06-07-2004, 09:19 PM
Etait-ce cette délicieuse sensation de bien être dans l'absolu du néant que les mortels appellent la Mort ?
Peut être...
Mais déjà la Lumière me brûle les yeux. Je titube. Mais que 'marrive-t-il, je me sens si faible tout d'un coup... Je me sens comme un oiseau à qui on aurait brisé les ailes, comme un lion à qui on auraitarraché els crocs, comme un crapaud atteint d'hémoroïdes...
Laissant là mes réflexions sur le triste destin des batraciens incapables de s'asseoir sur leurs nenuphars je sors prestement de cette "salle" carrelée et humide pour me diriger droit vers mon destin.
J'ai encore du mal à m'adapter aux percetions humaines. elles sont si limitées...
Enfin, après tant de siècles de lèche, St Georges m'a enfin donné mon ticket vers la Terre. Et ça va être l'heure de casser du démon !
Tiens ? Quelle est donc cette mortelle qui se tient devant moi et qui m'invective avec tant de véhémence. Sans doute une mécréante... Non, alors que je m'apprêtais à lui faire connaître la totue puissance des armées de Dieu, je plonge dans la mémoire de mon hôte et je découvre que c'est sa mère.
Quelle horreur ! Quel crime odieux ai-je failli commettre !?! Comme si Christ avait pris la vie de Marie ! ! !
Passons... Dieu est bonté et laxisme, il me pardonnera. Bien, cherchons... quelle peut être la raison de la colère de cette mortelle ? Je ne comprends rien à ses mots, mais l'on m'avait averti, cette surdité passera bientôt. Voyons voir quelle différence il y a entre elle et moi... Oui... J'ai trouvé : elle porte d'étranges bouts de tissu colorés sur elle. Je plonge derechef dans les souvenirs de mon hôte et j'apprends avec stupeur que c'est une tradition mortelle que de se vêtir. Effectivement, ma nudité a du la choquer et c'est pour celà qu'elle m'interdit de sortir ainsi...
Bon, quelques minutes plus tard, duement habillé je franchit le pas de la prote et la referme derrière moi sans prêter attention aux exigences de la mortelle qui m'ordonne de rentrer avant minuit.
J'avance dans les rues de cette cité sordide, me retenant à chaque pas pour ne pas faire rendre gorge de ses pêchés cette population hérétique et servile, ce troupeau égaré qu'il faudra bien un jour ou l'autre conduire vers la Vérité.
Mon humeur ne s'est pas améliorée. Je n'ai point trouvé d'épée dans les appartements de mon, hôte et celà m'a peiné. Cet objet tubulaire d'acier lesté d'un poids à l'une des extrêmités fera office d'arme de mêlée le temps de trouver une véritable lame dediée au combat purificateur. Evidemment, il m'a fallut combattre ce guerrier vêtu de bleu qui me hurlait dessus avec impudence lorsque j'ai arraché son... quoi déjà ? Ah oui ! son "horodateur"...
Me voici entré dans cet endroit étrange que le courrier du contact mentionnait. Dans ce sous-sol, il y a beaucoup de jeuens gens. sont-ce comme moi des serviteurs du Paradis ? Je n'en suis point sûr... L'un d'eux m'aborde, un rude gaillard fort bien bâti.
Mais qu'est-ce que ces pensées impies ???
Soudain, je comprends mieux les regards que me jettent tous les mortels de cet endroit. Il ne sont pas impressionnés par mon allure martiale et les éclairs brûlant au fond de mes yeux. Certes ils sont plus qu'intrigués par l'étrange objet que je promène sur mon épaule mais ils bavent surtout devant le corps à la plastique magnifique de mon hôte... Je me suis incarné dans une femme !
Nom de Lui !
Un bureaucrate a du commettre une erreur en classant ses dossiers. J'avais expressement demandé un corps masculin. Et bien tant pis... C'est sous cette forme fragile et impure que je dévasterais les rangs démoniaques à grands coups d'horodateur.
Après avoir assommé le plus entreprenant des mortels bien décidés à consommer je ne sais quelle répugnant désir charnel avec le corps de mon hôté, je repars. Nulle trace de mon contact. Etrange, nous sommes pourtant samedi soir. a moins que ce ne soit un ange de Jésus encore attaché aux vieilles traditions du juddaisme et respectant le shalom.
Demain sera un autre jour, espérons-le plus ponctué de victoires dans notre guerre éternelle...
:twisted:
Peut être...
Mais déjà la Lumière me brûle les yeux. Je titube. Mais que 'marrive-t-il, je me sens si faible tout d'un coup... Je me sens comme un oiseau à qui on aurait brisé les ailes, comme un lion à qui on auraitarraché els crocs, comme un crapaud atteint d'hémoroïdes...
Laissant là mes réflexions sur le triste destin des batraciens incapables de s'asseoir sur leurs nenuphars je sors prestement de cette "salle" carrelée et humide pour me diriger droit vers mon destin.
J'ai encore du mal à m'adapter aux percetions humaines. elles sont si limitées...
Enfin, après tant de siècles de lèche, St Georges m'a enfin donné mon ticket vers la Terre. Et ça va être l'heure de casser du démon !
Tiens ? Quelle est donc cette mortelle qui se tient devant moi et qui m'invective avec tant de véhémence. Sans doute une mécréante... Non, alors que je m'apprêtais à lui faire connaître la totue puissance des armées de Dieu, je plonge dans la mémoire de mon hôte et je découvre que c'est sa mère.
Quelle horreur ! Quel crime odieux ai-je failli commettre !?! Comme si Christ avait pris la vie de Marie ! ! !
Passons... Dieu est bonté et laxisme, il me pardonnera. Bien, cherchons... quelle peut être la raison de la colère de cette mortelle ? Je ne comprends rien à ses mots, mais l'on m'avait averti, cette surdité passera bientôt. Voyons voir quelle différence il y a entre elle et moi... Oui... J'ai trouvé : elle porte d'étranges bouts de tissu colorés sur elle. Je plonge derechef dans les souvenirs de mon hôte et j'apprends avec stupeur que c'est une tradition mortelle que de se vêtir. Effectivement, ma nudité a du la choquer et c'est pour celà qu'elle m'interdit de sortir ainsi...
Bon, quelques minutes plus tard, duement habillé je franchit le pas de la prote et la referme derrière moi sans prêter attention aux exigences de la mortelle qui m'ordonne de rentrer avant minuit.
J'avance dans les rues de cette cité sordide, me retenant à chaque pas pour ne pas faire rendre gorge de ses pêchés cette population hérétique et servile, ce troupeau égaré qu'il faudra bien un jour ou l'autre conduire vers la Vérité.
Mon humeur ne s'est pas améliorée. Je n'ai point trouvé d'épée dans les appartements de mon, hôte et celà m'a peiné. Cet objet tubulaire d'acier lesté d'un poids à l'une des extrêmités fera office d'arme de mêlée le temps de trouver une véritable lame dediée au combat purificateur. Evidemment, il m'a fallut combattre ce guerrier vêtu de bleu qui me hurlait dessus avec impudence lorsque j'ai arraché son... quoi déjà ? Ah oui ! son "horodateur"...
Me voici entré dans cet endroit étrange que le courrier du contact mentionnait. Dans ce sous-sol, il y a beaucoup de jeuens gens. sont-ce comme moi des serviteurs du Paradis ? Je n'en suis point sûr... L'un d'eux m'aborde, un rude gaillard fort bien bâti.
Mais qu'est-ce que ces pensées impies ???
Soudain, je comprends mieux les regards que me jettent tous les mortels de cet endroit. Il ne sont pas impressionnés par mon allure martiale et les éclairs brûlant au fond de mes yeux. Certes ils sont plus qu'intrigués par l'étrange objet que je promène sur mon épaule mais ils bavent surtout devant le corps à la plastique magnifique de mon hôte... Je me suis incarné dans une femme !
Nom de Lui !
Un bureaucrate a du commettre une erreur en classant ses dossiers. J'avais expressement demandé un corps masculin. Et bien tant pis... C'est sous cette forme fragile et impure que je dévasterais les rangs démoniaques à grands coups d'horodateur.
Après avoir assommé le plus entreprenant des mortels bien décidés à consommer je ne sais quelle répugnant désir charnel avec le corps de mon hôté, je repars. Nulle trace de mon contact. Etrange, nous sommes pourtant samedi soir. a moins que ce ne soit un ange de Jésus encore attaché aux vieilles traditions du juddaisme et respectant le shalom.
Demain sera un autre jour, espérons-le plus ponctué de victoires dans notre guerre éternelle...
:twisted: