monde heureux, et ben les libéraux acharnés se feraient royalement chier, et trouveraient un besoin accru de dénicher une autre valeur à ingurgiter. Qu'on ne me fasse pas croire que cela vient d'un comportement humaniste ou bien pensant. Qu'on ne me fasse pas croire que cela provoque une "émulation mutuelle et générale vers la réussite" : les samouraïs avaient prouvé que "se battre contre soi plus que contre son ennemi" menait aussi à l'excellence (dans un domaine bien précis). Maintenant, comme vous dites, il faut séparer l'égoïsme de l'égocentrisme, mais il me semble que nos sociétés poussent à dévelloper la base de ces 2 valeurs : la surdimension du moi.
Pour ce qui est de faire de la politique avec son coeur plutôt qu'avec sa tête, je suis d'accord pour dire que c'est dangereux. Néanmoins si on ne conserve pas un peu cet esprit, on se retrouve dans un paysage morne et gris qui compose la société politique française. Et ça apporte quoi? Et ben de plus en plus d'abstentionnisme. A trop vouloir dire qu'on est des "analystes", des "scrutateurs", des "conseillers", des "décortiqueurs", on finit par perdre le côté humain des choses et on propose des solutions sociales inadaptées. Parce qu'en politique, pour qu'elle fonctionne, une réforme doit se faire comprendre avant de se faire appliquer, mais c'est que mon avis.
Et puis après tout merde, pourquoi pas concilier les 2? Pourquoi "je mange à ma faim, tu manges à ta faim, j'ai accès à l'hôpital et toi aussi, je pars en vacances et toi aussi" ça viendrait plus du coeur que de l'esprit? Pourquoi il serait con de penser qu'en améliorant notre environnement, on améliore notre propre vie? Pourquoi on prend toujours les idéalistes pour des héberlués enfantins? Peut être parce qu'on aurait peur de dire, tous, que "oui une société cohérente peut exister, c'est même pas si compliqué, mais j'ai pas les couilles de m'y atteler".