11-29-2012, 09:01 AM
Quelque part aux frontières entre l’Empire Romain et la Dacie, avril 101.
Les mois avaient passé et les deux démons étaient parvenus à se faire oublier, sinon à faire en sorte que leurs ennemis ne les retrouvent pas. Le baalite soupçonnait un travail exceptionnel de son capitaine pour parvenir à un tel résultat et était certain que les gradés en charge de l'opération ne s'étaient pas trompés en confiant une telle tâche au Capitaine des Esprits Torturés. Par conséquent il était certain de la réussite de la mission.
Livius et Vlek marchaient aux côtés des légionnaires romains des douze légions qui, menées par l’Empereur Trajan, partaient à la conquête de la Dacie. Le jour ils faisaient tout ce qu’on leur ordonnait en soldats disciplinés de l’empire. La nuit ils faisaient ce qu’il fallait pour se retrouver seuls et pouvoir ainsi peaufiner leur plan d’attaque.
"Notre cible est le roi des Daces, Décébale. C’est pour cela que nous profitons de cette campagne de Trajan, afin de pouvoir atteindre Décébale. Maximus est son garde du corps. Tu ne peux rivaliser avec lui, malgré tes grandes facultés, aussi tu devras te concentrer sur Décébale. Si Maximus te trouves, il te provoquera pour te détourner de ton objectif, car il sait qu’il a blessé ton orgueil. Tu ne devras pas céder à la volonté de venger l’affront qu’il t’a fait, tu comprends ? La mission est prioritaire."
C’est les poings crispés par la colère et la haine que Livius répondit au capitaine.
"Je ferais tout ce qu’il faut pour mener à bien cette mission, même si l’honneur du combattant doit en souffrir."
"Parfait. Décébale sera présent sur le champ de bataille d’après nos informations. Tu le reconnaitras aisément. Par contre, nous savons également que l’ennemi est au courant de notre présence dans les rangs de l’armée romaine. Tant que nous livrerons des batailles de faible importance, tu devras avoir l’air d’un soldat normal. Il ne faudra attirer l’attention de notre ennemi qu’au dernier moment."
Les jours de marche passaient et le paysage défilait. Les troupes romaines traversèrent le Danube et pénétrèrent plus profondément sur le territoire des Daces alors que le printemps avançait. Arrivés à l’automne une bataille dont l’issue ne fut pas décisive se déroula. Les romains l’emportèrent sur les Daces, mais se replièrent sur l’autre rive du Danube pour passer l’hiver. Décébale ne s’était toujours pas montré. A l’arrivée de l’hiver, les Daces décidèrent d’attaquer les positions romaines en traversant le Danube gelé. Là ils subirent de lourdes pertes, sans que Livius ni son capitaine n’aient à accomplir quoi que ce soit d’exceptionnel. Là encore, aucune trace de Décébale. Les mois passèrent et les romains continuèrent leur progression vers la capitale Sarmizegetusa qu’ils atteignirent à l’été 102. Aux portes de la capitale, cela ne faisait aucun doute à nos deux démons qu’ils finiraient par voir Décébale et qu’ils auraient alors l’occasion de mettre fin à son existence comme l’exigeait leur ordre de mission. Ils abordaient alors ce moment de la campagne militaire avec une attention toute renouvelée. Pour eux, quelle que puisse être l’issue de cette campagne, victoire ou défaite des romains, ils ne pourraient pas rater l’occasion d’accomplir leur mission. Livius était déterminé et, bien qu’il estimait mériter une compensation pour tout ce qu’ils avaient accompli jusque là, à savoir la tête de Maximus, il s’était malgré tout promis de respecter son engagement à faire ce qu’il faudrait pour que la mission soit une réussite, en laissant de côté sa haine pour l’ange qui l’avait mis en échec à deux reprises. Il abordait chaque nouvelle journée de bataille avec la plus grande résolution et la plus grande attention quant à la présence du roi Décébale.
Les mois avaient passé et les deux démons étaient parvenus à se faire oublier, sinon à faire en sorte que leurs ennemis ne les retrouvent pas. Le baalite soupçonnait un travail exceptionnel de son capitaine pour parvenir à un tel résultat et était certain que les gradés en charge de l'opération ne s'étaient pas trompés en confiant une telle tâche au Capitaine des Esprits Torturés. Par conséquent il était certain de la réussite de la mission.
Livius et Vlek marchaient aux côtés des légionnaires romains des douze légions qui, menées par l’Empereur Trajan, partaient à la conquête de la Dacie. Le jour ils faisaient tout ce qu’on leur ordonnait en soldats disciplinés de l’empire. La nuit ils faisaient ce qu’il fallait pour se retrouver seuls et pouvoir ainsi peaufiner leur plan d’attaque.
"Notre cible est le roi des Daces, Décébale. C’est pour cela que nous profitons de cette campagne de Trajan, afin de pouvoir atteindre Décébale. Maximus est son garde du corps. Tu ne peux rivaliser avec lui, malgré tes grandes facultés, aussi tu devras te concentrer sur Décébale. Si Maximus te trouves, il te provoquera pour te détourner de ton objectif, car il sait qu’il a blessé ton orgueil. Tu ne devras pas céder à la volonté de venger l’affront qu’il t’a fait, tu comprends ? La mission est prioritaire."
C’est les poings crispés par la colère et la haine que Livius répondit au capitaine.
"Je ferais tout ce qu’il faut pour mener à bien cette mission, même si l’honneur du combattant doit en souffrir."
"Parfait. Décébale sera présent sur le champ de bataille d’après nos informations. Tu le reconnaitras aisément. Par contre, nous savons également que l’ennemi est au courant de notre présence dans les rangs de l’armée romaine. Tant que nous livrerons des batailles de faible importance, tu devras avoir l’air d’un soldat normal. Il ne faudra attirer l’attention de notre ennemi qu’au dernier moment."
Les jours de marche passaient et le paysage défilait. Les troupes romaines traversèrent le Danube et pénétrèrent plus profondément sur le territoire des Daces alors que le printemps avançait. Arrivés à l’automne une bataille dont l’issue ne fut pas décisive se déroula. Les romains l’emportèrent sur les Daces, mais se replièrent sur l’autre rive du Danube pour passer l’hiver. Décébale ne s’était toujours pas montré. A l’arrivée de l’hiver, les Daces décidèrent d’attaquer les positions romaines en traversant le Danube gelé. Là ils subirent de lourdes pertes, sans que Livius ni son capitaine n’aient à accomplir quoi que ce soit d’exceptionnel. Là encore, aucune trace de Décébale. Les mois passèrent et les romains continuèrent leur progression vers la capitale Sarmizegetusa qu’ils atteignirent à l’été 102. Aux portes de la capitale, cela ne faisait aucun doute à nos deux démons qu’ils finiraient par voir Décébale et qu’ils auraient alors l’occasion de mettre fin à son existence comme l’exigeait leur ordre de mission. Ils abordaient alors ce moment de la campagne militaire avec une attention toute renouvelée. Pour eux, quelle que puisse être l’issue de cette campagne, victoire ou défaite des romains, ils ne pourraient pas rater l’occasion d’accomplir leur mission. Livius était déterminé et, bien qu’il estimait mériter une compensation pour tout ce qu’ils avaient accompli jusque là, à savoir la tête de Maximus, il s’était malgré tout promis de respecter son engagement à faire ce qu’il faudrait pour que la mission soit une réussite, en laissant de côté sa haine pour l’ange qui l’avait mis en échec à deux reprises. Il abordait chaque nouvelle journée de bataille avec la plus grande résolution et la plus grande attention quant à la présence du roi Décébale.