12-01-2012, 04:05 PM
Lorsqu’il ouvrit les yeux, le démon de Baal était toujours pris sous les rochers. Il sentait un peu d’air au-dessus de lui, il pouvait s’en sortir, il le devait. Rassemblant ses forces, le Baalite tenta de bouger son bras droit. Pas de réaction. Et merde. Il aurait bien crié, mais à quoi bon ?
Soudain, il entend un bruit. Quelque chose, ou quelqu’un bouge. Des voix. Il n’arrive pas à distinguer ce qui se dit. Et puis la lumière. Aveuglante. Une lampe torche. Au bout, un barbu. L’homme hèle un collègue. Il dégage le démon. Rapidement, il est ligoté. On le fait lever. On les emmène lui et un autre soldat qu’il connaît à peine. Le seconde classe Dylan Roberts s’en sort visiblement mieux que lui, vu qu’il ne fait « que » boiter. Le démon lui, remarque très vite que son bras droit et sa jambe gauche ont été salement touché. Il va lui falloir plusieurs semaines pour se remettre.
On leur bande les yeux et ils marchent. Pendant des jours, sans jamais vraiment savoir où ils sont, mis à part qu’ils ont quitté les grottes pendant un moment avant de se retrouver à nouveau dans une grotte. Là, on les attache séparément et on les place sous la garde de deux talibans parlant anglais. On leur ôte leurs bandeaux. Ils peuvent parler autant qu’ils le souhaitent, les gardes s’en moquent. Peu de temps après, ils sont rejoints par le Lieutenant et par Pawelski. Ce malade McCormick a pété les plombs et a commencé à arroser le groupe du Lieutenant au lance-flammes. Il a été abattu et le réservoir de son arme a explosé dans la foulée. Les démons sont les seuls survivants. Au moins, une partie d’entre eux est encore là et au plus près des talibans pour une étude approfondie.
Les jours passent. Ils sont filmés, sous la menace des armes et la vidéo est envoyée à l’état-major US pour demander une rançon. Ils parlent pendant de longues heures. De tout et de rien. Du fils de Roberts qui pense que son père est un pauvre con et ne veut plus le voir, de ce qu’ils feront s’ils s’en sortent, des derniers films qu’ils ont vu. Bref, ils survivent.
Un taliban, qui semble être le chef, leur rend régulièrement visite, ainsi qu’un autre qui semble être un des cadres. On les presse à chaque fois de questions. Le chef jouant le méchant, l’autre le gentil. Sans résultats probants, malgré les privations de nourriture et les coups.
Et puis, une nuit, tout bascule…
Soudain, il entend un bruit. Quelque chose, ou quelqu’un bouge. Des voix. Il n’arrive pas à distinguer ce qui se dit. Et puis la lumière. Aveuglante. Une lampe torche. Au bout, un barbu. L’homme hèle un collègue. Il dégage le démon. Rapidement, il est ligoté. On le fait lever. On les emmène lui et un autre soldat qu’il connaît à peine. Le seconde classe Dylan Roberts s’en sort visiblement mieux que lui, vu qu’il ne fait « que » boiter. Le démon lui, remarque très vite que son bras droit et sa jambe gauche ont été salement touché. Il va lui falloir plusieurs semaines pour se remettre.
On leur bande les yeux et ils marchent. Pendant des jours, sans jamais vraiment savoir où ils sont, mis à part qu’ils ont quitté les grottes pendant un moment avant de se retrouver à nouveau dans une grotte. Là, on les attache séparément et on les place sous la garde de deux talibans parlant anglais. On leur ôte leurs bandeaux. Ils peuvent parler autant qu’ils le souhaitent, les gardes s’en moquent. Peu de temps après, ils sont rejoints par le Lieutenant et par Pawelski. Ce malade McCormick a pété les plombs et a commencé à arroser le groupe du Lieutenant au lance-flammes. Il a été abattu et le réservoir de son arme a explosé dans la foulée. Les démons sont les seuls survivants. Au moins, une partie d’entre eux est encore là et au plus près des talibans pour une étude approfondie.
Les jours passent. Ils sont filmés, sous la menace des armes et la vidéo est envoyée à l’état-major US pour demander une rançon. Ils parlent pendant de longues heures. De tout et de rien. Du fils de Roberts qui pense que son père est un pauvre con et ne veut plus le voir, de ce qu’ils feront s’ils s’en sortent, des derniers films qu’ils ont vu. Bref, ils survivent.
Un taliban, qui semble être le chef, leur rend régulièrement visite, ainsi qu’un autre qui semble être un des cadres. On les presse à chaque fois de questions. Le chef jouant le méchant, l’autre le gentil. Sans résultats probants, malgré les privations de nourriture et les coups.
Et puis, une nuit, tout bascule…