05-28-2013, 10:17 PM
Le dimanche d’après
Gardant toujours quelques cinquantaines de mètres de distance entre lui et la paroisse, le démon s’est trouvé une petite place pépère sur un banc devant quelques arbres ou il attendrait patiemment la sortie de la demoiselle, c’est déjà devenu comme une habitude pour lui, tellement la chose ne lui déplaisait absolument pas dans le fond. L’attente lui semble durer une éternité, et il y connait quelque chose en éternité lui. Cette éternité passée, Elle fait son apparition. Il se met debout et elle remarque sa présence. Il est certain cette fois, elle sourit. Ça lui semble être le plus beau moment de la journée… peut-être même de la semaine… peut-être même…
Salut Phil
Salut Elle
Tout naturellement, venant des deux cotés, les deux êtres se font la bise. Il y a un petit instant de tic, mais cela disparait tout aussitôt. La pression de la semaine disparait instantanément des deux cotés et ils se mettent à marcher et discuter, comme d’habitude vers l’orphelinat. Le pas beaucoup moins pressé, ils mettront aujourd’hui une demi-heure pour arriver à destination. Elle raconte un peu plus de détails sur sa vie, tandis que lui écoute, essayant de dévier la conversation quand il s’agit de parler de lui. Il n’aime pas l’idée de lui mentir… Pourtant il a fait ça toute sa vie dans cette incarnation… mais c’est pas pareille, pas avec Elle. La paroissienne est une éducatrice pour enfants, orpheline depuis l’âge de huit ans. C’est le père Augustin qui s’est occupée d’elle jusqu’à sa majorité. Quoi qu’elle dise, le démon est obnubilé par ses paroles et la sensation dans sa poitrine se fait de plus en plus intense à mesure qu’ils se rapprochent de la destination. Vient finalement le temps de la séparation… Ils prolongent la discussion encore quelques minutes, mais ça ne suffit pas… C’est avec une certaine hésitation qu’Elle dit
Il… Il faut que j’y aille maintenant
Je sais…
Il tend la main afin de lui caresser la joue. Elle se laisse effleurer, mais s’écarte afin de s’approcher et de lui baiser la joue
A la semaine prochaine ?
Oui
Une semaine passe
Adramalek a trouvé sa place, toujours la même, sur ce banc. Il respire le grand air, regarde les couleurs de la nature et écoutes les oiseaux chanter et batifoler, un moyen qu’il a trouvé pour s’occuper en attendant l’arrivée d’Elle. Quand celle-ci arrive, son sourire illuminant sa journée, il marche dans sa direction, brisant ainsi la limite de la zone de danger qu’il s’était fixé… Ils se font la bise et se mettent en marche. Une marche encore plus lente que précédemment, cette fois, le voyage prendra une heure. L’humeur sera plus gaie, et Phil arrivera à la faire rire en racontant des blagues, faisant paraitre le temps encore moins long à leur grand désarroi
Hahaha. Idiot !
Mais c’est vrai… et en plus…
Il adore la faire rire… Tout comme il adore quand elle lui dit ‘’idiot’’… C’est à mi-chemin, durant un de ses fou-rires qu’elle trébuche sur lui et qu’il la rattrape avec dextérité. Ils se regardent un instant puis rigolent tout les deux. En se relevant, leurs mains sont venues à s’étreindre et ne se sont pas lâchés. C’est donc main dans la main qu’ils termineront leur petit bout de chemin jusqu’à l’orphelinat…
Ben voila… nous y sommes
Oui…
C’est plein d’amertume que le démon lâche la main de la jeune fille. Elle ressent visiblement la même chose car la demoiselle s’approche doucement du démon, elle semble rougir un peu, aussi imperceptible que ce soit, le démon lui l’a remarqué et connait la marche à suivre dans de tels cas. Mais au lieu de foncer, il la laisse s’approcher à son rythme. Quand elle s’arrête, à plus qu’une dizaine de centimètres, il pose doucement ses mains sur ses bras et la tire délicatement vers lui. Leurs lèvres fusionnent en un instant et tous les deux s’embrassent tendrement et passionnément. Le temps semble s’arrêter, son cœur d’assassin brûle alors qu’Elle vient poser ses mains sur sont visage. Jamais le Bien n’eut été aussi bien. Mais alors que le cœurs s’embrasent, le téléphone du démon vibre et la surprise, le ramenant à la réalité, lui fait stopper net le baiser. Elle est surprise puis le regarde
Excuse-moi… C’est… le travail
Dieu je me hais de lui mentir ainsi pense-t-il… Oui oui, il a bien dit : Dieu
Oui… Je comprends… hum…
Elle repasse timidement une mèche derrière son oreille
Euh…
Oui ?
Si euh… ça t’intéresse… hum… la semaine prochaine… enfin…
Dis-moi…
Euh… Quelqu’un s’est désisté pour s’occuper des activités… Et on cherche quelqu’un… Et puis comme ça on pourrait passer un peu plus de temps ensemble… T’en pense qu…
D’accord ! dit-il en lui coupant la parole. Il se dit : mais t’es devenu malade ? Des enfants ? Mais bien vite cette pensée est balayée par l’idée qu’il passerait plus de temps avec elle. Et c’est tout ce qui compte.
Ok confirme-t-il
Ok… Elle vient l’embrasser brièvement – bon courage pour ton travail – puis elle s’en va
Gardant toujours quelques cinquantaines de mètres de distance entre lui et la paroisse, le démon s’est trouvé une petite place pépère sur un banc devant quelques arbres ou il attendrait patiemment la sortie de la demoiselle, c’est déjà devenu comme une habitude pour lui, tellement la chose ne lui déplaisait absolument pas dans le fond. L’attente lui semble durer une éternité, et il y connait quelque chose en éternité lui. Cette éternité passée, Elle fait son apparition. Il se met debout et elle remarque sa présence. Il est certain cette fois, elle sourit. Ça lui semble être le plus beau moment de la journée… peut-être même de la semaine… peut-être même…
Salut Phil
Salut Elle
Tout naturellement, venant des deux cotés, les deux êtres se font la bise. Il y a un petit instant de tic, mais cela disparait tout aussitôt. La pression de la semaine disparait instantanément des deux cotés et ils se mettent à marcher et discuter, comme d’habitude vers l’orphelinat. Le pas beaucoup moins pressé, ils mettront aujourd’hui une demi-heure pour arriver à destination. Elle raconte un peu plus de détails sur sa vie, tandis que lui écoute, essayant de dévier la conversation quand il s’agit de parler de lui. Il n’aime pas l’idée de lui mentir… Pourtant il a fait ça toute sa vie dans cette incarnation… mais c’est pas pareille, pas avec Elle. La paroissienne est une éducatrice pour enfants, orpheline depuis l’âge de huit ans. C’est le père Augustin qui s’est occupée d’elle jusqu’à sa majorité. Quoi qu’elle dise, le démon est obnubilé par ses paroles et la sensation dans sa poitrine se fait de plus en plus intense à mesure qu’ils se rapprochent de la destination. Vient finalement le temps de la séparation… Ils prolongent la discussion encore quelques minutes, mais ça ne suffit pas… C’est avec une certaine hésitation qu’Elle dit
Il… Il faut que j’y aille maintenant
Je sais…
Il tend la main afin de lui caresser la joue. Elle se laisse effleurer, mais s’écarte afin de s’approcher et de lui baiser la joue
A la semaine prochaine ?
Oui
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Une semaine passe
Adramalek a trouvé sa place, toujours la même, sur ce banc. Il respire le grand air, regarde les couleurs de la nature et écoutes les oiseaux chanter et batifoler, un moyen qu’il a trouvé pour s’occuper en attendant l’arrivée d’Elle. Quand celle-ci arrive, son sourire illuminant sa journée, il marche dans sa direction, brisant ainsi la limite de la zone de danger qu’il s’était fixé… Ils se font la bise et se mettent en marche. Une marche encore plus lente que précédemment, cette fois, le voyage prendra une heure. L’humeur sera plus gaie, et Phil arrivera à la faire rire en racontant des blagues, faisant paraitre le temps encore moins long à leur grand désarroi
Hahaha. Idiot !
Mais c’est vrai… et en plus…
Il adore la faire rire… Tout comme il adore quand elle lui dit ‘’idiot’’… C’est à mi-chemin, durant un de ses fou-rires qu’elle trébuche sur lui et qu’il la rattrape avec dextérité. Ils se regardent un instant puis rigolent tout les deux. En se relevant, leurs mains sont venues à s’étreindre et ne se sont pas lâchés. C’est donc main dans la main qu’ils termineront leur petit bout de chemin jusqu’à l’orphelinat…
Ben voila… nous y sommes
Oui…
C’est plein d’amertume que le démon lâche la main de la jeune fille. Elle ressent visiblement la même chose car la demoiselle s’approche doucement du démon, elle semble rougir un peu, aussi imperceptible que ce soit, le démon lui l’a remarqué et connait la marche à suivre dans de tels cas. Mais au lieu de foncer, il la laisse s’approcher à son rythme. Quand elle s’arrête, à plus qu’une dizaine de centimètres, il pose doucement ses mains sur ses bras et la tire délicatement vers lui. Leurs lèvres fusionnent en un instant et tous les deux s’embrassent tendrement et passionnément. Le temps semble s’arrêter, son cœur d’assassin brûle alors qu’Elle vient poser ses mains sur sont visage. Jamais le Bien n’eut été aussi bien. Mais alors que le cœurs s’embrasent, le téléphone du démon vibre et la surprise, le ramenant à la réalité, lui fait stopper net le baiser. Elle est surprise puis le regarde
Excuse-moi… C’est… le travail
Dieu je me hais de lui mentir ainsi pense-t-il… Oui oui, il a bien dit : Dieu
Oui… Je comprends… hum…
Elle repasse timidement une mèche derrière son oreille
Euh…
Oui ?
Si euh… ça t’intéresse… hum… la semaine prochaine… enfin…
Dis-moi…
Euh… Quelqu’un s’est désisté pour s’occuper des activités… Et on cherche quelqu’un… Et puis comme ça on pourrait passer un peu plus de temps ensemble… T’en pense qu…
D’accord ! dit-il en lui coupant la parole. Il se dit : mais t’es devenu malade ? Des enfants ? Mais bien vite cette pensée est balayée par l’idée qu’il passerait plus de temps avec elle. Et c’est tout ce qui compte.
Ok confirme-t-il
Ok… Elle vient l’embrasser brièvement – bon courage pour ton travail – puis elle s’en va