Londres, Camden town, 1988. Une maison cachée par la verdure sur Eton Road, non loin de St Savior's church.
Une jeune fille blonde, d'environ 18 ans, portant l'uniforme de l'école d'Haverstock, son sac d'école sur le dos, se tient face à un bureau encombré de dossiers derrière lequel est assis un individu replet aux yeux bleus et au visage rond orné d'une moustache. La jeune fille ne peut s'empêcher de sourire. Son contact lui rappelait trop "Mère-Grand", le supérieur de Steed et Tara King dans "Chapeau melon et Bottes de cuir".
L'homme replet regarde la jeune fille d'un air sévère en faisant tourner un stylo entre ses mains.L'atmosphère est lourde, électrique...
Ange 40Some, je vous prierai d'effacer ce sourire de votre visage. Il n'y a pas de quoi être fier. C'est quoi ce massacre ?
la jeune fille ainsi interpellée, les mains dans le dos, les yeux baissés, répond à Mère-Grand
Ben, on m'avait chargé d'enquêter sur des disparitions, morts suspectes et internements psychiatriques touchant des jeunes filles dont le seul point commun était de fréquenter l'école d'Haverstock.
J'ai donc été infiltré dans l'école et j'ai découvert qu'un démon de Beleth s'amusait à torturer les enfants de familles chrétiennes, actives dans la communauté, afin de les plonger dans le désespoir et mettre fin à leurs activités utiles pour les Forces du Bien.
Après un mois d'enquête, j'ai identifié le démon Ereshkigal et j'ai mis fin à ses activités.
Le contact de Forty jette son stylo sur le bureau, d'un geste théatral.L'orage éclate...
Oui, mais de quelle façon ! Lorsque les deux policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont trouvé la porte d'entrée fracassée, les meubles renversés, du sang partout dans le vestibule et dans les escaliers.
Forty se redresse et regarde son contact, d'un air de défi, du style : "mais tu n'as pas lu mon rapport ou quoi ?"
Ben, mon épée a ripé et j'l'ai un peu manqué du premier coup. J'ai dû le courser à l'étage avant de l'achever. Et puis de toutes façons, le sang a disparu au moment du "plop", non ? Ah il était peut-être fort sur la MRC, mais sur Terre, il valait pas tripette...
Le contact porte sur la jeune fille ce regard inquisiteur qui n'appartient qu'aux anges de Dominique.
Mais est-ce là une manière d'agir pour un ange de Blandine ? Des épées, du sang... Mais laissez cela aux anges de Laurent, voyons...
Nouvelle expression sur le visage de l'écolière : l'indignation.
Alors parce que je suis de Blandine, je dois me contenter de rêves gentillets avec des fleurs, des princesses et des chevaliers blancs ? Et combattre cette racaille écarlate à la loyale ? Vous savez bien que quand on arrive dans leur cauchemar, c'est toujours le même cirque : "t'es chez moi là", je suis le maître du cauchemar et gna gna gna..." En plus cette conne, elle m'a fait la totale, le trip "festival du film d'épouvante" : Massacre à la tronçonneuse, Amityville, Freddy, le retour des morts vivants... Vous savez bien que j'ai horreur de ça. Pas moyen de prendre le contrôle du rêve.
Mais seulement, elle avait beau travailler chez Beleth, côté imagination, c'était zéro. Elle mettait ses cauchemars en scène dans des lieux familiers pour elle. C'est comme ça que j'ai pu remonter jusqu'à elle et identifier une prof de l'école. Une Détection du Mal et hop, j'avais ma cible. J'ai préféré faire court, je l'élimine dans ce monde et hop, on en parle plus.
Le contact fusille Forty du regard :
On en parle plus, on en parle plus... Faut le dire vite. Les deux policiers qui sont entrés sur les lieux sont toujours entre les mains de vos collègues de Blandine. Grâce à vous, ils ont vécu Amityville en vrai, avec le sang qui coule dans les escaliers et tout... je vais...
"Mère-Grand" est interrompu par le téléphone. Il décroche, se tourne sur le côté en faisant un signe de la main à Forty pour lui imposer le silence.
Oui ? J'en ai un justement là... 40Some, un ange de Blandine... Oui, c'est celui là... Vous dites ? Dès ce soir ?
Il se retourne vers son bureau, prend des notes sur un bloc et fait signe à Forty' de s'asseoir. La conversation terminée, il raccroche le combiné et s'adresse de nouveau au Blandine.
Apparemment, quelqu'un veille sur vous. Vous ne serez pas puni cette fois ci, mais vous repartez immédiatement en mission.
Une jeune fille blonde, d'environ 18 ans, portant l'uniforme de l'école d'Haverstock, son sac d'école sur le dos, se tient face à un bureau encombré de dossiers derrière lequel est assis un individu replet aux yeux bleus et au visage rond orné d'une moustache. La jeune fille ne peut s'empêcher de sourire. Son contact lui rappelait trop "Mère-Grand", le supérieur de Steed et Tara King dans "Chapeau melon et Bottes de cuir".
L'homme replet regarde la jeune fille d'un air sévère en faisant tourner un stylo entre ses mains.L'atmosphère est lourde, électrique...
Ange 40Some, je vous prierai d'effacer ce sourire de votre visage. Il n'y a pas de quoi être fier. C'est quoi ce massacre ?
la jeune fille ainsi interpellée, les mains dans le dos, les yeux baissés, répond à Mère-Grand
Ben, on m'avait chargé d'enquêter sur des disparitions, morts suspectes et internements psychiatriques touchant des jeunes filles dont le seul point commun était de fréquenter l'école d'Haverstock.
J'ai donc été infiltré dans l'école et j'ai découvert qu'un démon de Beleth s'amusait à torturer les enfants de familles chrétiennes, actives dans la communauté, afin de les plonger dans le désespoir et mettre fin à leurs activités utiles pour les Forces du Bien.
Après un mois d'enquête, j'ai identifié le démon Ereshkigal et j'ai mis fin à ses activités.
Le contact de Forty jette son stylo sur le bureau, d'un geste théatral.L'orage éclate...
Oui, mais de quelle façon ! Lorsque les deux policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont trouvé la porte d'entrée fracassée, les meubles renversés, du sang partout dans le vestibule et dans les escaliers.
Forty se redresse et regarde son contact, d'un air de défi, du style : "mais tu n'as pas lu mon rapport ou quoi ?"
Ben, mon épée a ripé et j'l'ai un peu manqué du premier coup. J'ai dû le courser à l'étage avant de l'achever. Et puis de toutes façons, le sang a disparu au moment du "plop", non ? Ah il était peut-être fort sur la MRC, mais sur Terre, il valait pas tripette...
Le contact porte sur la jeune fille ce regard inquisiteur qui n'appartient qu'aux anges de Dominique.
Mais est-ce là une manière d'agir pour un ange de Blandine ? Des épées, du sang... Mais laissez cela aux anges de Laurent, voyons...
Nouvelle expression sur le visage de l'écolière : l'indignation.
Alors parce que je suis de Blandine, je dois me contenter de rêves gentillets avec des fleurs, des princesses et des chevaliers blancs ? Et combattre cette racaille écarlate à la loyale ? Vous savez bien que quand on arrive dans leur cauchemar, c'est toujours le même cirque : "t'es chez moi là", je suis le maître du cauchemar et gna gna gna..." En plus cette conne, elle m'a fait la totale, le trip "festival du film d'épouvante" : Massacre à la tronçonneuse, Amityville, Freddy, le retour des morts vivants... Vous savez bien que j'ai horreur de ça. Pas moyen de prendre le contrôle du rêve.
Mais seulement, elle avait beau travailler chez Beleth, côté imagination, c'était zéro. Elle mettait ses cauchemars en scène dans des lieux familiers pour elle. C'est comme ça que j'ai pu remonter jusqu'à elle et identifier une prof de l'école. Une Détection du Mal et hop, j'avais ma cible. J'ai préféré faire court, je l'élimine dans ce monde et hop, on en parle plus.
Le contact fusille Forty du regard :
On en parle plus, on en parle plus... Faut le dire vite. Les deux policiers qui sont entrés sur les lieux sont toujours entre les mains de vos collègues de Blandine. Grâce à vous, ils ont vécu Amityville en vrai, avec le sang qui coule dans les escaliers et tout... je vais...
"Mère-Grand" est interrompu par le téléphone. Il décroche, se tourne sur le côté en faisant un signe de la main à Forty pour lui imposer le silence.
Oui ? J'en ai un justement là... 40Some, un ange de Blandine... Oui, c'est celui là... Vous dites ? Dès ce soir ?
Il se retourne vers son bureau, prend des notes sur un bloc et fait signe à Forty' de s'asseoir. La conversation terminée, il raccroche le combiné et s'adresse de nouveau au Blandine.
Apparemment, quelqu'un veille sur vous. Vous ne serez pas puni cette fois ci, mais vous repartez immédiatement en mission.