11-27-2012, 11:46 PM
Rome, été 99 lors des jeux en l’honneur de l’Adventus de l’empereur Trajan.
Le scissor esquiva de nouveau le filet de son adversaire. Cette fois-ci cependant l’attaque avait été bien plus précise et il s’en était fallu de peu. Le rétiaire pensant son rival suffisamment déstabilisé tenta alors de le sonner avec son trident par un coup porté de taille au niveau de la tête, probablement pour l’assommer. Pendant la seconde que dura la manœuvre, la foule rassemblée dans le Colisée retint sa respiration et l’on n’entendit pas un bruit alors que le trident continuait sa course. La seconde d’après ce fut un tonnerre d’applaudissement que l’on put entendre alors que le scissor se relevait suite à l’improbable roulade qui lui permit d’esquiver le coup qui en aurait touché et blessé plus d’un.
La foule scandait son nom, alors que le combat continuait : « FULGUR, FULGUR, FULGUR ! »
Privé de son filet, Fulgur étant trop proche de lui, Victor le rétiaire, n’avait d’autre choix que de faire le nécessaire pour tenter de reprendre de la distance. Il asséna un coup d’estoc destiné à transpercer, sinon repousser son adversaire dont la proximité était le principal atout. Mais c’est, hélas pour Victor, à ce moment précis que Fulgur démontra comment il avait acquis ce nom… Il esquiva l’estoc par un pas de côté et enchaina deux coups avec une rapidité déconcertante : avec son glaive tenu de la main gauche il coupa le trident en deux au niveau du manche alors que quasiment dans le même temps il plaçait un coup de coude sous le menton de son adversaire avec son deuxième bras. Sous la puissance de l’impact le rétiaire fut projeté au sol. Sonné, il n’eut pas le temps de réagir alors que le scissor posait un pied sur son torse et menaçait sa gorge avec son arbelos, le manchon métallique terminé par une demi-lune tranchante qui formait l’extrémité de son bras droit.
Ce combat, qui était le point culminant des Jeux, prit fin avec cette pose triomphale de Fulgur sous les applaudissements d’une foule parfaitement satisfaite du spectacle magnifique que venaient d’offrir les deux gladiateurs. L'empereur, présent, décida de gracier le vaincu en l'honneur du spectacle que les combattants venaient d'offrir sous les applaudissement des romains rassemblés.
Plus tard, dans la soirée et dans une des cellules du Ludus Magnus, la plus prestigieuse caserne de gladiateurs à Rome, alors qu’ils étaient seuls, Fulgur et Victor étaient en pleine conversation. Pour ceux qui observeraient la scène de loin, les gladiateurs auraient pu donner l’impression de reparler de leur combat, mais la réalité était toute autre… C’était Victor qui parlait.
"Livius, tu y es allé un peu fort. N’en fais pas trop, tu risquerais de mettre la mission en péril. Heureusement que l'empereur a fait un cauchemar la nuit dernière dans lequel il lui arrivait malheur après avoir ordonné ma mort..."
"Je comprends capitaine. Cependant l’utilisation de ce pouvoir n’est pas vraiment dérangeante. Certains humains parfaitement entrainés sont proches de ce que j’ai montré aujourd’hui, même s’ils sont rares. Pardonne-moi de t’avoir vaincu, mais je pense que garder ma renommée nous aidera pour cette mission. Et puis tes pouvoirs ont toujours été suffisants pour t'éviter la mort..."
Le capitaine sourit.
"Je ne comprends pas pourquoi tu souhaites rester chevalier… Tu aurais un bel avenir en tant que capitaine."
"J’aurais également de très nombreux problèmes, mais ce n’est pas le sujet de ce soir capitaine, n’est-ce pas ?"
"Tu as raison. J’ai entendu dire que tes prestations commencent à attirer l’attention des forces angéliques. Il te faut continuer ainsi pour les forcer à se dévoiler. Mais veille bien à ce qu’aucun être humain ne prenne conscience de notre existence. Tu connais les règles à ce sujet."
"Oui capitaine, je conn…"
Livius ne put terminer sa phrase, souffrant manifestement d’une paralysie aussi subite qu’inattendue. Il fallut une seconde au Capitaine des Esprits torturés Vlek pour comprendre ce qui était en train de se passer. C’était cependant la seconde de trop car, alors qu’une silhouette apparaissait, le glaive bénit de cette dernière transperçait l’abdomen de l’incarnation terrestre de Livius. Ils avaient effectivement attiré l’attention des anges, mais bien plus tôt que ce qu’ils avaient prévu…
Le scissor esquiva de nouveau le filet de son adversaire. Cette fois-ci cependant l’attaque avait été bien plus précise et il s’en était fallu de peu. Le rétiaire pensant son rival suffisamment déstabilisé tenta alors de le sonner avec son trident par un coup porté de taille au niveau de la tête, probablement pour l’assommer. Pendant la seconde que dura la manœuvre, la foule rassemblée dans le Colisée retint sa respiration et l’on n’entendit pas un bruit alors que le trident continuait sa course. La seconde d’après ce fut un tonnerre d’applaudissement que l’on put entendre alors que le scissor se relevait suite à l’improbable roulade qui lui permit d’esquiver le coup qui en aurait touché et blessé plus d’un.
La foule scandait son nom, alors que le combat continuait : « FULGUR, FULGUR, FULGUR ! »
Privé de son filet, Fulgur étant trop proche de lui, Victor le rétiaire, n’avait d’autre choix que de faire le nécessaire pour tenter de reprendre de la distance. Il asséna un coup d’estoc destiné à transpercer, sinon repousser son adversaire dont la proximité était le principal atout. Mais c’est, hélas pour Victor, à ce moment précis que Fulgur démontra comment il avait acquis ce nom… Il esquiva l’estoc par un pas de côté et enchaina deux coups avec une rapidité déconcertante : avec son glaive tenu de la main gauche il coupa le trident en deux au niveau du manche alors que quasiment dans le même temps il plaçait un coup de coude sous le menton de son adversaire avec son deuxième bras. Sous la puissance de l’impact le rétiaire fut projeté au sol. Sonné, il n’eut pas le temps de réagir alors que le scissor posait un pied sur son torse et menaçait sa gorge avec son arbelos, le manchon métallique terminé par une demi-lune tranchante qui formait l’extrémité de son bras droit.
Ce combat, qui était le point culminant des Jeux, prit fin avec cette pose triomphale de Fulgur sous les applaudissements d’une foule parfaitement satisfaite du spectacle magnifique que venaient d’offrir les deux gladiateurs. L'empereur, présent, décida de gracier le vaincu en l'honneur du spectacle que les combattants venaient d'offrir sous les applaudissement des romains rassemblés.
Plus tard, dans la soirée et dans une des cellules du Ludus Magnus, la plus prestigieuse caserne de gladiateurs à Rome, alors qu’ils étaient seuls, Fulgur et Victor étaient en pleine conversation. Pour ceux qui observeraient la scène de loin, les gladiateurs auraient pu donner l’impression de reparler de leur combat, mais la réalité était toute autre… C’était Victor qui parlait.
"Livius, tu y es allé un peu fort. N’en fais pas trop, tu risquerais de mettre la mission en péril. Heureusement que l'empereur a fait un cauchemar la nuit dernière dans lequel il lui arrivait malheur après avoir ordonné ma mort..."
"Je comprends capitaine. Cependant l’utilisation de ce pouvoir n’est pas vraiment dérangeante. Certains humains parfaitement entrainés sont proches de ce que j’ai montré aujourd’hui, même s’ils sont rares. Pardonne-moi de t’avoir vaincu, mais je pense que garder ma renommée nous aidera pour cette mission. Et puis tes pouvoirs ont toujours été suffisants pour t'éviter la mort..."
Le capitaine sourit.
"Je ne comprends pas pourquoi tu souhaites rester chevalier… Tu aurais un bel avenir en tant que capitaine."
"J’aurais également de très nombreux problèmes, mais ce n’est pas le sujet de ce soir capitaine, n’est-ce pas ?"
"Tu as raison. J’ai entendu dire que tes prestations commencent à attirer l’attention des forces angéliques. Il te faut continuer ainsi pour les forcer à se dévoiler. Mais veille bien à ce qu’aucun être humain ne prenne conscience de notre existence. Tu connais les règles à ce sujet."
"Oui capitaine, je conn…"
Livius ne put terminer sa phrase, souffrant manifestement d’une paralysie aussi subite qu’inattendue. Il fallut une seconde au Capitaine des Esprits torturés Vlek pour comprendre ce qui était en train de se passer. C’était cependant la seconde de trop car, alors qu’une silhouette apparaissait, le glaive bénit de cette dernière transperçait l’abdomen de l’incarnation terrestre de Livius. Ils avaient effectivement attiré l’attention des anges, mais bien plus tôt que ce qu’ils avaient prévu…