02-15-2013, 07:41 AM
Alyssia affiche un petit sourire qui se veut innocent, mais qui n'en est pas moins plus proche de l'insolence.
Je vous prit de m'excuser, je pensais que vous étiez en mesure de me comprendre d'une façon ou d'une autre, tant certains juge aiment ne pas prendre le risque de laisser s'échapper la vérité.
Le reproche est tangible, quoique plus marqué de cynisme que de réelle amertume. Le temps de la désillusion semble être terminé, la jeune femme a déjà fait son deuil d'une certaine idée de la loi.
Si vous voulez tout savoir, et vous le voulez puisque vous prétendez rendre la justice, lorsque je m'agitais, je souhaitais demander des précision au Serviteur Frixx.
Je note que vu que les évènements décrient par le Serviteur Frixx ne concernait pas l'innocence ou la culpabilité du Serviteur Sincérité, mais mettais en cause ma crédibilité, je doit donc être au rang des accusés. J'aimerais, si tant est que la notion existe, connaitre les chefs d'accusation qui pèsent sur moi.
J'aimerais également comprendre votre rôle, car vous tenez lieu visiblement de juge, présidant la scéance comme vous le faites, mais également de procureur, et enfin, clairement, d'avocat du Serviteur Sincérité, vu comme vous présentez les choses de façon parcellaires et m'empêchant de m'exprimer.
L'humiliation que vous m'avez fait subire, en utilisant le témoignage du Serviteur Frixx, sans me permettre le moindre contre interogatoire qui aurait pût expliquer mon comportement, et le différencier de celui du Serviteur Sincérité, est une attaque. Vous semblez vouloir crédibiliser votre décision future en le basant sur l'opinion de la communauté, certes amorphe, comme vous l'avez souligner, mais on le serais à moins, ils ne sont pas au courant des faits précis...
Est t'il utile de préciser que le visage de la jeune femme à perdu son sourire insolent et présente désormais une certaine durté ? Durté adoucit par la rôseur des joues, tirant de plus en plus vers le rouge. Colère. Honte de parler en publique ? Les deux à la fois ? Quoiqu'il en soit le fard de la jeune femme ne transpire pas dans la voix, ni dans son maintient. Elle se trouve debout, mains derrière le dos, et au contraire de la pantomyne précédante, elle récite son réquisitoire au garde à vous, fixe, sans faire usage du moindre geste.
J'en vient à me demander si la mutation du Serviteur Kyborash, seul témoin direct et valable, est si innocente que cela.
Les yeux verts de la jeune femme sont acérés. Puis le ton change.
Revenons en aux faits. Le Serviteur Sincérité m'a accusé de vouloir la tuer. Par deux fois. Elle s'est saisit d'une arme, geste que son long plaidoyer n'a pas justifié, mais probablement pour se défendre. Dans son esprit, j'étais une menace. Soit je l'était, auxquel cas en voila un de chef d'accusation, et je doit en répondre. Soit je ne l'était pas, et nous touchons du doigt une perception biaisé de la réalité. Ce délire de persécution porte le nom de paranoïa et participe d'un trouble lié à la schizophrénie. Et Sincérité devras, non en répondre, car elle en seras irresponsable, mais en subire les conséquence pour son bien et celui de ses proches.
Un coup d'épée, tranchant, éffilé, voila à quoi on pourrais assimilé les paroles de la rousse. Dans l'eau ? Ma foi, c'est possible.
Quant à mon comportement qui vous semble tout justifier, Madame le Juge, si tel est bien votre rôle, alors sachez que la seule raison pour laquelle je ne franchit pas l'espace qui nous sépare pour apposer ma main sur votre poitrine et faire "Pouêt, pouêt, Camion", tient au fait que je pense que vous considéreriez cela comme une aggression, et réagiriez en conséquence.
En ce qui me concerne, il ne me viendrait pas à l'idée de qualifier cette perception de la réalité de paranoïaque.
Si mes propos vous semblent sybillins, alors je vous renvoit au témoignage de Frixx. Malheureusement incomplet.
Les yeux verts complètent le discour silencieusement d'une question: "la faute à qui?" La question fait bien d'être silencieuse, car elle semble toute réthorique.
Permettez moi enfin de m'attarder sur ces personnes qui forment la communauté à laquelle j'appartient. Ces hommes et ces femmes ne considèrent pas Sincérité comme folle, et Frixx au moins, me considère comme dangereuse. Il est regrettable que quelqu'un l'ai fait quitter la salle, car j'aurais aimé me justifier.
Pourtant, permettez moi également de vous mettre en garde contre ce jugement. Toute communauté aspire à la paix, et un problème qu'on ne voit pas semble inexistant. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Ainsi l'Ami Galila de balayer d'un revers de la mains mon argumentaire comme quoi tout le monde s'attendais à un geste malheureux du Serviteur Sincérité. Ezialle étant ignorante du caractère de notre juge, alors voila que cela justifit cette inquiètude. A la vérité, je pense plutôt que c'est du sophisme, et que l'ange Ezialle a sentit l'inquiètude des siens.
Inquiètude injustifié, car fumer n'a rien de suiccidaire. D'ou vient cette inquiètude du coup ? Probablement de la connaissance du Serviteur Sincérité.
Mais ça, ce ne sont pas des faits, seulement la perception d'une communauté basé sur des impressions. Les faits sont ceux que j'ai décris, et c'est sur eux que j'attire l'attention de la cour. J'en ai terminé.
La jeune femme reste debout. Le visage fermè. Les yeux jadis comme deux poignards, sont désormais plutôt fuyant, s'attardant sur le coin inférieur droit de la salle. Les joues rôses, cependant, trahissent une tension intérieur importante.
Je vous prit de m'excuser, je pensais que vous étiez en mesure de me comprendre d'une façon ou d'une autre, tant certains juge aiment ne pas prendre le risque de laisser s'échapper la vérité.
Le reproche est tangible, quoique plus marqué de cynisme que de réelle amertume. Le temps de la désillusion semble être terminé, la jeune femme a déjà fait son deuil d'une certaine idée de la loi.
Si vous voulez tout savoir, et vous le voulez puisque vous prétendez rendre la justice, lorsque je m'agitais, je souhaitais demander des précision au Serviteur Frixx.
Je note que vu que les évènements décrient par le Serviteur Frixx ne concernait pas l'innocence ou la culpabilité du Serviteur Sincérité, mais mettais en cause ma crédibilité, je doit donc être au rang des accusés. J'aimerais, si tant est que la notion existe, connaitre les chefs d'accusation qui pèsent sur moi.
J'aimerais également comprendre votre rôle, car vous tenez lieu visiblement de juge, présidant la scéance comme vous le faites, mais également de procureur, et enfin, clairement, d'avocat du Serviteur Sincérité, vu comme vous présentez les choses de façon parcellaires et m'empêchant de m'exprimer.
L'humiliation que vous m'avez fait subire, en utilisant le témoignage du Serviteur Frixx, sans me permettre le moindre contre interogatoire qui aurait pût expliquer mon comportement, et le différencier de celui du Serviteur Sincérité, est une attaque. Vous semblez vouloir crédibiliser votre décision future en le basant sur l'opinion de la communauté, certes amorphe, comme vous l'avez souligner, mais on le serais à moins, ils ne sont pas au courant des faits précis...
Est t'il utile de préciser que le visage de la jeune femme à perdu son sourire insolent et présente désormais une certaine durté ? Durté adoucit par la rôseur des joues, tirant de plus en plus vers le rouge. Colère. Honte de parler en publique ? Les deux à la fois ? Quoiqu'il en soit le fard de la jeune femme ne transpire pas dans la voix, ni dans son maintient. Elle se trouve debout, mains derrière le dos, et au contraire de la pantomyne précédante, elle récite son réquisitoire au garde à vous, fixe, sans faire usage du moindre geste.
J'en vient à me demander si la mutation du Serviteur Kyborash, seul témoin direct et valable, est si innocente que cela.
Les yeux verts de la jeune femme sont acérés. Puis le ton change.
Revenons en aux faits. Le Serviteur Sincérité m'a accusé de vouloir la tuer. Par deux fois. Elle s'est saisit d'une arme, geste que son long plaidoyer n'a pas justifié, mais probablement pour se défendre. Dans son esprit, j'étais une menace. Soit je l'était, auxquel cas en voila un de chef d'accusation, et je doit en répondre. Soit je ne l'était pas, et nous touchons du doigt une perception biaisé de la réalité. Ce délire de persécution porte le nom de paranoïa et participe d'un trouble lié à la schizophrénie. Et Sincérité devras, non en répondre, car elle en seras irresponsable, mais en subire les conséquence pour son bien et celui de ses proches.
Un coup d'épée, tranchant, éffilé, voila à quoi on pourrais assimilé les paroles de la rousse. Dans l'eau ? Ma foi, c'est possible.
Quant à mon comportement qui vous semble tout justifier, Madame le Juge, si tel est bien votre rôle, alors sachez que la seule raison pour laquelle je ne franchit pas l'espace qui nous sépare pour apposer ma main sur votre poitrine et faire "Pouêt, pouêt, Camion", tient au fait que je pense que vous considéreriez cela comme une aggression, et réagiriez en conséquence.
En ce qui me concerne, il ne me viendrait pas à l'idée de qualifier cette perception de la réalité de paranoïaque.
Si mes propos vous semblent sybillins, alors je vous renvoit au témoignage de Frixx. Malheureusement incomplet.
Les yeux verts complètent le discour silencieusement d'une question: "la faute à qui?" La question fait bien d'être silencieuse, car elle semble toute réthorique.
Permettez moi enfin de m'attarder sur ces personnes qui forment la communauté à laquelle j'appartient. Ces hommes et ces femmes ne considèrent pas Sincérité comme folle, et Frixx au moins, me considère comme dangereuse. Il est regrettable que quelqu'un l'ai fait quitter la salle, car j'aurais aimé me justifier.
Pourtant, permettez moi également de vous mettre en garde contre ce jugement. Toute communauté aspire à la paix, et un problème qu'on ne voit pas semble inexistant. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Ainsi l'Ami Galila de balayer d'un revers de la mains mon argumentaire comme quoi tout le monde s'attendais à un geste malheureux du Serviteur Sincérité. Ezialle étant ignorante du caractère de notre juge, alors voila que cela justifit cette inquiètude. A la vérité, je pense plutôt que c'est du sophisme, et que l'ange Ezialle a sentit l'inquiètude des siens.
Inquiètude injustifié, car fumer n'a rien de suiccidaire. D'ou vient cette inquiètude du coup ? Probablement de la connaissance du Serviteur Sincérité.
Mais ça, ce ne sont pas des faits, seulement la perception d'une communauté basé sur des impressions. Les faits sont ceux que j'ai décris, et c'est sur eux que j'attire l'attention de la cour. J'en ai terminé.
La jeune femme reste debout. Le visage fermè. Les yeux jadis comme deux poignards, sont désormais plutôt fuyant, s'attardant sur le coin inférieur droit de la salle. Les joues rôses, cependant, trahissent une tension intérieur importante.