12-08-2012, 11:33 PM
Et bien sûr, tout dérapa dès que possible. Inutile de dire que vu la saine ambiance du cours, cela ne pouvait qu’arriver. Evidemment certains démons étaient avantagés de par leur supérieur. Le représentant de Vapula, le démon Deadlink, ne suivait que distraitement le cour sur l’informatique de son supérieur, préférant tenter dès que possible de hacker et faire planter celui de ses collègues, notamment celui de chez Bélial, du genre à s’enflammer pour un rien.
Le démon de chez Andromalius fonda rapidement un groupe de chieurs avec son collègue de chez Kronos et Akrasis de chez Nog. Ils étaient la terreur tant de leurs collègues (« tu vas voir, je fais faire un rapport parce que tu as eu 2 millième de retard aujourd’hui ») que des instructeurs (« D’après la décision de la Cour Suprême infernale dans l’affaire « démon Scoblox contre Administration » du 16 juillet 2000, votre demande est irrecevable et passible de sanctions disciplinaires selon l’alinéa 5 de l’article 543 du règlement interne, volume VIII, page 6. »).
Mais ils n’étaient pas le nœud du problème. Juste la tête. Non, le VRAI problème, c’était que cette masse de démons était fondamentalement incapable. Oh, bien sûr ils avaient bossés pour leurs Princes pendant des siècles et des siècles, mais à des postes tellement insignifiants et absurdes que la grande majorité ne maîtrisait pas même le domaine de son Prince. Alors, leur parler d’Histoire et de Culture (oui avec de belles majuscules) cela était insensé.
Il était donc presque inutile de saboter les cours des autres, les élèves s’en chargeaient bien eux-mêmes. Ce qui était terrible, c’est qu’en plus, il n’y aurait pas moyen de faire croire qu’ils étaient doués en trichant lors de l’examen, puisque le Baron s’occuperait personnellement de cette tâche.
Du coup, les instructeurs en étaient revenus à se serrer les coudes, ne comptant plus les heures supplémentaires pour que cette équipe de dégénérés comprennent les bases de l’armement moderne, du traitement de texte, de la recherche sur Gogole ou même des règles démoniaques. L’équipe de fouteurs de merde était peut-être pas trop nul pour distiller l’angoisse et connaître un tas de trucs inutiles, dès que vous leur demandiez à quoi ressemblait un soldat, un ouvrier, un politicien ou un informaticien, ils étaient tout aussi nuls que les autres.
Et pourtant, les Chevaliers se donnaient à fond, expliquant les choses au moins 500 fois, pour être sûr que tout le monde ait compris malgré la blague du démon de Kobal. Distribuant à tour de bras punitions, heures de colle, ils avaient pourtant toujours l’impression de surnager.
Ce qui devait arriver hélas arriva… un matin, il fut temps d’évaluer leur travail. Serait-il des ouvriers de la onzième heure ? Des modèles à faire bander Baalberith ? Ou plutôt du genre à faire déprimer même Novalis par leur inefficacité ? Bientôt, ils sauraient…
Le démon de chez Andromalius fonda rapidement un groupe de chieurs avec son collègue de chez Kronos et Akrasis de chez Nog. Ils étaient la terreur tant de leurs collègues (« tu vas voir, je fais faire un rapport parce que tu as eu 2 millième de retard aujourd’hui ») que des instructeurs (« D’après la décision de la Cour Suprême infernale dans l’affaire « démon Scoblox contre Administration » du 16 juillet 2000, votre demande est irrecevable et passible de sanctions disciplinaires selon l’alinéa 5 de l’article 543 du règlement interne, volume VIII, page 6. »).
Mais ils n’étaient pas le nœud du problème. Juste la tête. Non, le VRAI problème, c’était que cette masse de démons était fondamentalement incapable. Oh, bien sûr ils avaient bossés pour leurs Princes pendant des siècles et des siècles, mais à des postes tellement insignifiants et absurdes que la grande majorité ne maîtrisait pas même le domaine de son Prince. Alors, leur parler d’Histoire et de Culture (oui avec de belles majuscules) cela était insensé.
Il était donc presque inutile de saboter les cours des autres, les élèves s’en chargeaient bien eux-mêmes. Ce qui était terrible, c’est qu’en plus, il n’y aurait pas moyen de faire croire qu’ils étaient doués en trichant lors de l’examen, puisque le Baron s’occuperait personnellement de cette tâche.
Du coup, les instructeurs en étaient revenus à se serrer les coudes, ne comptant plus les heures supplémentaires pour que cette équipe de dégénérés comprennent les bases de l’armement moderne, du traitement de texte, de la recherche sur Gogole ou même des règles démoniaques. L’équipe de fouteurs de merde était peut-être pas trop nul pour distiller l’angoisse et connaître un tas de trucs inutiles, dès que vous leur demandiez à quoi ressemblait un soldat, un ouvrier, un politicien ou un informaticien, ils étaient tout aussi nuls que les autres.
Et pourtant, les Chevaliers se donnaient à fond, expliquant les choses au moins 500 fois, pour être sûr que tout le monde ait compris malgré la blague du démon de Kobal. Distribuant à tour de bras punitions, heures de colle, ils avaient pourtant toujours l’impression de surnager.
Ce qui devait arriver hélas arriva… un matin, il fut temps d’évaluer leur travail. Serait-il des ouvriers de la onzième heure ? Des modèles à faire bander Baalberith ? Ou plutôt du genre à faire déprimer même Novalis par leur inefficacité ? Bientôt, ils sauraient…