03-22-2012, 02:53 PM
Guy Saint-Jean ne paraît guère heureux de tout ce qui se déverse sur lui. Il ne s'énerve pourtant pas et relâche son souffle lentement comme son interlocutrice perd pieds, prenant le temps de composer sa réponse.
- Ecoutez.
Le mot n'a rien d'un ordre. C'est plus une demande formulée sur un ton ferme.
- En journée, je travaille. Oui, nous sommes le soir, mais puisque je passais à côté de l'école en rentrant chez moi, je me suis dit que la lumière indiquait qu'il y avait bien du monde. Je n'ai aucune idée de l'identité de la personne qui a dit qu'il y avait des gens ici. Il s'agissait d'une femme qui discutait avec ses amis et je n'ai fait qu'entendre leur conversation. Je peux toujours vous la décrire, si vous voulez.
Le jeune homme s'interrompt un instant comme pour rassembler ses idées et poursuit :
- Je vais faire ce que vous désirez : m'occuper de la femme qui a bu et partir avec elle. Vous êtes libre : de vous débarrasser de mes coordonnées ou de les garder au cas où quelqu'un ici souhaiterait les utiliser. Vous semblez traverser une période difficile. J'espère que les choses vont s'arranger.
L'Ange adresse un sourire tout aussi sincère que ses paroles à l'institutrice.
- Maintenant, laissez-moi vous offrir le peu d'aide que vous acceptez. S'il vous plaît, conclut-il sans ironie.
- Ecoutez.
Le mot n'a rien d'un ordre. C'est plus une demande formulée sur un ton ferme.
- En journée, je travaille. Oui, nous sommes le soir, mais puisque je passais à côté de l'école en rentrant chez moi, je me suis dit que la lumière indiquait qu'il y avait bien du monde. Je n'ai aucune idée de l'identité de la personne qui a dit qu'il y avait des gens ici. Il s'agissait d'une femme qui discutait avec ses amis et je n'ai fait qu'entendre leur conversation. Je peux toujours vous la décrire, si vous voulez.
Le jeune homme s'interrompt un instant comme pour rassembler ses idées et poursuit :
- Je vais faire ce que vous désirez : m'occuper de la femme qui a bu et partir avec elle. Vous êtes libre : de vous débarrasser de mes coordonnées ou de les garder au cas où quelqu'un ici souhaiterait les utiliser. Vous semblez traverser une période difficile. J'espère que les choses vont s'arranger.
L'Ange adresse un sourire tout aussi sincère que ses paroles à l'institutrice.
- Maintenant, laissez-moi vous offrir le peu d'aide que vous acceptez. S'il vous plaît, conclut-il sans ironie.