Immac sur sable, par une belle soirée de printemps. La voiture patrouille à son habitude, quand soudain un voyant bippe sur le tableau de bord. Le chauffeur imperturbable y jette un oeil.
- Tiens, ils font dans le lourd maintenant. L'avertissement précédent n'a pas suffi.
Une femme à l'arrière acquiesce en silence, tandis qu'elle aiguise sa hache pédagogique.
- Ils n'apprendront jamais.
- Je vais utiliser le bouton rouge pour gagner du temps, tu le descends et ensuite on lui passe un savon.
L'homme en noir appuie. Il attend ... la voiture se cabre et bientôt autour d'eux tout se distord sous l'effet de la vitesse et le champ de brouillage de perception sensorielle. Mais à un virage tout bascule. On entend comme une musique de messe ... et le conducteur n'est pas vraiment du côté des pratiquants: il ne croit pas, il sait. Et là, il sait que ça pue grave. Le véhicule part dans un tonneau et explose littéralement un poteau ainsi qu'un pan de mur. Dehors c'est le chaos, les gens courent, ne comprennent pas: à leurs yeux ce n'est pas un fourgon hitech mais un utilitaire, comment est ce qu'autant de dégats sont possibles ? L'immeuble est à 2 doigts de s'effondrer. Quelqu'un est en train de faire une crise cardiaque et git au sol.
Soupir.
Les passagers à l'arrière sont blessés pour la plupart, voire dans le coma. Après quelques soins sommaires une retraite stratégique est de vigueur. Une fois requinqués, alors l'un d'entre eux se concentre: une autre femme. Elle s'endort. Et à quelques dizaines de mètres de là, brusquement tout parait comme neuf et les gens ne se sont rendus compte de rien au final. Même les flics.
- Putain, ce mal de crâne ...
- Ce n'est pas normal. Cette instabilité ... nous aurions dû être épargnés.
- On perd prise. Je crois qu'elle se rebelle à nouveau. Sans doute à cause de la brêche ouverte par les renégats.
- Sans doute ... on fait quoi ?
- Rien. Ou plutôt, on fait un rapport et on continue notre taff.
- Le compteur a encore sonné. Record battu.
A l'arrière, Pierette Noir a un petit sourire: elle reprend d'aiguiser sa hache de bataille bénie majeure. Presque la routine.
- Tiens, ils font dans le lourd maintenant. L'avertissement précédent n'a pas suffi.
Une femme à l'arrière acquiesce en silence, tandis qu'elle aiguise sa hache pédagogique.
- Ils n'apprendront jamais.
- Je vais utiliser le bouton rouge pour gagner du temps, tu le descends et ensuite on lui passe un savon.
L'homme en noir appuie. Il attend ... la voiture se cabre et bientôt autour d'eux tout se distord sous l'effet de la vitesse et le champ de brouillage de perception sensorielle. Mais à un virage tout bascule. On entend comme une musique de messe ... et le conducteur n'est pas vraiment du côté des pratiquants: il ne croit pas, il sait. Et là, il sait que ça pue grave. Le véhicule part dans un tonneau et explose littéralement un poteau ainsi qu'un pan de mur. Dehors c'est le chaos, les gens courent, ne comprennent pas: à leurs yeux ce n'est pas un fourgon hitech mais un utilitaire, comment est ce qu'autant de dégats sont possibles ? L'immeuble est à 2 doigts de s'effondrer. Quelqu'un est en train de faire une crise cardiaque et git au sol.
Soupir.
Les passagers à l'arrière sont blessés pour la plupart, voire dans le coma. Après quelques soins sommaires une retraite stratégique est de vigueur. Une fois requinqués, alors l'un d'entre eux se concentre: une autre femme. Elle s'endort. Et à quelques dizaines de mètres de là, brusquement tout parait comme neuf et les gens ne se sont rendus compte de rien au final. Même les flics.
- Putain, ce mal de crâne ...
- Ce n'est pas normal. Cette instabilité ... nous aurions dû être épargnés.
- On perd prise. Je crois qu'elle se rebelle à nouveau. Sans doute à cause de la brêche ouverte par les renégats.
- Sans doute ... on fait quoi ?
- Rien. Ou plutôt, on fait un rapport et on continue notre taff.
- Le compteur a encore sonné. Record battu.
A l'arrière, Pierette Noir a un petit sourire: elle reprend d'aiguiser sa hache de bataille bénie majeure. Presque la routine.