09-04-2013, 09:56 PM
Solediad joignit ses deux mains sur son cœur et poussa ce qu’il voulut être un soupir de soulagement en voyant que Fabien commençait à se réveiller.
Oh, Fabien, j’ai eu si peur.
L’ange enchaîna rapidement. Il parla vite, de façon un peu décousu, cherchant parfois ses mots, peut-être sous le coup de l’émotion. Il ne laissa pas non plus vraiment à Fabien le temps le couper pendant qu’il parlait.
Tout s’est passé si vite, et pourtant j’ai eu l’impression que tu es resté évanoui pendant une éternité. Nous étions là, tous les deux, dans la chambre et puis d’un seul coup… Oh Fabien, j’étais morte d’inquiétude, tu sais ? Je te parlais et, en l’espace d’un instant, tu étais au sol, inconscient. J’ai eu peur que … tu ne… tu sois...
Marianne tenta de prendre une des mains de Fabien pour si ce dernier n’est pas trop loin et s’il se laissa faire. Sinon elle se releva, sans s’arrêter de parler pour autant.
Heureusement tu respirais. Je ne savais pas quoi faire. Je t’ai appelé, j’ai tenté de te ramener à la vie, je ne voulais pas te faire de mal. Oh, je ne t’ai pas fait mal au moins ? J’ai préféré te porter jusqu’à ton lit plutôt que tu restes par terre. Je ne voulais pas appeler les secours, je sais que tu ne l’aurais pas voulu. Tu veux que je le fasse ? Oh Fabien, qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Tu as déjà eu des malaises comme ça ? C’est quelque chose que tu as mangé ? Oh, j’écoutais encore hier soir un reportage sur les pizzaïolos... Je ne voulais pas chercher quoique ce soit dans ton appartement sans ton autorisation, tu as besoin de quoi que ce soit ? Reposes toi surtout.
Cette fois-ci, Marianne s’arrêta. Elle regarda Fabien droit dans les yeux et attendit sa réponse, suspendue à ses lèvres.
Oh, Fabien, j’ai eu si peur.
L’ange enchaîna rapidement. Il parla vite, de façon un peu décousu, cherchant parfois ses mots, peut-être sous le coup de l’émotion. Il ne laissa pas non plus vraiment à Fabien le temps le couper pendant qu’il parlait.
Tout s’est passé si vite, et pourtant j’ai eu l’impression que tu es resté évanoui pendant une éternité. Nous étions là, tous les deux, dans la chambre et puis d’un seul coup… Oh Fabien, j’étais morte d’inquiétude, tu sais ? Je te parlais et, en l’espace d’un instant, tu étais au sol, inconscient. J’ai eu peur que … tu ne… tu sois...
Marianne tenta de prendre une des mains de Fabien pour si ce dernier n’est pas trop loin et s’il se laissa faire. Sinon elle se releva, sans s’arrêter de parler pour autant.
Heureusement tu respirais. Je ne savais pas quoi faire. Je t’ai appelé, j’ai tenté de te ramener à la vie, je ne voulais pas te faire de mal. Oh, je ne t’ai pas fait mal au moins ? J’ai préféré te porter jusqu’à ton lit plutôt que tu restes par terre. Je ne voulais pas appeler les secours, je sais que tu ne l’aurais pas voulu. Tu veux que je le fasse ? Oh Fabien, qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Tu as déjà eu des malaises comme ça ? C’est quelque chose que tu as mangé ? Oh, j’écoutais encore hier soir un reportage sur les pizzaïolos... Je ne voulais pas chercher quoique ce soit dans ton appartement sans ton autorisation, tu as besoin de quoi que ce soit ? Reposes toi surtout.
Cette fois-ci, Marianne s’arrêta. Elle regarda Fabien droit dans les yeux et attendit sa réponse, suspendue à ses lèvres.