10-22-2012, 12:39 AM
(This post was last modified: 12-01-2012, 02:15 PM by Lucas Boizerd.)
Episode 2 : l’attaque des clowns : façon très Sergio Leone.
Immac-Town.
Boïzerd marchait depuis des heures dans le désert urbain à la recherche d’un peu d’ombre. Le soleil était haut. La chaleur étouffante. Les cheveux gras, la barbe naissante, Lucas voyait son salut marqué d’un M rouge.
A la limite de l’insolation, il s’engouffra dans le tunnel menant à la diligence de fer souterraine. Enfin, il pourrait rallier l’autre bout de la ville en paix et prendre un bain.
Tou-Toum, Tou-Toum Le rythme de la diligence le berçait. Tou-Toum, Tou-Toum. Bientôt il prendrait un bon repas chez Lulu la nantaise, quelle félici. PAN !
Réveil brutal, un pied tendre avait tenté de l’abattre, là, sans crier gare. Nom d’un iroquois, ce n’était pas un mais UNE pied tendre !
Eh bien Mademoiselle, en voilà des manières.*
Lucas ?
Mademoiselle Fender ?
Et voilà l’angèle de Michel lui proposer un duel, seul à seul en face à face. Après avoir tenté, en vain, de faire jouer ses phéromones, le cow-boy accepta.
Un peu plus tard, nos deux héros se retrouvaient dans les souterrains, face à face, prêt à combattre. Les affiches publicitaires étaient closes et les boulettes de tickets de métro roulaient sous le vent.
Les gros plans sur les regards trahissaient déjà la suite. Malgré une volonté de bien faire, l’un comme l’autre n’arrivèrent à se toucher. Croyaient-ils réellement en leurs causes ou s’agissait-il plutôt du plaisir de s’évaluer, de jouer avec la mort avec l’autre ? Sombre et sordide combat, Kimmy nécessairement troublée par le malin se donna elle-même le coup fatal. Était-ce le signe d’un doute naissant ?
*dialogues non-contractuels.
Immac-Town.
Boïzerd marchait depuis des heures dans le désert urbain à la recherche d’un peu d’ombre. Le soleil était haut. La chaleur étouffante. Les cheveux gras, la barbe naissante, Lucas voyait son salut marqué d’un M rouge.
A la limite de l’insolation, il s’engouffra dans le tunnel menant à la diligence de fer souterraine. Enfin, il pourrait rallier l’autre bout de la ville en paix et prendre un bain.
Tou-Toum, Tou-Toum Le rythme de la diligence le berçait. Tou-Toum, Tou-Toum. Bientôt il prendrait un bon repas chez Lulu la nantaise, quelle félici. PAN !
Réveil brutal, un pied tendre avait tenté de l’abattre, là, sans crier gare. Nom d’un iroquois, ce n’était pas un mais UNE pied tendre !
Eh bien Mademoiselle, en voilà des manières.*
Lucas ?
Mademoiselle Fender ?
Et voilà l’angèle de Michel lui proposer un duel, seul à seul en face à face. Après avoir tenté, en vain, de faire jouer ses phéromones, le cow-boy accepta.
Un peu plus tard, nos deux héros se retrouvaient dans les souterrains, face à face, prêt à combattre. Les affiches publicitaires étaient closes et les boulettes de tickets de métro roulaient sous le vent.
Les gros plans sur les regards trahissaient déjà la suite. Malgré une volonté de bien faire, l’un comme l’autre n’arrivèrent à se toucher. Croyaient-ils réellement en leurs causes ou s’agissait-il plutôt du plaisir de s’évaluer, de jouer avec la mort avec l’autre ? Sombre et sordide combat, Kimmy nécessairement troublée par le malin se donna elle-même le coup fatal. Était-ce le signe d’un doute naissant ?
*dialogues non-contractuels.