[Le 40' fan club ayant manifesté son approbation, je me hâte de vous narrer la suite des aventures de la petite anglaise en imper rose]
La discussion était animée entre "Rouge", "Bleu" et "Vert" lorsque Forty les retrouva sur le parking.
-Et moi je dis qu'il est hors de quesssstion que je partage mes ssss informations, siffla "Vert"
-Et où veux-tu que je te conduise si tu ne me donnes pas d'itinéraire, dickhead ?
-Moi je dis qu'on devrait appeler notre contact, fit "Rouge"
-On n'a pas le temps ! On se casse ! Fit la petite blonde en s'invitant dans la conversation.
-De quoi elle sssse mêle ssss celle-là ? Ssss c'est toi qui commande maintenant ?
-On se tire d'ici en vitesse ! C'est lequel de vous deux qui a éventré une nana avant de lui enfoncer la tête dans la cuvette des chiottes ? Lança "Rose" d'un ton autoritaire en fusillant les deux démons du regard.
"Rouge" regarda le sol, subitement occupé à dessiner des pentacles dans la poussière, du bout de ses mocassins.
-C'est donc toi ! Goddammit ! On m'avait que je bosserai avec des pros ! Je vois qu'on a le haut du panier...
-Mais... J'ai cru que c'était un ange qui nous espionnait...
-Pas le temps de tergiversssser... J'ai pas confiancssssse en toi, la blondasssssse... T'es qu'une sssale Andromaliussss. Tu montes dans la remorque avec "Rouge"... Vous protègerez nos arrières, au cas où on nous sssssuivrait. Et en même temps, tu pourras sssssurveiller sss cet abruti. "Bleu" et moi, on monte dans la cabine. Il conduit et je donne l'itinéraire.
Les anges ne jugèrent pas pertinent de contredire "Vert". Dans leur position, il était bon de lâcher la bride pour ne pas griller leur couverture.
La remorque du camion était d'un modèle assez vieux dont l'arrière était fermé par une planche transversale et une bâche, ce qui allait permettre à "Rouge" et a "Rose" de protéger le chargement d'une éventuelle attaque par un véhicule suiveur.C'est avec un plaisir non dissimulé que Rouge fit la courte échelle à 40' pour l'aider à monter dans la remorque, se ménageant ainsi une vue imprenable sous la jupe de la jeune anglaise.
-Ben te gênes pas mon gros !
-Fais pas ta mijaurée... Y'a pas de mal à s'faire du bien... Enfin, j'veux dire... Y'a pas de Bien a faire du Mal... Bref, t'as compris quoi !
-Pas vraiment, non...
Le véhicule se mit en route et quitta le parking... Au bout de quelques kilomètres, la conversation de "Rouge" n'étant pas des plus stimulantes, Vicky s'allongea contre les palettes et s'endormit.
(...)
La jeune anglaise qui servait d'incarnation à 40' entra dans la boulangerie. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, mais elle avait envie d'acheter un pain au chocolat. Les odeurs de viennoiserie avaient titillé la gourmandise de l'ange et elle faisait la queue en attendant son tour.
La boulangère était en train de servir une cliente et lui expliquait à quel point elle ne pouvait pas se passer de son mari. Mon mari est l'âme de la boutique, je ne sais pas ce que je ferais sans lui et bla bla bla et bla bla bla...
40' regardait les pain au chocolat, objet de sa convoitise, les pains odorants soigneusement alignés, lorsque son attention fut attirée par un minuscule truc jaunâtre qui se tortillait sur le carrelage. Mais c'est... Un asticot ?
L'ange essaya d'attirer l'attention de la boulangère, mais celle-ci continuait à discuter avec la cliente. Puis, son regard trouva un autre asticot, et un autre plus loin. Le coeur soulevé, il vit que les larves provenaient de derrière le comptoir. Sans que la boulangère fasse un geste pour l'arrêter il contourna la caisse et vit que les bestioles provenaient d'un placard situé sous l'étal où se trouvait un cadavre en état de décomposition avancée.
Mais... C'est quoi, ça ???
Ben, c'est mon mari, rétorqua la boulangère. Je n'ai pas pu me résoudre à l'enterrer. Je le garde avec moi.
Le flot de larves visqueuses se dirigeait vers Forty, qui sentit un hurlement monter dans sa gorge, elles commençaient à ramper sur ses chevilles, ses jambes, et à créer une sensation désagréable de démangeaison humide sur son entrecuisse.
(...)
Vicky s'éveilla en sursaut, pour voir "Rouge", assis en face d'elle, promener une langue serpentiforme de plus d'un mètre le long de ses jambes.
-Non mais, de mieux en mieux !
"Rouge" rentra sa langue d'un bon cinquante centimètres et, tout en faisant un clin d'oeil, prononça quelques mots en démoniaque. Forty n'eut aucun mal à comprendre que cela signifiait quelque chose du genre "T"en as déjà vu des comme ça ?". L'ange de Blandine vit rouge, c'est le cas de le dire et tança vertement le démon :
-Même pas en rêve ! Tu sais où tu peut te la foutre, ta langue ?
Comme mû par un ressort, "Rouge" bondit sur la petite anglaise et l'écrasa de tout son poids. Elle avait beau se débattre, elle était immobilisée. L'haleine fétide du bélial lui donnait des haut-le-corps et elle sentait une main plonger dans sa culotte pendant qu'une langue râpeuse glissait dans son soutien-gorge. Forty allait passer à la casserole.
La discussion était animée entre "Rouge", "Bleu" et "Vert" lorsque Forty les retrouva sur le parking.
-Et moi je dis qu'il est hors de quesssstion que je partage mes ssss informations, siffla "Vert"
-Et où veux-tu que je te conduise si tu ne me donnes pas d'itinéraire, dickhead ?
-Moi je dis qu'on devrait appeler notre contact, fit "Rouge"
-On n'a pas le temps ! On se casse ! Fit la petite blonde en s'invitant dans la conversation.
-De quoi elle sssse mêle ssss celle-là ? Ssss c'est toi qui commande maintenant ?
-On se tire d'ici en vitesse ! C'est lequel de vous deux qui a éventré une nana avant de lui enfoncer la tête dans la cuvette des chiottes ? Lança "Rose" d'un ton autoritaire en fusillant les deux démons du regard.
"Rouge" regarda le sol, subitement occupé à dessiner des pentacles dans la poussière, du bout de ses mocassins.
-C'est donc toi ! Goddammit ! On m'avait que je bosserai avec des pros ! Je vois qu'on a le haut du panier...
-Mais... J'ai cru que c'était un ange qui nous espionnait...
-Pas le temps de tergiversssser... J'ai pas confiancssssse en toi, la blondasssssse... T'es qu'une sssale Andromaliussss. Tu montes dans la remorque avec "Rouge"... Vous protègerez nos arrières, au cas où on nous sssssuivrait. Et en même temps, tu pourras sssssurveiller sss cet abruti. "Bleu" et moi, on monte dans la cabine. Il conduit et je donne l'itinéraire.
Les anges ne jugèrent pas pertinent de contredire "Vert". Dans leur position, il était bon de lâcher la bride pour ne pas griller leur couverture.
La remorque du camion était d'un modèle assez vieux dont l'arrière était fermé par une planche transversale et une bâche, ce qui allait permettre à "Rouge" et a "Rose" de protéger le chargement d'une éventuelle attaque par un véhicule suiveur.C'est avec un plaisir non dissimulé que Rouge fit la courte échelle à 40' pour l'aider à monter dans la remorque, se ménageant ainsi une vue imprenable sous la jupe de la jeune anglaise.
-Ben te gênes pas mon gros !
-Fais pas ta mijaurée... Y'a pas de mal à s'faire du bien... Enfin, j'veux dire... Y'a pas de Bien a faire du Mal... Bref, t'as compris quoi !
-Pas vraiment, non...
Le véhicule se mit en route et quitta le parking... Au bout de quelques kilomètres, la conversation de "Rouge" n'étant pas des plus stimulantes, Vicky s'allongea contre les palettes et s'endormit.
(...)
La jeune anglaise qui servait d'incarnation à 40' entra dans la boulangerie. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, mais elle avait envie d'acheter un pain au chocolat. Les odeurs de viennoiserie avaient titillé la gourmandise de l'ange et elle faisait la queue en attendant son tour.
La boulangère était en train de servir une cliente et lui expliquait à quel point elle ne pouvait pas se passer de son mari. Mon mari est l'âme de la boutique, je ne sais pas ce que je ferais sans lui et bla bla bla et bla bla bla...
40' regardait les pain au chocolat, objet de sa convoitise, les pains odorants soigneusement alignés, lorsque son attention fut attirée par un minuscule truc jaunâtre qui se tortillait sur le carrelage. Mais c'est... Un asticot ?
L'ange essaya d'attirer l'attention de la boulangère, mais celle-ci continuait à discuter avec la cliente. Puis, son regard trouva un autre asticot, et un autre plus loin. Le coeur soulevé, il vit que les larves provenaient de derrière le comptoir. Sans que la boulangère fasse un geste pour l'arrêter il contourna la caisse et vit que les bestioles provenaient d'un placard situé sous l'étal où se trouvait un cadavre en état de décomposition avancée.
Mais... C'est quoi, ça ???
Ben, c'est mon mari, rétorqua la boulangère. Je n'ai pas pu me résoudre à l'enterrer. Je le garde avec moi.
Le flot de larves visqueuses se dirigeait vers Forty, qui sentit un hurlement monter dans sa gorge, elles commençaient à ramper sur ses chevilles, ses jambes, et à créer une sensation désagréable de démangeaison humide sur son entrecuisse.
(...)
Vicky s'éveilla en sursaut, pour voir "Rouge", assis en face d'elle, promener une langue serpentiforme de plus d'un mètre le long de ses jambes.
-Non mais, de mieux en mieux !
"Rouge" rentra sa langue d'un bon cinquante centimètres et, tout en faisant un clin d'oeil, prononça quelques mots en démoniaque. Forty n'eut aucun mal à comprendre que cela signifiait quelque chose du genre "T"en as déjà vu des comme ça ?". L'ange de Blandine vit rouge, c'est le cas de le dire et tança vertement le démon :
-Même pas en rêve ! Tu sais où tu peut te la foutre, ta langue ?
Comme mû par un ressort, "Rouge" bondit sur la petite anglaise et l'écrasa de tout son poids. Elle avait beau se débattre, elle était immobilisée. L'haleine fétide du bélial lui donnait des haut-le-corps et elle sentait une main plonger dans sa culotte pendant qu'une langue râpeuse glissait dans son soutien-gorge. Forty allait passer à la casserole.