06-28-2012, 05:25 PM
Chers auditeurs, bienvenue pour cette troisième édition de notre émission politique. Cette semaine nous recevons François Lebracq, cheminot syndicaliste. Bonjour Monsieur Lebracq. Comment allez-vous ?
Ça va, ça va. Bonjour Gérard. Je suis contant d’être ici même si vous avez pris votre temps.
Toux génée.
Affaire de tirage au sort Monsieur Lebracq, nous en avons déjà parlé. Passons sans transition à la première question voulez vous ? Un auditeur qui a tenu à conserver son anonymat
Aha ! On sent le choix des questions !
Heu… Monsieur Lebarcq…
Non, non, c’est bon je vais répondre. Alors, Monsieur Anonyme, Bonjour. Oui, j’ai eut des ennuis avec la justice, mais nous sommes loin de crime auquel vous pensez. Nous parlons d’occupation d’usine, de revendication un peu musclé. De machine de production qu’on empêche de partir en Chine pour une délocalisation. Alors oui, certains ont voulu qualifier ca de vol. Mais ces emplois, VOS emplois, qui vous les volaient ?
Vous estimez donc que l’on peut circonvenir à la loi pour un plus grand droit ?
Je sais pas, ca veut dire quoi « circonvenir » ?
Heu… enfreindre.
Oui, on peut. De la désobéissance civique que ca s’appelle, si tu veut des grands mots
Voila qui est une opinion courageuse… Question suivante :
Un rire.
Non, Camarade ! Je sais pas ce que sont les motivations de Granvelle, peut être que justement c’est un appel du pied, mais faudra pas oublier de lire le reste de son programme justement. Et surtout ce qu’il ne dit pas. Pas un mot sur l’emploi… Pas un mot sur le repos dominical qu’Hulstein veut « aménager »… Si Granvelle est élu, ceci dit, oui c’est sûr qu’il faudra ce souvenir de ce qu’il a dit sur l’école… Et crois moi, on lui rappellera !
Nous pouvons quand même y voir un point de convergence, non ?
Un silence.
Hem… Que vous êtes d’accord, quoi.
Possible. Faut se souvenir que c’est une travailleuse, Crèvecoeur, qui a conseillé Granvelle. Quelqu’un qui est dans le monde du travail peut pas donner de mauvais conseil, pas s’il est de bonne foi. Mais c’est juste un point de son programme.
Cela nous amène à notre troisième question :
Le reste de la question devient inaudible : elle est coupée par Lebracq :
On voit le choix des questions, oui ! Tu nous accuse d’entente avec Granvelle !
Mais pas du tout ! Je…
Madame Soirons. C’est vrais que ma deuxième de liste, le Camarade Neveu, travaille pour Delafaille. Mais de un Delafaille n’est plus dans l’équipe Granvelle, de deux elle ne l’a pas toujours été. Je vous garantie que voter pour nous c’est voter pour un réel mouvement de gauche, indépendant et sans compromission.
C’est clair ?
La dernière phrase est presque criée. C’est un Gérard au timbre légèrement cassé qui répond.
Tr… Très clair Monsieur Lebracq… Quatrième question :
Ha ! Je vois, merci pour cette question Cama… Monsieur Sanders. Oui, il y a deux ans un plan de redressement à été mis en place sur la station d’épuration. Hygiène, sécurité, beaucoup de service ont été passé aux cribles. Et bien des travailleurs se sont vus accusé de chose et d’autres. Notre syndicat n’est pas resté inactif sur ce domaine, et les huiles ont prit leur responsabilité. Le directeur Martin à démissionné.
Mais bon, on a pas pût empêcher les accusations sur les plus petits… Je vais pas m’en vanter : je considère ca comme un échec.
Pour l’emplois, la création d’emploi, au lieu de faire venir des sociétés étrangère à la ville, faudrait voir à faire travailler les nôtres… J’en ai conscience. Et contrairement à Hulstein et Granvelle, je ne cèderais pas face au coût pour embaucher localement. Sûr que je connais pas de préfet ou de directeur de société de surveillance, mais je connais des travailleurs d’ici qui veulent bosser.
Et c’est tout à votre honneur Monsieur Lebracq. Ce sera le mot de la fin. La semaine prochaine, Monsieur Granvelle terminera cette série de soirées. Au revoir
Ça va, ça va. Bonjour Gérard. Je suis contant d’être ici même si vous avez pris votre temps.
Toux génée.
Affaire de tirage au sort Monsieur Lebracq, nous en avons déjà parlé. Passons sans transition à la première question voulez vous ? Un auditeur qui a tenu à conserver son anonymat
Quote:Cher Monsieur Lebracq, il est notoire que vous avez eu dans le passé quelques problèmes avec la justice. Ne trouvez-vous pas ça contradictoire de prétendre être le maire de la ville, c'est à dire le gardien de la règle de droit, le protecteur de nos libertés, alors que vous avez si souvent violé ces mêmes règles ?
Merci.
Aha ! On sent le choix des questions !
Heu… Monsieur Lebarcq…
Non, non, c’est bon je vais répondre. Alors, Monsieur Anonyme, Bonjour. Oui, j’ai eut des ennuis avec la justice, mais nous sommes loin de crime auquel vous pensez. Nous parlons d’occupation d’usine, de revendication un peu musclé. De machine de production qu’on empêche de partir en Chine pour une délocalisation. Alors oui, certains ont voulu qualifier ca de vol. Mais ces emplois, VOS emplois, qui vous les volaient ?
Vous estimez donc que l’on peut circonvenir à la loi pour un plus grand droit ?
Je sais pas, ca veut dire quoi « circonvenir » ?
Heu… enfreindre.
Oui, on peut. De la désobéissance civique que ca s’appelle, si tu veut des grands mots
Voila qui est une opinion courageuse… Question suivante :
Quote:Bonjour Camarade !
Pour sûr mon vote t’es acquis, t’inquiète. Mais y a un truc qui me perturbe. T’as pas arrêté de nous dire que Granvelle c’est l’ennemi… Ben t’es plutôt d’accord avec lui pour l’école non ? Ca veut dire que s’il y a un deuxième tour faudra voter pour Granvelle ?
Un rire.
Non, Camarade ! Je sais pas ce que sont les motivations de Granvelle, peut être que justement c’est un appel du pied, mais faudra pas oublier de lire le reste de son programme justement. Et surtout ce qu’il ne dit pas. Pas un mot sur l’emploi… Pas un mot sur le repos dominical qu’Hulstein veut « aménager »… Si Granvelle est élu, ceci dit, oui c’est sûr qu’il faudra ce souvenir de ce qu’il a dit sur l’école… Et crois moi, on lui rappellera !
Nous pouvons quand même y voir un point de convergence, non ?
Un silence.
Hem… Que vous êtes d’accord, quoi.
Possible. Faut se souvenir que c’est une travailleuse, Crèvecoeur, qui a conseillé Granvelle. Quelqu’un qui est dans le monde du travail peut pas donner de mauvais conseil, pas s’il est de bonne foi. Mais c’est juste un point de son programme.
Cela nous amène à notre troisième question :
Quote:Bonjour Monsieur Lebracq, Mireille Soirons sans emploi.
Je suis contente que quelqu’un comme vous se présente, mais en regardant sur votre liste électorale je remarque le nom de Madame Neveu, infirmière en chef d’un des services de l’hôpital. Hors, Madame Delafaille était plutôt dans l’équipe Granvelle... Du coup je me demande si …
Le reste de la question devient inaudible : elle est coupée par Lebracq :
On voit le choix des questions, oui ! Tu nous accuse d’entente avec Granvelle !
Mais pas du tout ! Je…
Madame Soirons. C’est vrais que ma deuxième de liste, le Camarade Neveu, travaille pour Delafaille. Mais de un Delafaille n’est plus dans l’équipe Granvelle, de deux elle ne l’a pas toujours été. Je vous garantie que voter pour nous c’est voter pour un réel mouvement de gauche, indépendant et sans compromission.
C’est clair ?
La dernière phrase est presque criée. C’est un Gérard au timbre légèrement cassé qui répond.
Tr… Très clair Monsieur Lebracq… Quatrième question :
Quote:Heu… Ici Régis Sanders… Agent de sécurité… A la retraite, ouais voila à la retraite.
Qu’est ce que vous compter faire pour l’emploi exactement ? Et pour les gens qui ont été viré à cause d’une sale blague par exemple… Genre le truc d’il y a deux ans, à la station d’épuration.
Ha ! Je vois, merci pour cette question Cama… Monsieur Sanders. Oui, il y a deux ans un plan de redressement à été mis en place sur la station d’épuration. Hygiène, sécurité, beaucoup de service ont été passé aux cribles. Et bien des travailleurs se sont vus accusé de chose et d’autres. Notre syndicat n’est pas resté inactif sur ce domaine, et les huiles ont prit leur responsabilité. Le directeur Martin à démissionné.
Mais bon, on a pas pût empêcher les accusations sur les plus petits… Je vais pas m’en vanter : je considère ca comme un échec.
Pour l’emplois, la création d’emploi, au lieu de faire venir des sociétés étrangère à la ville, faudrait voir à faire travailler les nôtres… J’en ai conscience. Et contrairement à Hulstein et Granvelle, je ne cèderais pas face au coût pour embaucher localement. Sûr que je connais pas de préfet ou de directeur de société de surveillance, mais je connais des travailleurs d’ici qui veulent bosser.
Et c’est tout à votre honneur Monsieur Lebracq. Ce sera le mot de la fin. La semaine prochaine, Monsieur Granvelle terminera cette série de soirées. Au revoir